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Réfugiés en salade

REPRISE DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE !

 

Grâce à l’accueil des réfugiés, notre économie retrouve le sourire. Ils arrivent à point, et tout vient à point, qui sait attendre.

Nourris aux verdoyantes salades chimiques, garanties à 80% de pesticides et autres toxiques sympathiques infestant tous les légumes de nos supermarchés, au porc, que peu, hélas, consommeront – ils n’ont pas tort – le porc français est autant truffé que les salades, gavé d’antibiotiques et élevé en stalles, parqué au même titre que les réfugiés, en camps infâmes sans connaître les champs.

Bref, revenons-en à nos moutons, que l’on conserve encore pour notre consommation, afin de ne pas nous faire tondre.

Le réfugié, pour la circonstance devenu végétarien, est le salut de la paysannerie française dans le pétrin, oui, le blé est également arrosé, et, cerise sur le gâteau, il relance l’industrie textile ! C’est Montebourg qui serait content. Car, au grand dam des marchands de cercueils, le musulman préfère le suaire, le drap porté en terre, préservant par là même nos belles forêts de chêne et les glands, qui pourraient enfin, à la Jacou le croquant, nourrir véritablement nos cochons.

Il est évident que le réfugié est indispensable à la construction de l’avenir de la France !

 

Le lin, en rotation avec les salades, assainirait à terme la terre de ses éléments nuisibles. Il faut bien les en extirper, et la culture le fera, si, en échange de grosses subventions, les maraîchers acceptent de laisser pousser seuls les légumes sans empoisonner les champs. Ils auraient ainsi tout loisir de renouer avec de vieilles traditions, comme celle de courir la gueuse et de la cramponner entre deux rangs. Aucune crainte qu’ils les engrossent, les produits dont ils usent garantissent également la stérilité, atout précieux de l’hébergeur d’immigrés.

 

Le cancer fera la suite, et conduira, le temps nécessaire à la production de suaires, les réfugiés à la terre, produisant bon engrais contaminé, pour celles et ceux qui ne pourront se faire rapatrier. Gageons que les plus riches le feront, transportant ainsi leur lot de pesticides pour contaminer leur terre lointaine en toute égalité.

 

Car il faut bien réagir à ce flux ! Faire face ! Le réfugié n’a pas le droit de travailler ! Inutile de vous précipiter pour en accueillir un, s’il a le malheur de faire la vaisselle, vous serez accusé de « travail dissimulé » et redressé par l’URSSAF.

Vous devrez donc le fournir en salades, il va y avoir de bonnes promos, sans lui offrir en contrepartie ce qui fait la fierté de l’être humain, le partage du travail, même symbolique, qui permet à l’accueilli de ne pas se sentir redevable. 

Il n’est même pas certain qu’il ait le droit de cueillir sa salade, ce qui pourrait être assimilé à une tentative de suicide et sa responsabilité, vous en être imputable.

 

Laissons donc l’État (nos impôts) gérer sa catastrophe humanitaire programmée. Oui, elle l’est – car les guerres sont le fruit d’armements fournis par, entre autres gentils humanitaires, la France et Dassault sous prétexte de sauver l’emploi, et les conflits, le fruit de nos soutiens aux dictateurs fournisseurs de juteux contrats (privés) et de valises pleines. Imparable.

 

En vérité, je vous le dis, ne changeons plus de président, celui-ci a trouvé le moyen de redorer le blason défraîchi de la France, la parade pour redresser notre économie, seule croisade acceptable en ces temps délétères.

Les présidents, nous en nourrissons quatre, ne passons pas à cinq... Mieux vaudrait un roi, unique, au mandat d’une vie, quelle économie ! De plus, il existe, son palais l’attend et Versailles s’en trouverait ragaillardi. Je m’inscris en tête de la liste des invités pour le sacre et réserve une bonne place au buffet !

Une question se pose : que mangent Giscard, Chirac, Sarkozy et Hollande ? Pas de porc cochon, ni de poulet en batterie, pas de salades en série ?  Diantre ! L’égalité entre Français ne serait-elle pas respectée ?

Le poulet est sorti depuis belle lurette de mon assiette, je l’en avais oublié, il saura aggraver l’état de nos hôtes musulmans en toute sécurité. Le réfugié chrétien, minoritaire, fournira sa modeste contribution à l’effort du redressement français en soutenant la filière porcine en péril, maigre consolation pour un gras frelaté, mais le chrétien s’effacera plus vite des statistiques, conjuguant les effets des légumes et salades, poulets et porcs à la chair douteuse. Il ne manquerait plus que les pêcheurs en colère s’en mêlent ! Qu’ils offrent du poisson farci de métaux lourds, de ces saloperies qui vous gavent le foie et l’assiette serait pleine !

Ce serait le tiercé gagnant ! Le tiercé, c’est bien français, c’est le gage d’une assimilation réussie. Rajoutons le pinard pour les chrétiens et c’est le nirvana. La clope, elle unit tous les citoyens sans racisme indécent, elle est le lien, le poison ultime, bouffées d’âme choisissant de partir par la voie des airs. Que dire de réfugiés nourris comme des Français, bouffis de ne pas travailler, sauf si vous leur payez un abonnement en salle de sport, prenant leur place dans l’inéluctable file d’attente vers le cimetière en passant par la case « CANCER » pour la gloire de Bayer et cie ?

J’en suis toute chose. La France est un beau pays où Égalité et Fraternité ne sont pas de vains mots ! La liberté s’est tirée, pas folle, la guêpe, elle ne veut pas crever.


Zibelyne, le 23 septembre 2015

Charlie

Je ne me frottais plus à l’actu, désabusée devant le renoncement ambiant qui cautionnait tout pour ne pas risquer de se faire taxer de racisme ou autre bizarrerie en « isme », une mode qui musèle et nuit à la vraie réflexion.

L’attentat à Charlie Hebdo en traduit les conséquences. Nous sommes, nous, les infidèles, des mous du chou juste bons à pérorer sans agir tandis que monte en puissance le danger. Il était perceptible depuis bien longtemps, et, pour ma région, l’incident de Joué-lès-Tours était attendu, les locaux ayant plus souvent que de raison le mot « arme » à la bouche, tant en défensif qu’en offensif.

La violence est le fait du quotidien et nous refusons de le constater. Je ne prendrai pas parti dans ce qui s’est passé à Joué, il y a controverse et je n’y étais pas, mais cette bourgade a considérablement changé en quelques années, et pas en bien.

Notre « tolérance » se retourne contre nous, contre le laxisme, contre un système qui ne considère pas l’individu dans son contexte et qui détourne sans cesse le sujet qui tue par d’onctueux et insupportables verbiages.

Insupportables pour tous, abondant ainsi la provende du FN qui y gagne de plus en plus de voix, insupportable pour les islamistes qui y voient le mensonge qui pousse à la radicalité, et la faiblesse de notre société, insupportable pour les populations laissées pour compte qui ne peuvent rebondir et prennent parfois le mauvais chemin. Ils sont pâture de choix pour les "attiseurs" de haines.

 

Nous avons dépassé ce cap. Ce qui est en marche est sérieux et ce ne seront pas de vains discours qui arrangeront la situation.

Le tout sécuritaire du langage politique, dans le sens de ne jamais affronter les mots, a conduit à désigner pour cible celles et ceux qui parlaient vrai, sans génuflexions de circonstance, car rares sont ceux qui le font, qu’ils soient de droite ou de gauche.

Ceux qui l’ont fait se sont fait huer et stigmatiser lorsque leurs opinions ne correspondaient pas à celles en vigueur. Je ne citerai pas de nom, on s’en fiche, et si je ne rejoignais pas leur extrémisme, encore un « isme », chacun est libre, encore, de ses opinions ? Pas certain.

Pas besoin d’être devin pour comprendre l’escalade qui va découler de ce sang versé. La haine, l’envie, la jalousie, toutes les vilenies humaines vont pouvoir se déverser après avoir été retenues, une fois le choc passé. Les humains ne sont pas des anges, certains l’auraient-ils oublié, masqués derrière leur façade d’éducation ?

Les têtes qui sont tombées vont marquer durablement les esprits, car ce sont des noms illustres, parmi les derniers pourfendeurs de la gangrène qui nous ronge. Le petit peuple voit ses icônes réduites à néant, les politiques frémissent à l’idée que l’on puisse s’attaquer aux derniers bastions de l’irrévérence, mais qu’en feront-ils ?

Sera-ce une aubaine pour eux, derrière le masque de l’affliction, qui participera au nivellement de la pensée morose et au culte de la peur ?

Sera-ce une occasion de dresser un mausolée enterrant les dernières velléités de résistance des êtres encore conscients de ce qui se trame ?

Sera-ce l’occasion de dresser le terrible constat d’une évidence prévisible, prévue, et non assumée par les forces de l’ordre ? Non, le système tarte au fromage continuera de laisser filer la crème pour sauver la croute.

On connaît les terroristes, on les regarde, comme s’ils étaient nous, mais ils ne le sont pas. L’ennemi, car c’en est un, il faut l’identifier, certes, mais savoir de quoi il s’alimente. De haine. Ne pas pénétrer la haine est se la prendre en pleine poire. Allons-nous enfin accepter d’être détestables et détestés ?

Le FN dira que nous les entretenons avec nos RSA et nos allocs et se fera huer de l’avoir dit par les politiquement corrects. Erreur funeste de ce pays engoncé dans ses cases et ses partis, sans pouvoir se défaire de la pensée commune qui réduit la pensée... à néant.

Sachez que les extrémistes se marrent de nous ponctionner pour nous combattre. J’ai assisté il y a déjà 10 à 15 ans à des diatribes virulentes mettant en exergue notre faiblesse lamentable et notre abêtissement, sur un autre grand continent qui sait fort bien utiliser nos scrupules et notre complexe de culpabilité. L’étranger, c'est-à-dire, nous, n’est pas respecté, car il est veule, lâche et prêt à tout pour avoir la paix. Nous sommes utilisés, car méprisés.

L’Occidental se mord la queue et le Maure va la lui faire bouffer. La polémique sur le bouquin de Houellebecq, qui va le lui faire vendre, est révélatrice de nos craintes, de notre trouille. Alors, plutôt que d’envoyer partout « je suis Charlie », en message de solidarité, et je dis que cette solidarité n’est autre qu’une facilité que n’auraient pas pratiquée les assassinés, je préfère dire que je suis touchée de plein fouet par cette part de liberté qui est morte, et que si nous ne relevons pas la tête au lieu de gémir, si nous ne nous exprimons pas ouvertement contre l’islamisme radical, nous n’aurons fait qu’ouvrir la porte à l’enfermement dans la haine, sans aucune chance de la vaincre.


La paix n’est pas au programme, la souhaiter est prématuré, elle ne se gagnera pas sans rien dire, car nous, individus,  ne sommes pas en position de « faire ». Par contre, exprimer autre chose que du renoncement serait un vrai message en hommage à ceux qui ne mégotaient pas avec le poids des mots et des images.

Églantine, le gratte-cul de circonstance !

Diantre ! Un autre coup de pied au cul à donner ! Celui-ci m'a fait plus mal, car c'est la confiance qui en a pris un coup.

Aidez les petites vieilles et allez vous faire voir... c'est ce qui m'arrive !

Il était une fois une petite dame, une voisine, fort solitaire. Quelque aigreur lui était attribuée en trait de caractère. La Zibelyne "Les Nouveaux Pauvres", fort naïve, il est vrai, ne voulut pas tendre oreille à ces mesquineries et, depuis quelques années, se prit de lui rendre menus services et amitié. L'âge, ennemi ordinaire, excusait sa propension à baver parfois sur ses voisins. La Zib ne voyait toujours rien venir, de sœur Anne, n'ayant pas ! Églantine, nous l’appellerons ainsi, l'an passé, ne vint point. Sa maison, petite dans la prairie fut noyée de ronces et d'herbes folles telles qu'on eut pu penser qu'un Prince viendrait un jour se frayer un passage pour délivrer une belle ? Las ! De belle, il n'y avait pas. Les rôdeurs rôdaient, le portail baillait, les voisins atterrés, de vipères, menacés, y lâchèrent leurs poules qui faillirent tomber au pot en guignant le jardin de la Zibelyne qui s'empressa de mettre bon ordre au désordre. Re Las ! Les poulailleurs offusqués se défendirent en réclamant la tonte de ce terrain vague ! Considérant le bien fondé de la demande, la Zib sollicita Églantine afin de mander un tondeur. El la voici partie à négocier l'affaire, avec  succès, bien sûr ! Le prix et la personne furent convenus, et Églantine chargea sa compère de mener rondement l'affaire, lui donnant conseil de tout raser et encouragements téléphonés pour ce faire. Nul papier, pour quoi faire ? 

 

La personne, gaillarde, attaqua le défrichage de deux années folles et moult journées de travail pour venir à bout de cette galère. Précisons, c'est une femme qui fit l'ouvrage, admirée du voisin (héros des "Tailleurs") pour son ardeur admirable, fournissant matériel et carburant, sans avance pour autant. Le règlement tardant, Églantine déjantant probablement,  de guerre lasse d'attendre et se sentant responsable, Zibelyne régla la note et signa un chèque de 500 euros bien mérités à l'ouvrieuse acharnée. Mal lui en aurait pris ?

 

Elle avait tant confiance, Églantine, loin de vivre dans la pauvreté, occupait alors à Rueil son appartement résidentiel douillettement protégé des gueux en attente imminente de venir passer l'été sur son terrain dégagé. Zibelyne s'attacha à dégager le portail envahi de branches de laurier, Jacques balaya le seuil et referma le portail.

Hélas ! Personne ne vint et s'enchaînèrent les appels au rythme de l'inquiétude dessinée en filigrane. Enfin, après de multiples explications détaillées, le facteur apporta la précieuse enveloppe !

Quelle ne fut pas la surprise des déconfits d'y découvrir deux chèques : l'un de 80 euros libellé à l'ordre de la jardinière providentielle... 80 euros de misère en insulte au travail abattu, et un chèque de 50 euros destiné aux minettes de la Zib !

 

La demoiselle, au bout du fil, jointe, s'empressa de dire de ne pas remercier de sa largesse envers les matous, matou-vue, dis ? La Zib embarrassée reconta sa désormais sempiternelle explication, en douceur et Églantine promit encore...

 

Ce matin, désespérée de découvrir l'absence dans la boite à lettres, Zibelyne appela une fois, deux fois, trois fois, sans succès. Églantine, qui avait plus d'une fois accusé la poste, prétexté être trop faible pour sortir, avoir des rhumatismes qui la clouaient au lit, Églantine serait sortie ? Prise d'un doute elle saisit le portable et, miracle, Eglantine décrocha. Bien aise, la Zib expliqua avoir téléphoné trois fois. Il lui fut répondu que rien n'avait sonné, que ça devait venir de chez elle, soit. La créancière comprit alors que la partie était jouée lorsque, la demoiselle invoquant comme excuse ne pas être sortie la veille et se voyant rétorquer que déjà, l'envoi était attendu depuis la semaine dernière, celle-ci haussa le ton et dit que ça commençait à bien faire !

La bougresse, en malotrue, lui raccrocha au nez sans plus de façons, sans égard pour le trou qui fleure le découvert, laissé sur les bras de l'idiote, car c'est moi.

Moi qui ai voulu être aimable, serviable, suis pendable et condamnée à, pour une irascible petite vieille, raquer !

 

Tel sera pris qui croit prendre, car le portail, dorénavant, baillera à tous vents et la Zib, qui ne connaît pas Rueil, aura le plaisir d'y aller, cueillir l'Églantine, à la "Résidence Les Cyclamens". Rien ne se perd, et surtout pas le respect qu'elle me doit !

 

 

9 juillet 2014

C’est la semaine des peaux de bananes !

 

 

Après l’annonce de l’imposition de la part des mutuelles financées par l’employeur, mutuelles souvent à caractère obligatoire… voici l’annonce de la mort annoncée de la branche famille de notre système social !

 

La logique consistant à considérer que les salariés bénéficiant d'une mutuelle de groupe profitent d'un avantage que n'ont pas les non-salariés qui doivent souscrire une mutuelle individuelle pourrait être étendue à la part « employeur » des diverses cotisations de sécurité sociale...

 

Cette phrase issue d’une protestation en ligne, voir pétition précédente sur ma page FB, était annonciatrice !

 

On en vient à la deuxième peau de banane, avant le pire à-venir…

Selon Les échos :

« L'exécutif a déjà commencé à s'attaquer au coût du travail, afin de renforcer la compétitivité des entreprises face à leurs concurrentes européennes. Le crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice) va réduire leurs coûts de 10 milliards d'euros cette année, et de près de 20 milliards à terme. Son impact s'ajoutera aux allégements de charges sur les bas salaires, en vigueur depuis plus de dix ans, qui représentent, eux aussi, une vingtaine de milliards. »

 

Notons que les allègements des dix dernières années ont été inutiles en termes d’emploi, mais efficaces pour gonfler le déficit de la Sécurité Sociale, faute de rentrée des charges. 20 milliards de perdus pour la Sécu, mais pas pour tout le monde. Pourquoi, si ce n’est pour liquider la Sécu ? Notons encore que ce système pervers a autorisé la baisse des salaires, car pour bénéficier d’allègements, il faut payer peu.

 

Reprenons :

« Sensible aux arguments du patronat, le gouvernement veut maintenant aller plus loin. » Que c’est mignon, cette sensibilité… !

Les cotisations qui financent la Caisse nationale d'allocations familiales représentent aujourd'hui 35 milliards d'euros et le gouvernement compte les compenser par 50 milliards d’économies… Sur le dos de qui ? Et…, tous les ans ? Quelle est la pérennité du système social en de telles conditions ? N’est-ce pas simplement une nouvelle attaque du système social ? Après la mise à sac de la Sécurité Sociale, l’augmentation de la durée du travail et la réduction drastique du montant des pensions, il ne restait qu’à scier la troisième branche de l’arbre, les allocations familiales.

 

 

« L'essentiel des ressources de la branche famille - plus de 65 % - provient des cotisations patronales, assises sur le travail… Pour la CGT, « les cotisations sociales constituent la part socialisée du salaire et non à proprement parler une charge. » Devinez qui paiera ? Vous serez ravis d’être taxés un peu plus sur tout, à même échelle que celui qui vous emploie et se remplit les poches plus que vous, quand même…

 

« La réduction de 1 milliard d'euros des cotisations famille pesant sur les entreprises, annoncée lors de la réforme des retraites, a été financée par des économies. Mais si la réduction de charges est très importante, cela pourrait ne pas suffire, même si la dépense publique doit diminuer de 50 milliards d'euros d'ici à 2017. » Les économies se font sur le dos des fonctionnaires non remplacés, ou plutôt sur ceux qui restent pour absorber le travail, sur les malades de l’hôpital de plus en plus mal soignés faute de personnel, mais, étrangement, pas sur les postes qui se distribuent allègrement dans les ministères ?

 

« Tout transfert, vers la CSG ou la TVA par exemple, ne pourra donc se faire qu'à prélèvements obligatoires constants. » Cette phrase est annonciatrice de tout… ! Prélèvements OBLIGATOIRES constants. Vous avez saisi ? Le gouvernement n’augmentera pas vos impôts, que nenni ? Sachant que parole de politique ne vaut pas tripette, ils peuvent bien dirent ce qu’ils veulent, à nous de traduire par : VOUS ALLEZ PAYER LA NOTE ! Au diable la proportion de vos minables gains par rapport à ceux des entreprises ! Vous êtes SEULS et pas organisés, pas eux !

Au diable les fumeux 30 000 emplois promis grâce au non moins fumeux crédit d’impôt compétitivité, s’ils existent, ils seront sans contrepartie des charges sociales qui vous seront généreusement redistribuées en ponctions OBLIGATOIRES.

 

35,7 milliards d'euros

C'est ce qu'ont rapporté les cotisations patronales affectées à la branche famille de la Sécurité sociale en 2013, soit près des deux tiers de ses ressources. La cotisation sur les salaires est de 5,25 %. 

50 milliards d'euros

François Hollande s'est engagé à réduire les dépenses publiques de ce montant d'ici à 2017. C’est différent quand on sait qu’il en manquera 37.5 milliards par an, dorénavant, dites-moi, ou est cachée la manne monstrueuse qui va alimenter les caisses ?

30.000 emplois

L'Insee estime que le crédit d'impôt compétitivité emploi permettra de créer 30.000 emplois au 1er semestre 2014. Oh, mais c’est bien sûr ! D’un coup de baguette magique, les patrons vont se défaire des charges familiales et sans coup férir, embaucher ceux dont ils se passaient bien jusqu’alors ? Sans garder de bénéfice pour eux alors qu’ils se plaignent de la lourdeur des dites charges ? Ce serait dire, ni plus, ni moins, qu’elles ne l’étaient pas tant que ça ? On nous prend pour des cons… c’est devenu habituel.

 

 

 

Osez gueuler !

Les trompettes de la mort émergent des nuages, chevelures défaites. Écharpes chevalines de fauves en rut. L’attaque est menaçante, les griffes hersées déchirent l’horizon. Le ciel tombe comme un cul, chargé d’ennui et de batailles. Intemporel.

Il crache le plomb et la mitraille en d’acides glaviots. Les moutons sont tous les mêmes ! Sur Terre ou en l’air, chacun reproduit la chaîne grotesque. Moutons noirs, moutons blancs broutant, dérivant, bêlent, imbéciles aux fracas sanglants et se terrent, gâteux sur leur lopin de terre en sursis.

Lopettes dérisoires retranchées derrière de fausses indignations dans la quiétude de cuir fauve des canapés avachis. L’écran dégueule la mort propre. Les fabriques d’armement ronronnent – les nôtres – pourquoi aller sauver des innocents massacrés par nos soins… ? Les seigneurs de guerre sont présidents, banquiers, PDG, usuriers de la laine des tondus – la nôtre – grands argentiers des missiles de plutonium fondus chez nous pour tuer.

Pluto y perd sa langue et se planque la queue entre les jambes. Le règne des Toons et des illusions est bien fini. La goberge et la guerre font rage et bon ménage et vous – nous – vils moutons, subventionnons tête basse de nos impôts la machine infernale. Les couilles en berne, les regards rasent les pompes, les moutons raquent.

Qu’on ne me dise pas « on n’y peut rien », ou bien « je ne paye pas d’impôt », je m’en balance ! Nous avons le pouvoir de gueuler et nous n’en profitons pas assez !

 

Gueuler contre les 60 % déduits (aux plus riches) sur les 11 millions donnés à l’UMP pour régler les dettes de Sarkosy !

Contre la gabegie récurrente qui pourrit tout le système et dont nous payons les pots cassés !

Contre l’anéantissement des peuples avec la bénédiction des bien-pensants !

Contre toutes les religions fanatiques qui renient le droit à la différence – à la vie – au nom de leur propre pouvoir.

Contre la fabrication et la vente d’armements destinés à nous faire entretuer pour enrichir une poignée de cons !

Contre la pollution carnivore qui bouffe la planète sans que les pouvoirs lèvent le petit doigt de crainte de perdre quelques milliards de profit !

Contre le pouvoir du fric et pour le partage équitable des ressources !

Contre tout ce qui vous chante, pourvu qu’on s’exprime !

 

 

Révoltez-vous en gueulant, en réclamant, en protestant !

 

Demandez un dégrèvement au fisc sur votre imposition, au titre de votre refus de participer à ce que vous ne cautionnez pas ?

Revendiquez votre pouvoir de citoyen libre et refusez de participer au financement des partis, des conflits, de ces fameuses niches fiscales réservées aux puissants tandis qu’on sucre les minables avantages dont vous – nous – disposions encore.

Ecrivez aux maires, aux ministres, au président, au Diable lui-même si vous le voulez ?

Faites pleuvoir les protestations comme une armée de grêlons !

 

Osez !

 

 

Insurgez-vous ! De moutons, devenez loups !

LE GÉNOCIDE FRANÇAIS

 

 

Le 8 mars est passé, les imbéciles sont restés !

 

Femmes, debout ! Hommes, avec nous ?


François Hollande, comme Sarkozy, use du pouvoir médiatique avec des spots publicitaires qui se foutent de nous ! Celui sur l'égalité homme/femme en est l'exemple, alors que rien n'est fait pour traduire concrètement cette égalité !

 

Une chose, si, nous paierons les uns comme les unes ces spots de com sur nos impôts... L'État communiquant se prend-il pour un étal de poissonnerie ? Elle est belle, ma couleuvre, elle est belle ! Avalez, et fermez votre gueule !

 

L'absence de reconnaissance financière tout du long de la carrière des femmes doit être rétablie.

Femmes, retraite à 60 ans ! En compensation de ce manque à gagner perpétuel, nous avons bien droit à un gain de survie !

 

J'accuse l'État de génocide programmé ! (Gouvernement passé et actuel) Le sort des femmes est réglé, alors qu'avec l'âge, elles ne le sont plus...

 

Femmes bonnes à jeter !

Femmes abandonnées dans leur misère solitaire !

Femmes condamnées au travail forcé pour pouvoir manger !

Femmes à l'ouvrage tandis que l'homme retraité attend... ou pas.

 

Femmes éliminées avant d'être vieilles !

 

Force est de constater qu'en France, rien n'est prévu pour les personnes âgées qui vont arriver sur le marché de la vieillerie en surnombre.

 

Pas assez de maisons de retraite.

Pas assez de maisons de repos.

Pas assez d'hôpitaux puisqu'on les ferme.

 

L'homme, qui, dans le meilleur des cas, a le plus souvent une carrière complète, se verra promu au titre de retraité en moyenne 5 ans plus tôt que la femme.

 

Elle ?

Souvent veuve, divorcée, rejetée par des hommes en illusoire reconquête de virilité, elle restera sur le marché du chômage, de la précarité et des boulots de merde sous-payés.

Vous la verrez ramasser les légumes en fin de marché, distribuer des prospectus à l'aube pour que le monde des vivants continue d'enrichir les supermarchés dégueulant de cochonneries empoisonnées censées nourrir le monde. Ils ne nourrissent que les comptes en Suisse, ou ailleurs.

 

Veuve ?

Elle ne peut pas compter sur la pension de réversion de leur conjoint si elle travaille. Les plafonds étant ce qu'ils sont, le cumul, qui vaut pour nos gouvernants, a vécu depuis longtemps pour le simple quidam. Cherchez l'erreur ?

 

Divorcée ?

Elle a eu à charge les enfants. Ne ne dites pas qu'elle a eu une pension du père. Quand par bonheur, ça arrive, elle ne suffit pas à élever des enfants. (Merci à ceux qui l'ont payée)

Les enfants étant dans la même mouise que leurs mères, avec la crise, restent à charge d'une manière détournée. N'oublions pas que beaucoup d'entre elles n'auront pas refait leur vie pour se consacrer à leur progéniture.

 

Toutes font le même constat. Elles devront travailler jusqu'à 67 ans ou plus... pour pouvoir se nourrir et aider leurs enfants qui sont sans travail. Les plus chanceuses qui auront encore leur job vont s'échiner sous les pressions grandissantes, alors que leur énergie périclite. Elles vont s'user plus vite, parfaire l'œuvre de destruction gouvernementale en marche ; éliminer une partie de la population : les femmes.

 

Les moins chanceuses oscilleront entre Pôle Emploi et petits boulots. Privées de tout, privées d'envies, de vacances, de plaisir, elles n'atteindront pas toutes l'âge de la retraite. Bravo ! Elles n'auront pas pour autant de médaille posthume !

 

Toutes ces femmes sont condamnées à une mort précoce, car c'est vital pour pouvoir payer nos énarques cumulards ! Les sous qui restent sont pour elles et eux ! Hommes et femmes de pouvoir unis dans le même combat : conserver leurs prérogatives !

 

Le plus « savoureux » est que ces femmes, qui voient avec envie leur conjoint prendre une retraite méritée, ne savent pas jusqu'où le bouchon sera poussé. L'horizon de 67 ans aujourd'hui est déjà bien lourd, avec cette certitude que les réformes futures rendent hypothétique ce repos mérité.

Tous sont punis, mais pas à armes égales. L'homme attendra vainement de pouvoir profiter de sa compagne, ou pas... On assiste déjà à ces séparations causées par le fossé qui se creuse dans des vies qui s'éloignent.


Même pas grave ? L'homme restera nanti et la femme ira rejoindre le clan des démunies.


L'égalité est employée comme moyen de diminuer tous les droits.

Ceux de la femme en particulier, ces droits acquis par la lutte contre une société machiste !

La maternité, propre à la femme, est occultée avec sa kyrielle de conséquences qui n’appartiennent qu’aux femmes. Femme qui veut l’égalité doit désormais se masculiniser ?

 

Régression de toutes parts et nivellement par le bas, voilà ce à quoi on assiste ! L'exemple de la réforme du congé parental serait hilarant si ce n'était si navrant, mais ceci fera l’objet d’un autre coup de gueule...

 

 

Zibelyne le 13 mars 2013

8 mars. Lettre ouverte à François Hollande

Cette lettre part au courrier avec portée dessus ma véritable identité et mon adresse pour réponse improbable...

Eve Zibelyne                                                                                                                  8 mars 2013


  

 

 

 

 

                                  À l’attention de Monsieur le Président de la République,
                                  François Hollande.


       Cher Président,

 

Je vous ai écrit sur Twitter avant votre avènement au sommet de l’Etat, sans aucune réponse. Vos ministres sollicités sur Twitter ou sur Face book n’ont pas plus répondu à mes sollicitations.
M’ont-ils lue ? M’avez-vous lue ? Je crains que non. Ce volet ne doit pas être prévu dans la conception de la démocratie républicaine. Il faut convenir que ce nom ne veut plus dire grand-chose tant la démocratie est mise à mal.


Le but de mon courrier, le premier avant ceux qui suivront ?  


La situation des femmes dans le monde du travail, et leur retraite.


Je travaille pour vous. Je fais partie de ces batardes que l’Etat ne veut ni reconnaître, ni assumer, ces privés qui ont le cul entre deux chaises sans les avantages octroyés aux fonctionnaires.


Petits salaires, pressions et stress, absence de reconnaissance sont autant de broutilles qui enjolivent notre quotidien. Nous y sommes une majorité de femmes et les gros salaires sont dévolus aux hommes. Héritage d’une société machiste qui se veut libérée mais est loin de l’être.
Je suis déléguée syndicale et déléguée du personnel, activité hautement pernicieuse pour l’avancement qui, disons le, est absent. Mais mon métier me permet au moins de prendre conscience de la précarité grandissante et du mauvais sort réservé aux femmes en matière de retraite.


Les lois ont été de tous temps faites par les hommes, mais je constate que la parité ne change rien à l’affaire. Marisol Touraine, affectée de surdité et d’aveuglement comme Najat Belkacem, n’ont pas à cœur de consacrer leur énergie à la cause de leurs consoeurs féminines. La carrière avant tout, n’est-ce pas ? La course à « ma trombine partout », comme dirait le Canard Enchaîné est bien trop mangeuse de temps pour songer à plonger dans les réalités …

Ressasser de tribune en tribune des discours étudiés est aussi stérile puisque seules comptent les propositions des tribuns.


J’ai proposé mes services, en vain. Je n’en attendais pas moins. Une personne qui connaît le travail et sait de quoi elle parle, voyons, ça ne se fait pas !


Alors, de guerre lasse, j’ai décidé de vous harceler par courrier. C’est gratuit et gratifiant car je vous écris de mon bureau. Un petit moment volé à l’administration qui me paye si mal, ça ne se refuse pas… Et puis, d’autres comptent sur mon brin d’insolence pour faire entendre nos voix.
Dirigés-es par une armée de petits soldats formatés à l’esprit aussi étriqué que les frontières de leurs égo –ïsme en option obligatoire, il y aurait bien un certain eugénisme sournois tant le paysage politique est consternant.


Parlons de votre aménagement de la réforme Fillon/Sarkozy. Votre prédecesseur lui-même ne s’y serait pas pris autrement. À croire que ce pis-aller dormait dans un tiroir de l’Elysée ? Chez nous on appelle ça du foutage de gueule, pardonnez-moi l’expression.
J’ai bien lu le décret et je connais la législation retraite. Peu vont tirer leur épingle du jeu, et les femmes moins que les autres !


Les malheureux trimestres octroyés pour chômage, maladie ou congé maternité sont dérisoires. Vous n’êtes pas sans savoir qu’au Régime Général, les trimestres sont validés par des salaires. Si vous avez eu l’audace de travailler la même année que votre maternité et que vos salaires ont validé vos 4 trimestres, ceux qui sont si généreusement donnés deviennent caduques, inutiles.


Poudre aux yeux, miroir aux alouettes et j’en passe ! Il y a d’ailleurs un signe notable de sexisme. On valide 4 trimestres aux hommes pour le service militaire et seulement deux aux femmes pour la maternité.
Pas un instant il n’est question d’une réelle prise en compte de la spécificité féminine. Et attention ! Je ne revendique pas ici l’égalité car elle est immédiatement détournée au détriment de la femme par le machisme habituel. On a, sur certains points,  plus reculé ces dernières années en qualité de vie que du temps de nos mères.


Les femmes ne sont plus respectées, et celles qui siègent au gouverment ne sont pas un exemple de solidarité.
Dehors, dans la vraie vie, elles sont sous-employées, déconsidérées, méprisées. Les femmes vous servent à tout !


Qu’on nous caresse ou pas dans le sens du poil, la femme est devenue un marché. On s’y sert à la demande, au boulot, au lit on vous remplit le ventre et on vous renvoie bosser ! On nous colle à poil sur les murs, dans les revues… On nous viole dans les coins, toutes des salopes, n’est-ce pas? On nous fait faire les basses besognes. On nous jette quand on est défraîchie et on en prend une autre, etc.
Et avec ça, philosophes, on consent encore à croire que travailler est nécessaire pour notre autonomie ? Pas sûr ! On travaillerait jusqu’à 70 ans pour éponger les déficits des salopards qui nous ont possédées ? Pas sûr !


Le gouvernement Mitterand nous incitait à rester élever nos enfants. Couvez, braves pondeuses ! Ça fera de la place pour les jeunes ! La CAF cotisera pour vous !


Tiens donc ? Au moment de partir à la retraite, on nous dit : NON ! La Caf a cotisé pour du beurre, c’est en plus, vous ne partirez pas à 60 ans ! Le congé parental n’est pas considéré comme cotisé !!!
Il fallait des cotisants pour payer nos futures retraites, de la chair fraîche pour aller au turbin à notre place une fois usées… On les a faits les cotisants, et maintenant on nous dit, payez ! Ces gosses, utilisés comme nous, ne seront pas mieux traités. Ils travaillent et sont destinés à y laisser leur peau car eux, partiront plus âgés encore ! Encore faut-il qu’on les laisse travailler ?

 

Il nous aurait fallu bosser, pas faire des gosses ? Le congé parental, alors, c’est réservé aux riches ? A ces députées, à ces parlementaires qui détricotent nos droits puisqu’elles, elles se les roulent de bonne heure et grassement payées ? Pas sûr ! Elles préfèrent payer une nounou que de se coltiner les couches et d’autre part, elles ne peuvent se contenter du misérable salaire de remplacement qui est censé nous suffire. Ca ne paye pas la bonne, même pas la paire de chaussures de la petite dernière…
Ces femmes, de droite comme de gauche ne méritent pas mon estime. Les droits de la femme régressent entre leurs mains nombrilistes, entre les votres !


Vos épouses et compagnes sont protégées par leur statut de privilégiées. Nous pas ! Il y a bien un monde des privilèges et la révolution est à refaire !


Ce n’est pas baisser votre salaire qui réduira les inégalités. C’est considérer chacun et chacune avec les mêmes droits ! C’est éradiquer les niches des profiteurs et la notion que tout est permis dès qu’on peut se le permettre ! C’est cette course au profit à laquelle vous participez tous, à recaser dans des postes juteux toutes vos incompétences. De Gauche comme de droite (notez le petit d), vous pourrissez une morale exsangue avec vos querelles de boutiquiers pendant que nous, on crève au boulot pour des clopinettes !


Alors permettez-moi, Monsieur le Président, de vous dire haut et fort que vous me gavez sérieusement. Entourez-vous d’incapables si ça vous chante, mais moi je gueulerai si ça me chante aussi ! Pardon, j’y vais fort en parlant d’incapables. La classe politique est capable… de tout, pour le pouvoir seulement!
Je réclame donc en mon nom et en celui des femmes qui ont élevé des enfants le droit à la retraite à 60 ans ! Leur particularité, en dehors de toute polémique sur l’égalité, est d’être mères. Prenez tout le sens de ce mot en considération.


Aucun homme ne peut porter un enfant ! Aucun homme ne verra son corps déformé, amoindri, avec toutes les conséquences médicales des grossesses qui se répercutent tout au long de la vie des femmes : insuffisance veineuse, ostéoporose, ablation de l’utérus, cancer du sein et de l’utérus et toutes les pathologies liées à la maternité que les hommes ne connaîtront pas.


Ces femmes n’ont pas démérité à élever leur progéniture. Elles sont sacrifiées sur l’autel de l’indifférence, car c’est le sauve qui peut et chacun pour soi qui prime ! Elles parviennent à l’âge de la retraite beaucoup plus usées physiquement que les hommes, ayant cumulé maternités et activité salariée. Le recul de longévité des femmes est amorcé, d’ailleurs, de façon significative.
Vous disséquez, parcellisez vos textes de lois sans tenir compte de tous les paramètres. La bonne règle de diviser pour régner. Mais tout se paye… Les problèmes de société auxquels nous sommes confrontés avec une jeunesse délétère découlent de ce constat.


Les femmes travaillent souvent par force, plus assez par choix ! Avec du travail à temps partiel imposé pour 82% de femmes, elles sont à la traîne du progrès. D’emplois précaires en petits boulots aux heures fractionnées par ci par là, elles se démènent sans compter pour vivre.  Elles ne peuvent élever comme elles l’auraient voulu leurs enfants qui traînent et vivent en marge d’une société qui ne leur donne plus de modèle. Devenus adultes ils pointent au chômage ou vivent du RSA, ce nouveau modèle social. Triste constat d’un échec sociétal.


 Ceux qui ont eu la chance d’être entourés s’en sortent mieux, ils ont connu autre chose que la débrouille. Et ces mères qui les ont portés plus haut doivent elles aussi être punies pour l’avoir fait ?
Quoi qu’elle fasse, la femme est désignée comme coupable et défavorisée !


Je ne ressens pas la nécessité de suivre le fil de ce monde indigne où l’on nous mène en bateau. Je ne suis pas un mouton qui file doux. Je suis une femme douée de réflexion.
Cette capacité de penser que les gouvernants s’échinent à détruire à grands renforts de grands lessivages de cerveaux. Gavages copieux de téléréalités, quand l’amour est dans le pré, le cervelet devient bouse de vache !


Quant aux enfants leur destin est tracé. De la viande à boucherie pour une prochaine guerre ? Car dénaturer à ce point l’Education Nationale relève d’un dessein affirmé qui perdure et rien dans les programmes éducatifs n’est venu me rassurer.


Il paraît que la zigounette aurait perdu de la longueur dans notre monde asservi par la modernité, le cerveau des bambins irrigué aux pesticides et nourri de guimauve finira par ne plus savoir même à quoi sert ce curieux appendice …


Je ne décolérais pas depuis cinq années de quinquennat inique, mais je constate qu’il ne manque toujours pas de source pour abreuver cette ire.


Je vous demande de bien vouloir étudier de plus près mon propos. Je veux bien moi aussi vous faire un rapport fleuve sur le sujet. Grassement rémunéré, cela va de soi. Mais il aura le mérite d’être dans la réalité du sujet, et absolument pas retoqué de l’œuvre d’un quelconque retoqueur toqué déjà passé par là.
Pas besoin d’être énarque pour réfléchir. Permettez-moi de vous dire qu’en la matière, ce titre constitue même un sérieux handicap. Ma promo c’est celle de la vie et elle vaut bien plus que celle de tous les formatés issus de vos grandes écoles. Je sais, je sais, ne froncez pas du nez, vous en êtes aussi. À chacun sa croix…


Je suis aussi écrivain. Vous me pardonnerez de vous avoir laissé pour mort dans mon livre qui est sorti l’été dernier, mais c’est pour me garder l’opportunité de rebondir. Je garde votre survie possible bien au chaud. Votre challenger, finit, lui, en piteux état. Il le méritait bien. Et puis, le livre a été écrit avant les élections. Un deuxième tome pourrait voir le jour si les évènements m’y poussent, il suffit que vous soyez franchement mauvais. Vous voyez, je suis correcte, votre sort vous appartient !


Je ne vous dis pas le titre, vous ne l’achèterez pas. Il vous faut chercher un peu, comme Vladimir Vladimirovitch Poutine à qui j’ai aussi écrit, pour une toute autre raison. Si vous le voulez, passez donc chez moi ? Il y a toujours des œufs de mes poules pour, à défaut de shampoing, les casser sur le plat...
Ou bien, faites un cadeau à vos ministres, pour Noël ? Je vous promets des moments de bonheur à sa lecture, même si vous êtes pour moi à la droite de la gauche… Allez, je suis aimable. Vous pouvez le commander sur http://www.lesnouveauxpauvres.jimdo.com, je vous en mets 200 ? Le titre commence par 2112 …


Et bien, cher Président, convenez qu’au bout de ce courrier s’est créée une certaine intimité. Je n’attends plus que votre visite sur mon site. Vous n’aurez qu’à mettre un commentaire sous le pseudo de « François le Français pas ordinaire » et l’affaire sera conclue !


En vous souhaitant un bon 8 mars 2013 et un bonjour à Valérie, qui, elle aussi, ne m’a pas répondu, je vous assure de toute mon attention à l’évolution de la situation des femmes. Elles votent et ont une influence considérable sur le vote de leurs maris. Songez-y …


Je ne vous claque pas une bise, ce serait par trop familier. Je vous quitte, avant de vous avoir connu !
Cordialement,

 

                      Eve Zibelyne

 


 

Naturalisation Russe. Lettre ouverte à Vladimir Poutine

Madame Eve Zibelyne                                                                                               Le 4 janvier 2013
Xx xxxxxx xx xx xxxx
Xxxxx Xxxxxxx

                                                                À l’attention de Monsieur Vladimir POUTINE,
                                                                Président de la Fédération de Russie
                                                                Кремль, Москва, Russie, 103073

 


               Cher Monsieur,

 


 C’est avec attention que j’ai suivi la demande de naturalisation de mon confrère artiste, Gérard Dépardieu. Je suis généreuse en disant « confrère », car je ne suis pas actrice, mais auteure. Ceci dit, nous faisons, à ce titre, partie du même monde, celui des saltimbanques.

 

Je me permets donc, au vu de votre grande commisération pour les petits Français que nous sommes, de vous adresser ma propre demande de naturalisation russe. Il est évident que la France est encore moins clémente envers ses petites gens qu’envers ses riches.

 

Je fais partie de la fatidique tranche moyenne qui travaille et paye sans pouvoir broncher, ce qui ne me convient guère. Les gouvernements passent et ponctionnent. Je souhaiterais assez de faire partie des encaisseurs, je vous l’avoue.

 

Aussi, si vous voulez bien m’offrir, ainsi qu’à mon mari bien aimé, la nationalité Russe, et pourquoi pas, une modeste datcha pour découvrir votre beau pays, je vous en saurai grâce.
Je pourrais écrire sur l’âme Russe, que je ne connais qu’à travers Dostoïevski. Les temps ont dû changer, depuis. D’ailleurs, pour donner un peu de sel à ma demande, et la France ne possédant pas de mines dignes de ce nom, je vous écris sous mon nom d’auteur.

 

Je ne peux résister à publier ce courrier en lettre ouverte pour qu’il ne soit pas lettre morte, et ne souhaite pas être importunée par d’autres pays en mal de ressortissants. Ils pourraient venir me proposer de résider chez eux, au soleil, sous les tropiques. La Vodka y serait tiède…

 

Quant à vous, cher Monsieur Poutine, je ne voudrais pas bouder votre plaisir de mener une enquête, somme toute, sommaire, car mon adresse est facile à trouver. Au pire, vous pouvez demander à Gérard de passer me voir ? Il a comme moi la réputation d’avoir une grande gueule, chacun à notre manière, s’entend.


Vous savez, il est rare de rencontrer un correspondant d’envergure qui s’assume et réponde. À vrai dire, ça ne m’est jamais arrivé. Les sous-fifres ne font jamais parvenir les courriers aux intéressés. Serait-ce d’ailleurs pour cette raison que la France ne va pas bien ?


Alors, cher Président, la plume est dans votre camp !

 

Je vous prie d’accepter tous mes vœux de réussite en cette nouvelle année, qu’elle vous soit faste, à vous et aux vôtres, comme je souhaite qu’elle le soit pour moi et pour les miens.

 

Avec toute ma considération et mon sourire,

 

Eve Zibelyne

APPEL À LA DÉSOBÉISSANCE CIVIQUE ! Sortez la farine ! Prenez votre Repos Sanitaire Actif !

 


Le décret de loi miracle est paru sur les retraites est paru ! Iniquité totale, poudre aux yeux, usine à gazer les innocentes et les naïves !


Les fameux trimestres supplémentaires accordés aux femmes, aux chômeurs-es, et pour maladie, maternité, accident du travail ne sont que poudre aux yeux ! Peu en bénéficieront…
En effet, ils ne sont pas cumulables sur la durée de la carrière, mais pris séparément, année par année, dans la limite de 4 par an.
Une femme qui a travaillé, « fatal error »… valide généralement son année civile même en étant en maternité, car la validation se fait sur la somme cotisée et non sur les trimestres civils. L’assurée rassurée en sera pour ses frais au moment de demander ses droits à retraite…

 

 

Un utérus: trois enfants, une balafre, et notre peau en prime ?

 


Exemple :

 


Vous avez travaillé en 1985. Vous avez gagné 45.000 francs. Vous avez eu 2 trimestres de maladie.
Ils passeront à la trappe, ne croyez pas qu’ils vont s’ajouter à vos trimestres cotisés pour rallonger votre carrière. Non. Les 45.000 francs valident 4 trimestres. Rien ne se rajoutera.


Vous avez accouché en 1987. Vous avez gagné 62.000 francs. Vous avez 2 trimestres de maternité.
Idem. Vote salaire a validé 4 trimestres, vous n’aurez rien de plus. Ne croyez pas que la maternité vous donne des droits supplémentaires, elle ne fait que vous en enlever… Vous n’avez aucun droit, car vous avez travaillé. De plus, votre salaire annuel moyen a baissé et fera baisser votre calcul de retraite, c’est idiot, non ?


Vous avez eu des cotisations DNA pour prise de congé parental de fin 1987 à août 1989.
Vous avez gagné 63.000 francs en 1987. Vous avez 4 trimestres validés par votre salaire.
En 1988 vous n’aurez rien qui compte pour le départ à 60 ans. Les cotisations de la CAF comptent pour du beurre, vous aussi !
Idem en 1989. Vous aurez perdu deux ans pour votre retraite en croyant être protégée par les cotisations DNA. Vous rêviez ? Ils en sont fort aises ! Pleurez maintenant, vous partirez à 62 ans ! Avec 8 trimestres en moins, aucune chance…


Il en va de même pour le chômage et la maladie. Si vous avez vos salaires qui valident 4 trimestres, votre chômage ou vos trimestres maladie de l’année ne comptent pas.

 

Si les hommes sont concernés, ils le sont beaucoup moins que nous, ils n’ont pas eu d’interruption pour grossesse. Nous si, et elles nous sont reniées dans la réalité.


Alors à toutes les femmes qui vont se faire rouler dans la farine, joignez le geste à la pensée lors des meetings du Parti Socialiste. Refaites le geste auguste du semeur et poudrez les menteurs à la gueule enfarinée !
Plutôt que de faire des gâteaux, sortez Francine des placards et faites savoir ce que vous pensez des esbroufeurs qui méprisent les femmes !
Battez-vous pour faire reconnaître votre situation !
Validation de tous les trimestres qui relèvent de la maternité !

Sinon, chômez sur le tas pour celles qui le peuvent !

Soyez malades !
Vivez pour VOUS, enfin !


Femmes, Hommes
Apprenez à gérer votre activité et vos « congés maladie » pour faire pression sur le gouvernement!
Consultez le barème des salaires pour valider vos 4 trimestres cotisés annuels ! Ils sont acquis ?

Faites la révision de fin d’année !

Soignez vos bobos pendant que vous en avez encore le droit !
Prenez un trimestre au chaud pour les fêtes !

En plus vous paierez moins d’impôts… Disons que vous vous octroyez le

RSA (Repos Sanitaire Actif)

 de ceux qui travaillent trop pour des prunes !

Zibelyne le 5 juillet 2012

 

Message à Marisol Touraine sur Face book le 5 juillet 2012

 

Bonsoir, il faudrait prendre le problème dans le bon sens. Vous laissez les femmes au boulot jusqu'à 62 et 67 ans sans aucun scrupule. J'ai lu le décret de fond en comble ce matin. C'est une mystification. Peu auront droit à ces petits trimestres insignifiants. Pas celles qui ont eu plusieurs enfants et qui ont travaillé. (voir sur mon mur) Pas celles qui ont écouté les sirènes de gauche de l'époque Miterrand (moi) et ont pris du congé parental pour laisser la place aux jeunes. Il compte pour 0 pour partir à 60 ans. Les femmes sont spoliées, déconsidérées, humiliées ! Les soignerez-vous lorsque cette masse sera malade ou comtez-vous les laisser mourir ? J'incite toutes les femmes qui le pourront à gréver sur le tas de 60 à 62 ans en signe de protestation. Fini la rentabilité sur le dos des vaches à lait! Pour moi ce décret est une insulte. Mais, comme d'habitude, vous ne lirez pas ce qui est écrit ici, et vous ne répondrez pas. Vous ne répondez jamais, et vos employés à la lecture non plus. Comment voulez-vous qu'on ne se rebiffe pas, même si on est de gauche ? A 62 ans j'aurai 207 trimestres, dont 8 de congé parental qui m'empêchent de partir, comme des milliers d'autres femmes qui ne s'en doutent pas et le sauront au pied du mur quand on leur refusera la retraite. Je refuse d'accepter sans rien dire et je me dresserai contre l'iniquité. Quant à l'égalité hommes/femmes, n'en parlons pas, elle est bafouée et ne signifie rien. Sauf au gouvernement où on est en retraite tôt et surpayée ?  La duperie prend tout son sens quand elle provient de son camp, mais elle ne porte pas chance. J'ai six longues années de bagarre en perspective mais jamais je ne baisserai les bras. Je ne donnerai pas ma peau pour sauver un système que je n'ai pas détruit. Je prône le RSA Repos Sanitaire Actif au travail ! Croyez-vous vraiment qu'on va se donner au travail comme ça ? Vous rêvez. Nous coûterons cher à la rentabilité, en santé et autres broutilles pour compenser le manque de respect que vous nous opposez.

Faut-il prendre des résolutions de début d’année ?

 

Pourquoi changerions-nous de peau tous les premiers de l’an ?

Pour constater à chaque fois que l’on n’a pas su, l’an passé, respecter nos engagements ?

C’est un constat d’échec.

 

Les bonnes résolutions sont pernicieuses et vicieuses comme des punaises.

Du style d’enfoncer le dard là où ça fait mal.

 

Je n’ai pas arrêté de fumer.

Je n’ai pas arrêté de boire

Je n’ai pas arrêté de manger…

 

Ca donne ça :

 

J’achète des patchs et des gommes : je vais engraisser les laboratoires

Je me mets au Schweppes : flûte, c’est l’Etat que j’engraisse avec la taxe sur les sodas

Je suis trop grosse : je vais engraisser les marchands de soupe chimiques light

 

Et flop, j’aurai craqué du fric pour me ruer ensuite sur tout ce dont je me serais privée.

 

Alors vraiment, je vais rester avec mes petites rondeurs, et je picolerai en toute sérénité mon petit verre de rosé. La cigarette ? Je l’ai abandonnée sans trucs bidules il y a quelques années et les mégots se sont tous collés sur mes hanches. Comme ça pue du bec quand on fume, je parfumerai mon haleine d’épices et de bons vins, comme à l’habitude.

 

Je n’engraisserai que moi, avec du gewurztraminer, des jambonneaux farcis de foie gras, les œufs frais de mes poules et les légumes de mon jardin.

 

Je ferai ce que j’ai envie de faire, quand j’en ai envie.

J’écrirai sur tout et sur rien, car le rien est immense.

J’observerai l’activité sismique de nos politiques.

J’ironiserai sur leurs tares nombreuses si ça me chante.

 

Mais si j’avais un seul vœu à faire, à défaut de résolution, et ce vœu je le fais chaque jour avec ferveur, c’est que le troll, le nabot, le bouffon ridicule quitte la scène pour toujours.

 

Son départ serait à la fois un cadeau de fête des mères ; cadeau d’anniversaire, cadeau de Noël. Une chance, car en matière de cadeaux ça devient difficile. Allez, je conserve celui de la Saint Valentin.

 

Alors faisons le vœu ensemble d’un même élan, fermons les yeux et pensons très fort ce mot : DEHORS !

Et sourions à la vie dont nous faisons partie pour construire un an neuf sans échecs inutiles, avec à l’esprit la clairvoyance pour ne plus laisser faire ce qui nous a été fait.

 

Zibelyne le 3 janvier 2012