Réfugiés en salade

Cela fait bien longtemps que je ne suis pas passée ici... je laisse un texte et une image dans l'onglet "Coups de gueule", un peu d'ironie mordante ? 

Dimanche 27 septembre, salon à Veigné ! Animation coloriages avec Zibelyne !

Zibelyne et Monty-Petons étaient au Vieux Chapus, l'image a tenu ses promesses !

La fête de la musique approche ! 


Le 21 juin, Monty-Petons Publications sera à Cormery avec, devant le foyer, une animation enfants.

Dessins et coloriages en accès gratuit.


Jeux, pêche à la ligne, payants, au bénéfice de l'association. Une part sera dédiée au financement de la sonorisation de la fête, aussi, venez jouer !

Demain, 7 juin, je serai au Salon du livre au bord du Cher, à Larcay, avec Monty-Petons Publications et une animation enfants : dessins, découpages, coloriages, masques, lecture de contes...

Après mes trois sorties simultanées chez Monty-Petons Publications : Beeman, Craminor et Le Monstre de l'abbaye, je tiens en main le BAT de Monsougris et les sorcières de Saint-Georges ! 

Dernière relecture soignée avant de le mettre en ligne, Monsougris, j'y tiens plus que tout ! 

Tous mes vœux pour cette année qui commence sous le soleil !

Nouveauté

Après "Les Tailleurs", une nouvelle d'été, Eve Zibelyne sort "La princesse qui ne pétait point - à la ligne"chez Monty-Petons Publications. Un mini prix de 2 euros, mini format caustique pour adultes, avant de passer à l'enfance, bientôt, avec "Le Prince Cochon" qui est en cours de réalisation, toujours chez montypetonspublications.wordpress.com.

 

"Le prince cochon", écrit sur les idées et dessins d'un groupe d'enfants animé par Zibelyne, sera en format A4 illustré et sortira pour Noël, si ce n'est avant ? 

jeu.

01

mai

2014

Nouvelle publication chez Monty-Petons Publications

"Folies" sort en ce début mai dans la Collection Petits Formats de Monty-Petons Publications.

 

Un 62 pages, du cousu main ! Ce premier ouvrage chez MPP sera numéroté et dédicacé de mon empreinte.

 

Appelez-moi Cousette, il sera entièrement réalisé à la main. Tiens, si j'y glissais une goutte de sang frais pour coller au sujet, pff...

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jeu.

20

févr.

2014

Nouvelle parution !

Le Chausson Meurtrier est paru aux Editions Le Huchet d'or.

 

Un livre pour frémir et rire, de 8 à 77 ans ! Des dessins en noir et blanc, ceux de Zib, cinq histoires savoureuses à distiller le soir...

 

.2.45 de frais de port et 13 euros le bouquin pour une dédicace, sinon, passez à la maison !

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ven.

07

févr.

2014

Café de la ville à Montrésor

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ven.

07

févr.

2014

Après-midi littéraire à Montrésor

Eve Zibelyne est au Café de la ville de Montrésor à 15 h aujourd'hui. Jocelyne vous accueille pour des après-midi littéraires très appréciés dans la convivialité de ce joli petit coin qui est répertorié au nombre des plus beaux villages de France !

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mer.

15

janv.

2014

Semaine des peaux de banane !

Nous sommes gâtés ! Les avatars sexuels de la présidence passant avant tout, on nous fait avaler des couleuvres en douceur. Bon début d'année politique pourrie, rien ne change ! L'un remplace l'autre et ne vaut pas mieux. Lisez l'onglet "Coups de gueule" pour voir la vie en noir !

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jeu.

19

déc.

2013

Trois nouvelles "Folies" en ligne

Cliquez sur l'onglet Folies pour découvrir l'horreur ordinaire...

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jeu.

12

déc.

2013

Nouvelle parution, nouvelle revue !

Bientôt sur http://www.absinthemag.com/

Un nouveau texte de la Zib sur "Enchantement 4" chez Absinthe, littérature de l'imaginaire. Sortie ce mois-ci !

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lun.

07

oct.

2013

COHUES

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ven.

20

sept.

2013

Gag

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ven.

20

sept.

2013

Dimanche, salon du livre à Veigné

Dimanche 22 septembre, le soleil nous attend au Moulin de Veigné dès 9 heures pour un salon du livre dans un décor magnifique.

J'y serai sous la bannière de Signature-Touraine avec mes sept livres, des bonbons et de la bonne humeur !

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mer.

05

juin

2013

Petite Moule

J'ai signé et envoyé le contrat de Petite Moule, un livre illustré pour les 3-5 ans à plus, en version bilingue français-anglais chez Angel Publications !

Ecriture et dessins de la Zib, et derrière, Angel qui met tout ça bien à sa place, ça bosse dur ! 

 

Il y en aura d'autres, encore des surprises à venir !

 

C'est tout nouveau pour moi de passer de l'auto publication au contrat d'éditeur, mais j'étais bien joyeuse de poster l'enveloppe !

 

Je vous promets de rester chez les petits, mais de ne pas oublier les grands et de ranger ma tête sur la table de nuit chaque soir pour ne pas la perdre le matin !

 

Pour l'heure, derniers rayons du soleil, j'arrive !

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dim.

28

avril

2013

Journée rencontres et dédicaces à Loches

Expérience intéressante hier, 27 avril 2013. Journée dédicace au Super U de Loches, dans la valse des caddys emplis de victuailles ou de plants de fleurs, de tomates, de sacs de terreau…


Un public certes, peu réceptif, préoccupé par bien d’autres choses, intrigué parfois par cette étrange troupe hétéroclite d’une vingtaine d’auteurs alignés face aux caisses.
Le supermarché n’est pas l’endroit rêvé pour faire des ventes, mais cette relative quiétude dans l’attente laisse toute latitude pour échanger entre nous.

 

Les expériences partagées offrent une grande richesse de par la diversité des parcours et des connaissances. J’ai apprécié cette communication avec les auteurs présents à ma table. C’est réconfortant. Ce contact physique permet un véritable échange. Échanger sans même, pour ma part, s’être lus, dégagés de toute contingence d’inféodation les uns aux autres, c’est un véritable plaisir que je renouvellerai de bon cœur !

 

Merci à Odile et Hugues, qui organisent ces manifestations sous la bannière de Signature Touraine !

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ven.

19

avril

2013

Dédicace avec Signature Touraine

Communiqué de presse/18/4/2013

 

Signature Touraine dans la galerie de Super U à Loches

 

Samedi 27 avril, toute la journée, Signature Touraine et Super U afficheront une ambition commune : faire mieux connaître les écrivains de Touraine.

 

Une première ! Samedi 27 avril, une vingtaine d’auteurs de romans, de nouvelles, de policiers
ou d’ouvrages historiques s’installeront tout au long de la galerie du centre commercial Super
U. L’espace culturel de l’enseigne les invite, et signe ainsi une animation tout à fait innovante.
Pour sa part, en allant à la rencontre du public - et à quelques semaines de la Fête des mères…
- l’association Signature Touraine n’en est pas à son coup d’essai : Marché de Noël du livre à
Loches, présence dans de nombreux points de vente, librairies et manifestations de la région.
Son site internet (www.signature-touraine.fr) affiche la centaine d’auteurs adhérents et leurs
ouvrages. Signature Touraine, née dans le Lochois en 2009, accueille tous les auteurs et
éditeurs qui ont un lien avec la Touraine. Objectif : mener des actions de promotion sous la
fière identité « Touraine ».

 

100 titres à feuilleter

 

Non loin du rayon librairie de Super U, et carrément sur le chemin des caddies, les échanges
iront sans doute bon train avec les incontournables auteurs lochois Bernard Briais et Pascal
Dubrisay, spécialistes de l’histoire et du patrimoine, aux côtés de l’auteur d’un thriller Bruno
Mastin, de Ciran, d’Olivier D’Orsay, de Perrusson. Viendront en voisins le romancier Yanick
Antigny, de Descartes, la passionnée d’histoire locale Josiane Mellier-Bruneau, de Genillé,
l’ancien prof de lettres devenu romancier Georges Cuvier ainsi qu’Eve Zibelyne, poète,
romancière, essayiste, tous deux de Cormery. Irène Turbeaux arrivera de St-Martin-le-Beau
pour raconter une belle histoire d’amour et sans doute ses voyages, Pascal Jubin, de Limeray,
présentera ses « marraines de guerre » et la vie de ses voisins d’enfance. Carène Wood,
l’Amboisienne qui vit la moitié de l’année en Nouvelle-Zélande, alignera ses nombreux
ouvrages, cuisine, poésie, essais. Une brochette de Tourangeaux s’est annoncée : Geneviève
Breuil et ses Mémoires, romans et poésies, Christian Thevenot et l’Histoire dont un « Foulque
Nerra », Françoise Ribera, peintre et poète, aura tout juste reçu les premiers exemplaires de sa
drôle de publication « Les perles de l’Hôtesse ». Jean-Pierre Barré, né à Neuvy-le-Roi,
débarquera d’Onzain où il réside et écrit. Venu de Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré,
président de Signature Touraine, sera entouré de ses vice-présidents, les chambourgeois Odile
Ménard et Patrick Binet. Sur les tables, après avoir sacrifié à l’approvisionnement des
nourritures terrestres pour le week-end, les consommateurs pourront se nourrir l’esprit d’une
centaine de titres que les auteurs auront grand plaisir à dédicacer.

 

Samedi 27 avril, 10/18h, Galerie commerciale de Super U, les Bournais, Loches

 

Contact :

contact@signature-touraine.fr

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jeu.

07

mars

2013

Challenge Stephen King 2013

Cliquez sur ce lien http://bouquinovore.blogspot.fr/p/challenge-stephen-king-2013.html et participez chez Le Bouquinovore !

 

Le dernier Stephen King est en jeu...

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jeu.

07

mars

2013

L'actu de la semaine

Eve Zibelyne dans La Renaissance Lochoise
Un bon article de Jean-Philippe Quinnery !
RL 6 mars 2013.pdf
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mar.

05

mars

2013

La Renaissance Lochoise. Article

Demain 6 mars, achetez La Renaissance Lochoise !

 

Vous m'y verrez en page 6 au-dessus de Raymonde, la centenaire de Reignac qui Puygibaute, et du label charcutier de Stéphane de Chambourg qui rillonne.

La vallée de l'Indre à l'honneur sur trois générations. Souhaitons que j'atteigne un jour l'âge de Raymonde !

 

Comme je prends un bon quart de page, vous ne pouvez pas me rater. Je remercie mon interlocuteur pour cette interview, il a fidèlement retranscrit l'esprit de mon esprit !

 

Et, Lochois, n'oubliez pas ! 2112 La vengeance du cochon d'Inde se passe à Cormery, près de chez vous et de chez la Maria Bodin... (En vente à la Maison de la Presse de Cormery)

 

 

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mar.

05

mars

2013

C'est bientôt le 8 mars, journée internationale des femmes !

Je serai au Centre de vie du Sanitas (face au Palais des Sports) 10 place neuve à Tours, à l'occasion du 8 mars, journée internationale des femmes.

 

Le thème de cette journée : Ensemble, libérons-nous du sexisme, cassons les clichés !

 

Entrée libre à partie de 14 h. J'y serai avec mes livres ! Venez nombreuses et nombreux.

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ven.

01

févr.

2013

Mon dernier discours à Christian Briand

Christian est parti hier, dans le vent. Je crois qu'il n'était pas parti avant. Avant ces cendres répandues, qui marquent la fin du bal. Christian, tu restes sur le piano à nous regarder, je te vois !

 

 

À Christian, notre ami qui nous a fait la belle, comme ça, une pirouette dans l’au-delà, sans emporter l’indispensable… Nous l’avons aujourd’hui porté : un bon vin doublé d’un pâté, car un épicurien ne peut s’esbigner sans besace bien remplie.
N’oublions pas le fromage, morceau de roi s’il en est ! Car si l’homme, par nature, est volage, toujours il adorera le parfum de l’Époisses, le goûtu d’un Vieux Lille et le sauvage d’un Saint-Maure, oublié !
Christian, tu as en dette envers nous. À courir droit devant, on oublie ses arrières. Voici que tu nous laisses, là, comme de vieilles chaussettes ! Mais c’était oublier que tes amis, les vrais, ne te laisseraient pas éclipser la lumière de tes yeux, ni ton sourire joyeux. Nous en sommes dépositaires, et nous les garderons, là, bien au creux de nos cœurs.
Tu n’as pas eu vie facile. Les hérauts n’ont pas claironné de canton en canton d’illusoires sagas. Non. Tu as choisi la voie qui était tienne, loin des vanités, et proche de la vérité. Rares sont ceux qui savent toucher du doigt l’essence de ce qui est. Tu étais de ceux-là, et en ce sens, ton absence n’est pas vaine.
La richesse du cœur est un vaisseau qui traverse les temps. J’espère me retrouver un jour à son bord, pour qu’autour d’une table nous devisions gaiement, autour de bonne chère et d’un verre de bon vin.
Là, à l’irisé qui enfle sous le roulis cristallin, au travers du carmin qui fleure bon le tanin, nous partagerons le pain, mais délaisserons le Boursin !
Je ne sais pas quand la barque nous y mènera, mais au pays des fantastiques, des bourlingueurs de la vie, nous serons avec toi ! Garde un fauteuil pour Maryse, et pour ceux qui, déjà, te manquent. On arrive, Christian, on arrive !
Le temps, là-bas, a cessé de courir. Nous, petites fourmis, avons encore moult choses à bâtir… Alors, bon voyage, Christian, nous ne serons jamais loin.

 

Zibelyne le 29 janvier 2013

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mer.

30

janv.

2013

2 nouvelles publications chez BoD !

Je viens de mettre le dernier clic à deux nouveaux livres !

 

Les Recettes Culicoquinaires et Le complexe du Q seront disponibles dans les catalogues Amazon, Decitre et Chapitre.com, début février.

 

Enfin ! Pari tenu, j'ai fini dans les temps... Je voulais boucler avant la fin du mois, ouf, c'est fait !

 

Il reste à faire les contes du Chausson Meurtrier, et Monsougris pour le meilleur ! (et le plus long à corriger)

 

Je vais reprendre mon activité sur ipagination et sur Plume de poésies, tranquillou, car il reste beaucoup à faire, mais je suis contente ! Le complexe du K attendait depuis une année...

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mar.

29

janv.

2013

Pensée

Celle lune est bien mauvaise. Une pensée pour Renée qui vient de perdre son père. Je l'embrasse affectueusement.

Stop ! La boucle est bouclée. C'est, pour ma part, le troisième décès de janvier. Jean, Christian, et ton papa, Renée.

Janvier tire à se fin, certes, mais je décide d'autorité que la boucle vaut pour l'année !

Le printemps viendra laver les chagrins et le soleil brillera dans les coeurs ! J'ai dit !

Qu'il en soit ainsi.

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sam.

26

janv.

2013

Hommage

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lun.

21

janv.

2013

Dimanche blanc

Un réveil sous la neige, que demander de mieux ?

Mon doigt s'est enfoncé jusqu'à la garde dans la ouate. Cela m'a permis de savoir que mon index mesure sept cm...

Opération bambou ! Ils ployaient sous le poids de l'épaisse couche blanche accumulée par le vent. Un vif chatouillis leur a redonné vigueur et couleur. Le canisse a chu, brisé. Las, il faudra, cette fois, le remplacer.

Ce soir, il ne reste plus que quelques blancheurs éparses. La pluie a pris place, légère et fugitive, portée par les vents égarés de l'Atlantique. Le petit bonhommme a perdu sa tête.

Mais, rien n'est perdu ! La retrouvera-t-il jeudi, ou bien vendredi ?

Les flocons coquins repasseront orner la terre boueuse d'hermine délicate. Je regarde le ciel...

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jeu.

17

janv.

2013

Carine

C'est avec joie que j'ai passé la journée d'hier et celle d'aujourd'hui ! Carine, ma copine !

Notre copine emberlificotée de tuyaux, va bien. Le 14 au soir, j'avais une grosse boule d'angoisse et les joues mouillées au matin du 15. Nous sommes le 17, mon moisniversaire et ça roule !

La vie est belle, bonne nuit aux poulettes et à leurs fans !

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ven.

04

janv.

2013

Monsougris et les éditeurs, ah, ah !

C'est amusant ! Monsougris était hier devant ma porte et ma copine Lolo vient d'y faire un tour... Désolée, je vais commencer à travailler sur le manuscrit, j'en ai enlevé beaucoup.

Néanmoins, j'ai laissé le 46... Lolo me dit que je devrais le remanier pour que les éditeurs l'acceptent.

Elle me le conseille..., sachant que je ne le ferai pas.

Tu as raison ma belle, ah, ah !

Les éditeurs ? Je ne compte plus sur cette race étrange qui vit du fruit des éructations de son nombrilisme. Je n'irai pas taper aux portes de personnes qui se fichent des auteurs comme d'une guigne. Je l'ai fait une fois. Cela m'a suffi.

Oui, il y en a des bons, mais je ne les connais pas.

Monsougris ? Je vais le corriger, le bichonner et le publier chez Bod ou chez Lulu.com. Mais je ne courrai pas le monde en quête de reconnaissance illusoire et de censure, désolée ma copine...

Si les éditeurs s'intéressaient au fruit de notre travail, ça se saurait !

Merci à ceux qui passent de me donner un avis sur l'épisode 46, pour faire plaisir à Lolo !

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dim.

30

déc.

2012

Nouveau texte

C'est la Mère Michelle qui a perdu son chat... Une toute autre histoire, dans l'onglet "Textes prose et poésie" !

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lun.

17

déc.

2012

C'est mon anniversaire !

Merci à mes amis qui m'ont souhaité mon anniversaire sur FB, twitter, ou par mail !

 

Mon lutin préféré s'est bien occupé de moi et le soleil brille ! Je découvre que deux de mes livres sont en vente sur chapitre.com, surprise ! Le rosier devant la fenêtre me tend ses boutons dans le vent. La vie est belle, j'entame la journée !

Bisous, un éternuement de saison passe, mais je vais mieux, un autre bisou à tous et joyeuses fêtes !

 

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mar.

27

nov.

2012

Une pensée pour mes amies

Mes copines chéries qui traversent une période difficile, cette goutte d'eau est pour vous. Elle est encore fraîche, et symbolise tout le bonheur que je vous souhaite. Je vous donne un sourire et vous envoie une brassée de bisous.

 

Bois

 

Le bonheur est simple comme une goutte d’eau

Qui ruisselle sur ton front.

Elle hésite, s’arrête sur le bout de ton nez.

Ta langue, instinctive s’étire, se retire

Et happe l’aventureuse, la goûte, s’en repaît.

Elle glisse en toi et t’inonde de félicité,

Son parfum voluptueux scelle de son sceau

Tes papilles enivrées.

Goûte sans crainte la goutte,

Elle te donne vie.

Bois à la coupe du bonheur,

Car l’assoiffée erre sans fin.

Mon amie, bois. Au bonheur

Tu le dois.

 

Zibelyne le 26 novembre 2007

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lun.

19

nov.

2012

Le bal à la page Libertin

Le saviez-vous déjà ? Hi, hi...

 

J'avais été sélectionnée pour le concours du Livre en tête, nominée donc pour participer au Bal à la page Libertin du 17 novembre 2012.

Si je n'ai emporté ni le prix, ni le droit de monter sur le podium avec Katsuni et Monsieur Pivot, j'ai eu le plaisir d'échanger quelques mots avec eux, et de passer une excellente soirée !

J'ai découvert avec surprise et naïveté... que des auteurs se targuent de publier nombre de nouvelles en se contentant... d'en changer les données au gré des concours ! C'est comme la soupe de saison, les pommes de terre pour la base, et selon saison, on change le poireau par un poivron !

Mercantilisme désolant, tout ça pour gagner le droit de penser qu'on est reconnu ?

Comme dit Monsieur Pivot, « Vous prenez du plaisir à écrire ? » Moi, oui, même si je reste une illustre inconnue, na !

Dire que je n'avais pas sur moi les Contes de Pet Rot qui vient d'arriver, ce matin ! J'aurais eu matière à rire...

 

Super week-end !

 

 Je remercie Les Livreurs pour cette invitation, et pour leur prestation sur scène !

 

Les photos de cette soirée sont dans l'onglet "Mes photos".

 

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jeu.

08

nov.

2012

Sélection pour le concours du prix Livres en tête

Je suis invitée au Bal à la Page Libertin du festival Livres en tête le 17 novembre ou Bernard Pivot et Katsuni viendront remettre le prix au lauréat...

J'irai donc au réfectoire des cordeliers pour cette soirée, une grande première pour moi !

Je dois cette sélection à une amie que je dois citer, Euonimus, qui m'a suggéré de participer à ce concours.

Merci Euonimus !

Je n'ai qu'une place, je ne pourrai pas t'emmener, mais je penserai à toi en penêtrant dans l'antre des loups !

Paris me voit beaucoup, en ce moment...

 

Je suis encore étonnée... et je ne sais pas vraiment où je vais !

 

Une Zibelyne, ça se faufile partout, ou pas ?

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ven.

12

oct.

2012

Croisière Slurp !


Ce texte est en réponse au verdict de cette nuit sur les tournantes. 4 condamnations mineures et 10 acquittements. Autant dire, l’absolution.

 

 

Ils sont partis cent. Cent gamins des cités désargentées de Blue Sky, qui n’a de bleu, que le nom. Les services sociaux les ont soigneusement choisis, au grand dam des familles ulcérées. Les dés du grand jeu sont toujours pipés, mais là, ils avaient abusé. J’avais accompagné les gagnants de la loterie au point ZLOC, Zone de Localisation des Oubliés de la Cité. Ils avaient gagné un grand voyage. Le premier voyage interstellaire à bord de la fusée SLURP. Une petite merveille de technologie offerte par Mac Beurk en hommage à ces jeunes désœuvrés qui luttaient pour s’en sortir. Un vol initiatique avec un séjour à Blue Lagon, la base balnéaire sidérale de Mac Beurk.
Je savais bien, moi, qu’ils s’en fichaient bien de s’en sortir ! Des loups, des violeurs, des assassins de grand-mères qui vivaient impunément aux dépens de tous !
— Quoi ? Ils ont sélectionné la vermine, tous les loosers, tous les bandits du quartier ! Vitupérait la concierge du Z230, dépitée.
Les autres gosses, ceux qui restaient, ont serré les poings, mais ils n’ont pas bronché. Un mot de trop et la lame d’un rasoir leur trancherait la gorge. La municipalité, conciliante, leur a offert une semaine au bord de la mer, à Neuville les Flots, dans la Manche brumeuse. Piètre consolation…
Les cent voyous se sont chamaillés pour entrer dans la fusée. Le premier voyage interstellaire est pour eux ! À leur retour, le quartier sera à leurs pieds…
Ils se sont installés, bien rangés comme des sardines dans cette méga boîte de conserve. Les propulseurs enclenchés, ils se sont vomis dessus, enfin, les uns sur les autres, en bons dégueulasses.
La Terre s’est éloignée avant même qu’ils ne regardent par les hublots maculés de ketchup et de frites de chez Mac-Beurk. Le noir s’est installé dehors, dans cette nuit intersidérale. L’hôtesse du bord est arrivée, petite malingre sèche pas très jolie. Les quolibets ont fusé immédiatement.
— Ils ont embauché un squelette ! Eh ! squelette, dis nous qui t’a sucé le sang pour être si moche !
— T’as perdu la langue ?
— Eh ! T’ as perdu tes ch’veux ? Balayette d’escalier à ratiches ! Même pas la peine d’y toucher, la morue est desséchée…
La grossièreté des loosers n’a pas ému la demoiselle. Imperturbable, elle a distribué des linges humides, doux et chauds, pour nettoyer les vomissures abjectes des adolescents pubères. Ils l’ont prise en photo de leur portable, pour la montrer aux copains en rentrant. Ils ont accumulé grossièreté sur grossièreté salace avant de sombrer dans un profond sommeil.
La fusée intersidérale n’a pas pour autant arrêté sa course. Le voyage doit durer une semaine. Deux nuits avant atterrir sur Blue Lagon, deux pour revenir, ils ne passeraient que trois jours sur la petite planète balnéaire. La nuit a duré deux nuits. Les linges étaient imbibés de somnorol, une drogue douce, habituellement… Leur sommeil a été entrecoupé de cauchemars étranges et de hurlements d’enfants égarés. La fusée n’a pas pour autant arrêté sa course. Le troisième jour s’est levé sur les écrans de leur vie.
Les cent se sont réveillés au matin du troisième jour, endoloris et courbaturés, pour certains, épuisés. Surpris et anxieux soudain, ils ont réalisé qu’ils n’étaient plus dans la même cabine. Ils ont été amenés dans un tube blanc, éblouissant. Sans doute, cette drôle de lumière phosphorée qui irradie sur les parois coniques ? Plus de sièges, mais des nids. Des nids en alvéoles, moulés dans la coque. Leurs vêtements ont été enlevés. Des pansements sont collés sur leur peau, ça colle un peu, sucré, mais ils ne portent pas de traces de blessures. On les a laissés nus dans la moiteur sans hublot de l’habitacle… fermé ? Pas de porte, nulle ouverture, ils sont prisonniers !
Les rêves nocturnes ont refait surface et les frimeurs ont peur. Une musique et une voix off ont tôt fait de les rasséréner.
— Nous atterrirons sur Blue Lagon dans deux heures. Vous avez dormi durant vingt et une heures. Le petit déjeuner vous sera apporté dans quelques minutes. Ensuite, vous revêtirez vos tenues neuves pour l’abordage.
Les gamins ont oublié leur affligeante nudité devant le pantagruélique petit déjeuner. Ils ont bu sans broncher le jus d’orange au goût métallique des gobelets. Ils ont avalé les pains au chocolat cartonnés et les fruits mous ; les Chamallows en plastique et les sandwichs gorgés de mayonnaise saumâtre. Ils ont fait leurs besoins dans l’unique cuvette commune, le derrière lavé par les jets à rouleaux.
La jeune fille sèche est venue leur apporter des chaussons de corde et leur paquetage. Ils ont bien ri quand ils ont enfilé leurs tenues moulantes et bigarrées. De drôles de tenues, pourvues de tuyaux en caoutchouc. Elle, elle a subi de nouvelles bordées d’injures avec un sourire figé. Ils ont enfilé leur appendice masculin dans le tuyau correspondant, sans se demander à quel usage seraient destinés les autres. Ils ont paradé, outranciers, dans cette parade nuptiale de l’oiseau en rut, orange et bleu, cancres rutilants.
La décélération brutale les a couchés dans leur nid, hébétés.
— Blue Lagon, Blue Lagon ! Vous avez atteint votre destination finale. Nous allons faire le plein de glucocon. Préparez-vous à l’abordage.
— L’abordage ? On ne dit pas atterrissage ? Questionne un des plus finauds.
Quatre-vingt-dix-neuf rires sarcastiques lui répondent. Surgies de nulle part, des mains les sanglent, sorties du néant. Blanches et plastiquées, moulées comme si elles appartenaient à la coque du vaisseau, elles se referment autour de leur taille, solidement imbriquées.
— Marrant ! Hé, les mecs ! Vous avez vu ça ?
— Ouais ! C’est louche quand même… La voix tremble un peu. Toujours le même qui se pose des questions.
La fusée se pose dans un vacarme assourdissant. Les cent n’ont rien vu, mais ils ont entendu les rétrofusées latérales freiner la course de la fusée. Les vérins chassent l’air pour ouvrir les portes. La capsule ovoïdoconique se détache, propulsée au sol. Elle roule sur elle-même et se stabilise sur son lest. Les garçons ont été protégés par d’autres mains, plus chatouilleuses, venues leur arrimer la tête.
La jeune fille sèche s’est détachée dans l’ouverture du tube, avec son sourire énigmatique figé. La voix off diffuse encore des informations.
— Blue Lagon, Blue Lagon ! Préparez-vous à l’abordage…
— Cause toujours ! Et si on nous laissait descendre ? Quand je vais t’aborder, tu vas comprendre ce que ça veut dire !
Les rires se sont faits pâles. Les mains blanches n’ont pas desserré leur pression, soudées autour de leur corps. Les voyous de quartier n’en mènent pas large. Un crissement. La capsule s’est ouverte comme une boite de conserve. Le couvercle s’enroule en frisant comme une anglaise.
Ravis, les hâbleurs ont poussé force cris et onomatopées censés exprimer leur satisfaction. La morue sèche sourit toujours, fermement campée sur ses jambes grêles.
Blue Lagon, Blue Lagon ! Préparez-vous à l’abordage…
Des cris ! Les mains ont enserré les membres des cent de Blue Sky. Ficelés, saucissonnés, ils ont crié, de rage et d’impuissance.
Une volée de cordages s’est abattue sur eux, leur cinglant la peau.
— À l’abordage !
Les hurlements des filles plates ont stridulé l’espace. Comme des hyènes, elles se sont jetées sur les nids garnis de jeunes hommes vêtus d’orange et bleu. Les blanches mains moulées se sont agitées, fébriles. Elles se sont saisies des tuyaux jugés inutiles par les gamins insoucieux.  Elles les ont connectés à tous leurs orifices disponibles. Oreilles, nez, bouche ont été ventousés impitoyablement. Les yeux désespérés n'ont pu que rouler et saisir l’horreur. Ils n’ont rien pu dire, leurs mots étaient avalés dans l’insondable espace coloré qui les envahissait, sirupeux.
Sirop ? C’est le mot qui leur est venu à l’esprit. Un sirop qui a englué leurs neurones, qui a dissout leur essence vitale. Ils ont perçu la mort dans cette déroute collante, mais leur corps ne disait pas de souffrance ?
Les plus proches de l’entrée ont vu arriver ce camion chargé de bonbonnes de mayonnaise Mac-Beurk. Ils ont cru à une blague. Enfin, ils l’espéraient…
Les filles plates ont attrapé le tuyau de leur zigouigoui. Elles ont déroulé au-dessus de leurs têtes des turbines munies de multiples flexibles à ventouses. Elles les ont connectées à leur sexe, slurp !
— Abordage réussi. Le plein de glucocon peut commencer !
La voix off est onctueuse, onctueuse comme le fluide qui s’écoule dans la trayeuse reliée aux bidons de mayonnaise Mac Beurk. Le fluide vital des cent a été homogénéisé, hydrogéné par les orifices supérieurs, et enfin, extirpé par le corps pénien. Les frimeurs sont fripés comme des loques. Vivants et plats, secs et ridés.
Le plein est terminé. Les mains ont relâché leur prise sur des corps en apparence exsangues. Les ventouses ont fait pscht avant de se désolidariser des orifices vitaux. L’opération n’a duré que quelques minutes.
— Eh, squelette, dis-nous qui t’a sucé le sang pour être si moche ! L’hôtesse sèche les nargue. Elle a attrapé un gobelet Mac-Beurk qu’elle pompe consciencieusement. Les harpies qui les ont abordées ont fait de même. Toutes sucent leur paille avec avidité. Les cent ont eu le temps de voir leur morne chair se densifier, leurs lèvres se pulper, leurs formes devenir harmonieuses. Ils ont exhalé leur dernier soupir devant des Bimbo de rêve. J’ai tout suivi, du micro transmetteur intersidéral que l’un d’eux m’avait dérobé. Il se l’était injecté dans les orbites. 
Le micro nasille un peu, la distance… Blue Lagon, Blue Lagon ! Votre croisière SLURP peut commencer !

 

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jeu.

06

sept.

2012

Contre-jour

Contre-jour

 

La vague ourle sans cesse
La plage et défait son ouvrage.
Stoïque, sur son rocher promontoire,
La mouette joue le garde-pêche.
Le soleil diffus fait mousser les crabes
Échoués sur la grève. Vert d’ombre
De l’océan panaché de blanc. Infatigable,
La mouette attend son heure sous l’écume.
La ligne d’horizon a avalé la baie, brume bleue
Striée de liserés rosés. Saint-Nazaire est noyée,
Par ses miasmes, aspirée. La marée se fait belle.
De sa puissance, elle lave le granit noir. La roche
Se laisse lécher par cette langue vorace qui claque
Du fond de la gorge du géant. Une nuée de culbutos
Flottante navigue en piquant du bec. C’est l’heure
De la curée ! Seule, la mouette sur son rocher,
Immobile, affronte les paquets de mer qui lessivent
La roche. Attend-elle le retour de son bien aimé ?
À contre-jour elle se dessine, proue de navire
En partance sur l’océan brillant. Elle se tourne parfois
Et regarde vers la terre, avant de reprendre sa veille,
Vigie d’écume écharpée. La vague arrache au sable
Les goémons desséchés et recrache une bouteille écrasée.
Je saisis le crachat et le porte en poubelle. La mouette
Se fait baigner. C’est une thalasso mouette ! Ou bien,
Croit-elle devenir sirène en l’attente de la vague suprême
Qui l’emportera vers les hauts fonds ? Mystère. Je ne saurai.
L’astre s’est enfui. Le vert d’ombre bruit. La brume levée,
Saint-Nazaire renaît au loin. La plage se vide. Bel ensemble.
Spectaculaire du mouton docile qui va vers l’heure définie.
Les mouettes crieuses s’abattent. Elles prennent possession
Des lieux, sans égard pour les égarés délaissés par le troupeau.
Elles planent et rasent le sable chaud en quête de reliefs oubliés.
Le ciel s’habille de ventres blancs. Les culbutos font la poule
Hochant du bec à l’unisson. La mer est haute. La mouette,
Toujours…

 

Zibelyne le 3 septembre 2012

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jeu.

06

sept.

2012

Le lézard au Muscadet

Le lézard au Muscadet

La plage blonde est large. Vidée de ses estivants bruyants.
Les pêcheurs à pied cueillent au loin leurs brassées coquillées. La mer luit par mares étales. Le lézard cuit. C’est marée basse.

 

Copa Nema. Musique et douce solitude de la rentrée des classes. Le monde est à nous ! 
Un crapaud-buffle botté d’orange cahote, bourriche à la main. La brume sur l’océan se décille. Le soleil cuit mes épaules dénudées.

 

Des pas de géant tressent le sable. Le ciel blanchit. La mer bleuit. De vieux culs bottés arpentent la plage. Tous marchent vers l’horizon, placides, égrillards parfois.
À Copa Nema, une queue de cheval se déroule et lape le temps entre ses doigts ocre.

Pleurent les moules sous la lame. Le ciel veloute l’horizon, caresse cotonneuse.


Un « deux de trop » affabule au comptoir. Joies du breuvage divin, où que l’on soit…
Le monde a relancé la machine sans nous. De rares jeunes désœuvrés, des vieux… Privilège immense de « l’after » ! J’aime à vieillir comme un bon vin, faire miroiter le cristallin aux couleurs du serein.

Une poupée de vieux survient, d’un boubou, affublée. Le charme est brisé. Les paroles feutrées laissent place au caquetage haut perché.


Un autre monde s’immisce, coloré et chantant. L’Afrique s’installe en terrasse à Copa Nema. Le monde reprend ses droits. Adieu méditation, place à l’agitation…

Le muscadet redouble, fin et frais au brûlant de midi. Les odeurs de friture chatouillent les papilles. Le parfum des melons sur tranche rivalise avec le fumet de tabac. Le vin monte en douce euphorie. Il est temps de rejoindre l’antre frais pour distiller le breuvage délicieux.
Les lézards s’étirent les pattes avant de reprendre le chemin sableux.

 

Qu’il fait bon devenir vieux !

 

Zibelyne le 4 septembre 2012

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dim.

02

sept.

2012

Menu à 18,90 euros

Les dix huitres quatre-vingt-dix
De l’Esperanza raidissent
De fraîcheur.
Le petit blanc me chatouille
Le fond du gosier.
Éclatée de bubons du samedi soir !
Les goémons exultent dans l’assiette
Sous l’iode ruisselant des huitres fines,
Vertement déculottées.
Je me régale, je déguste, je m’affute
Les dents ! Glapissements silencieux,
Gloups !
Le saumon fondant ne se fait pas prier.
Il nage à contresauce, remontant
Le citron et les baies roses vers son riz.
Le petit blanc frisquet est flapi de regrets
Au chaud de ma gorge émoustillée.
Velouté du choc, sur mes papilles exaltées.
Esperanza ! Jamais tu ne nous déçois !
Pêche Melba brûle la crème, les desserts
Sont annoncés ! La crème déjà boulottée,
La pêche en est raide, en sa gangue chantillée.
Fichtre ! Avec diligence, tout est gargantué…
Le Spéculos fait saigner le café, hum !
Esperanza reste, imperturbable. Sa cuisine
Divine, ses parfums limpides, iode pizzaïolée
Au ciel rouge laqué. Nous la quittons, ventre
Replet et pourboire bien léché, abandonnant
Les ventres mous attablés à côté, à parler
Gros sous avant d’avoir consommé.
ANCV… le Dieu malin régale ! À chacun
Sa pitance, pizza – moules frites annoncées !
La poufiasserie rivalise et parade, Cadhoc
Ad hoc, économies superlatives, étalage
Dans l’assiette, ambiance frelatée. Diable !
Rien ne sert de s’étaler, il faut savoir goûter
Et la cuisine, respecter...

Zibelyne le 1er septembre 2012

 

 

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dim.

22

juil.

2012

L'été est arrivé !

Un vrai week-end, enfin ! Soleil à gogo pour profiter de la chaleur, ouiiii ! Samedi c'était confitures de bananes et d'oranges, miam, miam... Elles sont délicieuses.

Aujourd'hui dimanche, journée détente près de la piscine. Déjeuner sous le cerisier en amoureux, sieste pour Monsieur, séance d'écriture pour moi. Monsougris m'attendait !

Piscine en fin d'après midi avec une eau à 27° ! Je peux penser sereinement à une nouvelle semaine de travail, les batteries sont rechargées.

Bises à toutes et tous, c'est l'heure de filer sous la couette !

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lun.

14

nov.

2011

Anniversaire

C'est l'anniversaire de notre animateur préféré!

 

Bon anniversaire Patrick Sébastien!

 

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dim.

13

nov.

2011

Question aux "pro"

Je reçois en page d'accueil des messages en Allemand et en Anglais, auxquels je ne comprends pas grand chose.

Ces messages concernent-ils le fonctionnement du site et proviennent-ils de Jimdo ? Si quelqu'un en a une idée, merci de me le dire, en Français....

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lun.

24

oct.

2011

Contes et contines

 

 

Après les contes pour ados, une nouvelle série est en route : les contes de grand-mère. Je n'en dis pas plus pour le moment...

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sam.

22

oct.

2011

Fricot de greluche et de lièvre

Pour les coquins, passez faire un tour au chapitre "Culicoquineries" voir la recette !

 

Donnez votre avis !

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jeu.

20

oct.

2011

Cavalcade au salon

Première gelée matinale. Je me suis levée ce matin il faisait pourtant doux dans la maison. Mon pare-brise frisottait dur, il a fallu gratter, déjà !

Hier matin je m’étais interrogée en pointant mon nez à la fenêtre. C’était mercredi, mon jour de congé. Oh jour béni !

Ce mercredi a été épique. Lili avait ramené deux souris la veille, et elle les avait lâchées dans la maison. Il fallait les dénicher à tout prix. Et puis, j’avais ramené un petit buffet, une bonne occasion de bouger les meubles.

La bagarre a duré toute la journée. Les fumistes nous galopaient entre les pieds, sous l’œil curieux des chattes qui ne manifestaient aucune envie d’entrer dans la chasse.

La première n’a du son salut qu’au choix de sa cachette. Elle s’était réfugiée dans une caisse à vin. Jack a rapidement posé la caisse dehors avant qu’elle n’en sorte. La maligne a pu ainsi s’échapper et retourner à son nid.

Mais il en restait une, déjà bien énervée par la traque. Nous l’avons pourchassée de cache en cache, de meuble en meuble. Elle est passée sous l’escalier, a traversé jusqu’à la bibliothèque.

Qu’importe ! La bibliothèque a été vidée et déplacée. La souris a filé sous le meuble billot de la cuisine. C’est en fait un ancien meuble d’imprimerie, relooké en billot. Peint en rouge, il est monté sur roulettes. Le balai a eu beau frapper, remuer, le meuble a eu beau rouler, la souris s’accrochait à l’envers, cramponnée au dessous du meuble.

Elle a profité d’un instant de découragement pour se glisser sous le gros réfrigérateur qui a roulé lui aussi, puis sous l’autre réfrigérateur qui est sorti de son coin.

Chaque nouvelle cache, était l’occasion de faire le ménage en grand. C’est épuisant de tout vider…

Enfin, en poussant la bibliothèque, et tandis que la coquine frissonnait maintenant sous le piano, une surprise ! Une autre souris résidait dans le creux sous la bibliothèque ! Une grosse, bien dodue et habituée des lieux.

L’instant était grave et angoissant. Allions nous parvenir à nous en défaire ? Depuis quand cette souris était-elle à la maison ?

Le pire, c’est qu’elles ne viennent pas d’elles mêmes. Nous avons quatre chattes ! Des chasseuses. Des tueuses ! Mais elles adorent, surtout Lili, nous apporter leurs proies en offrande. Elles les mangent le plus souvent, abandonnant le fiel et l’estomac, ou bien la tête quand ce n’est pas l’arrière train. Je ne connais pas le goût des souris, mais il est certain que les chattes font le tri. Si elles ont goûté du poison, elles ne les croquent pas, et les abandonnent sur le carrelage. Gare à qui se lève pieds nus la nuit, c’est d’une totale imprudence chez nous !

Pour le moment, nous restons avec nos deux friponnes que nous devons assassiner. C’est triste car c’est si joli une petite souris. Mais c’est si sale. Ça sème des petites crottes partout et leur pipi ne sent pas bon. Et puis, elles se fourrent dans les paquets de gâteaux, ah non ! Sacrilège !

Le piano déménage. Tout est en chantier. Nous avons déjeuné au milieu de tout ce bazar hétéroclite et les souris se sont reposées.

Mamie a bien tenté de faire sa sieste dans ce remue-ménage, peine perdue.

La chasse commençait à s’organiser. Des barrages de planches pour la montée d’escalier, des obstacles infranchissables entre les meubles, et on parvint, enfin, à isoler une des coupables.

Coincée sous l’armoire, la souris n’a pu échapper au chausson de Jack. Un bon chausson, pas une charentaise. Non, une bonne semelle épaisse qui lui a fait gicler les tripes en lui éclatant le ventre. La pauvre n’a pas eu le temps de comprendre ce qui lui tombait dessus qu’elle était partie au paradis des souris. C’est la pelle qui l’y a conduite, d’un vigoureux lancer dans la friche à côté de la maison.

Restait la résidente, l’habituée, depuis quand, aux cachettes du salon. Elle nous a bien trimballés. Sa première erreur fut néanmoins fatale. Elle a choisi d’aller sous l’escalier. L’aspirateur, de sortie pour le grand nettoyage fut d’un grand secours. Jack dans sa tentative de l’écraser avec le balai la fit jaillir contre la porte d’entrée où je l’attendais de pied ferme, aspirateur en marche. Slurp, le tuyau métallique n’en a fait qu’une bouchée. Aspirée par la queue, la souris disparut dans l’aspirateur.

Dans sa grande mansuétude, Jack sortit le sac sur la pelouse, au cas où elle ait survécu.

Hélas, cette attention fut vaine, comme je le pressentais. Je retrouvai le petit corps intact englué dans la poussière et les poils de chat. La puissance de l’aspiration avait du la tuer avant l’étouffement.

Les souris disparues, le bazar restait. Le petit buffet prit la place de la bibliothèque, et de grain en grain de poussière, le ménage fut terminé à 18 h 30.

J’étais encore en pyjama, et jamais bon bain ne me parût aussi doux. La maison elle aussi était toute propre. Tout était calme et en ordre, en attendant la prochaine chasse de Lili.

 

Le 20 octobre 2011

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mar.

18

oct.

2011

L'automne arrive

La grisaille pointe le bout de son nez, mais la pluie tarde à venir humidifier la terre. Les coccinelles se sont réfugiées dans les feuillages bas, elles se préparent à hiverner.

Je leur ai préparé une belle couche pour se protéger de la froidure.

J'ai confectionné des tas de paillage avec les immenses tiges de marguerites jaunes défraîchies, en divers endroits proches des apports printaniers en nourriture, comme la tanaisie. Les petites rouges et noires sont bien à l'abri.

Jack a préparé une mini tonnelle de chèvrefeuille le long du canisse de clôture, au Sud-ouest pour un abri au chaud des petits rayons de soleil de l'hiver.

Tout est prêt pour l'hivernage de nos auxilliaires de jardin, coccinelles, mantes religieuses, pince-oreilles seront protégés.

Des petites zones de friches abritent les dernières sauterelles.

Au jardin, la nudité est laide et destructrice.

Il reste à bêcher après la pluie qui se fait attendre, et à semer la moutarde pour ne pas laisser la terre à nu.

Les fèves sont en terre. Au printemps, une bonne soupe de fève au lard nous régalera.

L'automne peut arriver. 

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dim.

16

oct.

2011

Les galères du jour

Qu'il est difficile pour ma cervelle évaporée de se pencher sur la technique... J'ai créé mon profil Face Book, enfin.

Mais il est plus simple d'écrire que de gérer la diffusion de ses écrits, ah ah, tant pis pour moi !

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mer.

24

août

2011

Bonjour aux poètes qui passeront ici

La Zibeline est un animal à poil doux, la Zibelyne est d'une race plus féroce, quoi que douce à ses heures !

 

Je vous présente ici INSOLITUDE, mon premier opus, mais il me reste une masse de textes fins prêts pour une deuxième édition, un roman en cours et les Culicoquineries à illustrer.

Un travail d'envergure donc, car si écrire coule tout seul, la publication est plus fastidieuse et je traîne la patte à m'y mettre.

Il faut dire que je vis également... Un travail alimentaire, le jardinage, le bricolage et autres broutilles qui m'occupent bien.

 

Commencez par lire les quelques extraits publiés sur ce site et si vous aimez,achetez moi !

2 commentaires
Commentaires: 1
  • #1

    Evy (jeudi, 05 juillet 2012 21:57)

    Ma zib c'est superbe tu sais tu devrais t'inscrire pour des concours je te mettrais un lien si tu veut merci pour ce beau partage bonne soirée et douce nuit bisous evy

Je suis partie d'un endroit formidable où j'écrivais, et ça me fait bizarre d'écrire dans le vide, car personne ne vient sur ce petit site que je ne sais pas gérer.

Ce n'est pas bien grave, la liberté d'expression est à ce prix. Un gros con de droite est passé m'insulter sur un texte posté le soir du 6 mai 2012.

Une cagade qui n'avait pas pour but d'être de bon goût, mais qui n'avait pas non plus d'intention belliqueuse, si ce n'est de rire des "cons" dont toute la France se riait.

Chacun a ses cons, et se les assaisonne comme il le veut, mais si la droite a cette remarquable propension à l'insulte, je ne vois pas pourquoi à gauche, nous devrions nous taire.

 

Cet électeur était déçu, ou déchu ? Déchu et des chutes, car il porte un nom de chien et se repaît d'ordures...

On a retiré mon texte, je suis partie. Je n'admets pas la censure en contrepartie d'insultes qui ont rebondi sans escalade de ma part

D'autres m'ont suivie par solidarité, je les en remercie. Le con est resté.

Le site tournera sans nous, mais nous avons perdu des amis.

Aussi, et comme je ne pardonne pas aux cons, sachant pertinemment qu'il n'est pas seul dans cette cabale, je leur réserve un traitement de mon choix, mais chuttt...

Je vais mettre ici le texte incriminé, ici, c'est chez moi, et qui vient s'y frotter se verra les insultes retirées, je gère !

 

 

Août 2012... Je suis revenue d'où j'étais partie, coucou les cops !

Le jeteur d'insultes a été viré, mais restent tapis les manoeuvriers. Je les connais et déjà, leur sort est scellé...

 

Tous les cacariens...

 

Y’a dans le monde des salopards /ards
Et dans un coin d’France des saletés
Des tas de merde des tas de crades
Qui s’grattent le cul en assemblée
Mais quand ils font de la musique
Celle de la ribaude à papa
Ils ne pensent pas au cornet de frites
Celles du crevard du bar d’en bas
Qui boulotte peu qui boulotte pas ah !

 

Tous les acariens, toutes les acariennes
Vont caguer tous les soirs sous vos arpions
Sont des cacariens et elles ont des cacariennes
La faute à qui donc, la faute à Sarkonléon…

 

Tous les samedi, ils font la danse,
La danse sacrée des champignons,
Pour disséquer vos morceaux d’panse,
La danse sacrée des champignons
Ces échappés du bain glouton
Ces émigrés des bancs publics,
Des draps chiffon prennent aux morpions
Les restes de vot’peau synthétique
Pour engloutir vot crasse physique
Et chier sur vos petits boutons on !

 

Tous les cague à rien, toutes les cague à rienne
Vont caguer tous les soirs sur vos croupions
Sont des caguariens et elles sont des caguariennes
La faute à Fillon, ou bien à sarkonbocson…

 

Quand ils dansent la sarabande
Accrochés aux poils d’vot menton
Sous les lampions des saltimbanques
Ils gloutonnent sans restrictions
Ces émigrés des fonds publics
Sont bien les seuls à profiter
Des deniers de la République
Au bal des gogos fantastiques
Ils se gobergent comme des michetons /on !


Tous les prop’ à rien toutes les prop’ ariennes
Vont caguer tous les soirs sur vos arpions

Sont des propres ariens et elles sont des propres ariennes
La faute à kidon, la faute à la grande Marion

 

Tous ces nourris de viande malsaine
De peaux lardées d’compromissions
Mutent empoisonnés de cette haine
De la bave de la trahison
Ces immigrés des bancs vernis-i
Des cols blancs sales sous leur veston
Vicieux des tarés les diaboliques
Friment au Fouquet’s en toute saison
Ils oublient qu’ils ne sont qu’des cons /on !

 

Tous les acariens toutes les acariennes
Vont crever d’leur poison pourris du fion
Sont des bons à rien et elles sont des bonnes ariennes

La faute à Sarkon, la faute au rampant du front !

Zibelyne le 18 04 2012

 


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Commentaires: 2
  • #1

    euonimus (vendredi, 18 mai 2012 02:33)

    Tu vois bien que pas "personne ne vient"! :-D
    Et pffff et repffff pour ce départ!

    C'est marrant, ton texte me fait penser à la chanson de Gavroche...
    La faute à Sarkon. :-) Je le verrais bien en musique, du coup!!!
    A bientôt,

  • #2

    Zibelyne (vendredi, 18 mai 2012 12:01)

    Ah, ah, merci la belle !
    Il m'a coûté cher ce texte, c'est vrai. Dire que je l'avais chanté, prêt à poster, si je n'avais été en vacances tu l'aurais entendu sur l'air de Fugain...
    Pour le départ, je l'ai fait pour laisser les coudées franches au site, sinon j'aurais fini par riposter grave, mais...lis Monsougris ?

jeu.

01

mai

2014

Nouvelle publication chez Monty-Petons Publications

"Folies" sort en ce début mai dans la Collection Petits Formats de Monty-Petons Publications.

 

Un 62 pages, du cousu main ! Ce premier ouvrage chez MPP sera numéroté et dédicacé de mon empreinte.

 

Appelez-moi Cousette, il sera entièrement réalisé à la main. Tiens, si j'y glissais une goutte de sang frais pour coller au sujet, pff...

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jeu.

20

févr.

2014

Nouvelle parution !

Le Chausson Meurtrier est paru aux Editions Le Huchet d'or.

 

Un livre pour frémir et rire, de 8 à 77 ans ! Des dessins en noir et blanc, ceux de Zib, cinq histoires savoureuses à distiller le soir...

 

.2.45 de frais de port et 13 euros le bouquin pour une dédicace, sinon, passez à la maison !

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ven.

07

févr.

2014

Café de la ville à Montrésor

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ven.

07

févr.

2014

Après-midi littéraire à Montrésor

Eve Zibelyne est au Café de la ville de Montrésor à 15 h aujourd'hui. Jocelyne vous accueille pour des après-midi littéraires très appréciés dans la convivialité de ce joli petit coin qui est répertorié au nombre des plus beaux villages de France !

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mer.

15

janv.

2014

Semaine des peaux de banane !

Nous sommes gâtés ! Les avatars sexuels de la présidence passant avant tout, on nous fait avaler des couleuvres en douceur. Bon début d'année politique pourrie, rien ne change ! L'un remplace l'autre et ne vaut pas mieux. Lisez l'onglet "Coups de gueule" pour voir la vie en noir !

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jeu.

19

déc.

2013

Trois nouvelles "Folies" en ligne

Cliquez sur l'onglet Folies pour découvrir l'horreur ordinaire...

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jeu.

12

déc.

2013

Nouvelle parution, nouvelle revue !

Bientôt sur http://www.absinthemag.com/

Un nouveau texte de la Zib sur "Enchantement 4" chez Absinthe, littérature de l'imaginaire. Sortie ce mois-ci !

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lun.

07

oct.

2013

COHUES

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ven.

20

sept.

2013

Gag

0 commentaires

ven.

20

sept.

2013

Dimanche, salon du livre à Veigné

Dimanche 22 septembre, le soleil nous attend au Moulin de Veigné dès 9 heures pour un salon du livre dans un décor magnifique.

J'y serai sous la bannière de Signature-Touraine avec mes sept livres, des bonbons et de la bonne humeur !

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mer.

05

juin

2013

Petite Moule

J'ai signé et envoyé le contrat de Petite Moule, un livre illustré pour les 3-5 ans à plus, en version bilingue français-anglais chez Angel Publications !

Ecriture et dessins de la Zib, et derrière, Angel qui met tout ça bien à sa place, ça bosse dur ! 

 

Il y en aura d'autres, encore des surprises à venir !

 

C'est tout nouveau pour moi de passer de l'auto publication au contrat d'éditeur, mais j'étais bien joyeuse de poster l'enveloppe !

 

Je vous promets de rester chez les petits, mais de ne pas oublier les grands et de ranger ma tête sur la table de nuit chaque soir pour ne pas la perdre le matin !

 

Pour l'heure, derniers rayons du soleil, j'arrive !

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dim.

28

avril

2013

Journée rencontres et dédicaces à Loches

Expérience intéressante hier, 27 avril 2013. Journée dédicace au Super U de Loches, dans la valse des caddys emplis de victuailles ou de plants de fleurs, de tomates, de sacs de terreau…


Un public certes, peu réceptif, préoccupé par bien d’autres choses, intrigué parfois par cette étrange troupe hétéroclite d’une vingtaine d’auteurs alignés face aux caisses.
Le supermarché n’est pas l’endroit rêvé pour faire des ventes, mais cette relative quiétude dans l’attente laisse toute latitude pour échanger entre nous.

 

Les expériences partagées offrent une grande richesse de par la diversité des parcours et des connaissances. J’ai apprécié cette communication avec les auteurs présents à ma table. C’est réconfortant. Ce contact physique permet un véritable échange. Échanger sans même, pour ma part, s’être lus, dégagés de toute contingence d’inféodation les uns aux autres, c’est un véritable plaisir que je renouvellerai de bon cœur !

 

Merci à Odile et Hugues, qui organisent ces manifestations sous la bannière de Signature Touraine !

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ven.

19

avril

2013

Dédicace avec Signature Touraine

Communiqué de presse/18/4/2013

 

Signature Touraine dans la galerie de Super U à Loches

 

Samedi 27 avril, toute la journée, Signature Touraine et Super U afficheront une ambition commune : faire mieux connaître les écrivains de Touraine.

 

Une première ! Samedi 27 avril, une vingtaine d’auteurs de romans, de nouvelles, de policiers
ou d’ouvrages historiques s’installeront tout au long de la galerie du centre commercial Super
U. L’espace culturel de l’enseigne les invite, et signe ainsi une animation tout à fait innovante.
Pour sa part, en allant à la rencontre du public - et à quelques semaines de la Fête des mères…
- l’association Signature Touraine n’en est pas à son coup d’essai : Marché de Noël du livre à
Loches, présence dans de nombreux points de vente, librairies et manifestations de la région.
Son site internet (www.signature-touraine.fr) affiche la centaine d’auteurs adhérents et leurs
ouvrages. Signature Touraine, née dans le Lochois en 2009, accueille tous les auteurs et
éditeurs qui ont un lien avec la Touraine. Objectif : mener des actions de promotion sous la
fière identité « Touraine ».

 

100 titres à feuilleter

 

Non loin du rayon librairie de Super U, et carrément sur le chemin des caddies, les échanges
iront sans doute bon train avec les incontournables auteurs lochois Bernard Briais et Pascal
Dubrisay, spécialistes de l’histoire et du patrimoine, aux côtés de l’auteur d’un thriller Bruno
Mastin, de Ciran, d’Olivier D’Orsay, de Perrusson. Viendront en voisins le romancier Yanick
Antigny, de Descartes, la passionnée d’histoire locale Josiane Mellier-Bruneau, de Genillé,
l’ancien prof de lettres devenu romancier Georges Cuvier ainsi qu’Eve Zibelyne, poète,
romancière, essayiste, tous deux de Cormery. Irène Turbeaux arrivera de St-Martin-le-Beau
pour raconter une belle histoire d’amour et sans doute ses voyages, Pascal Jubin, de Limeray,
présentera ses « marraines de guerre » et la vie de ses voisins d’enfance. Carène Wood,
l’Amboisienne qui vit la moitié de l’année en Nouvelle-Zélande, alignera ses nombreux
ouvrages, cuisine, poésie, essais. Une brochette de Tourangeaux s’est annoncée : Geneviève
Breuil et ses Mémoires, romans et poésies, Christian Thevenot et l’Histoire dont un « Foulque
Nerra », Françoise Ribera, peintre et poète, aura tout juste reçu les premiers exemplaires de sa
drôle de publication « Les perles de l’Hôtesse ». Jean-Pierre Barré, né à Neuvy-le-Roi,
débarquera d’Onzain où il réside et écrit. Venu de Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré,
président de Signature Touraine, sera entouré de ses vice-présidents, les chambourgeois Odile
Ménard et Patrick Binet. Sur les tables, après avoir sacrifié à l’approvisionnement des
nourritures terrestres pour le week-end, les consommateurs pourront se nourrir l’esprit d’une
centaine de titres que les auteurs auront grand plaisir à dédicacer.

 

Samedi 27 avril, 10/18h, Galerie commerciale de Super U, les Bournais, Loches

 

Contact :

contact@signature-touraine.fr

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jeu.

07

mars

2013

Challenge Stephen King 2013

Cliquez sur ce lien http://bouquinovore.blogspot.fr/p/challenge-stephen-king-2013.html et participez chez Le Bouquinovore !

 

Le dernier Stephen King est en jeu...

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jeu.

07

mars

2013

L'actu de la semaine

Eve Zibelyne dans La Renaissance Lochoise
Un bon article de Jean-Philippe Quinnery !
RL 6 mars 2013.pdf
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mar.

05

mars

2013

La Renaissance Lochoise. Article

Demain 6 mars, achetez La Renaissance Lochoise !

 

Vous m'y verrez en page 6 au-dessus de Raymonde, la centenaire de Reignac qui Puygibaute, et du label charcutier de Stéphane de Chambourg qui rillonne.

La vallée de l'Indre à l'honneur sur trois générations. Souhaitons que j'atteigne un jour l'âge de Raymonde !

 

Comme je prends un bon quart de page, vous ne pouvez pas me rater. Je remercie mon interlocuteur pour cette interview, il a fidèlement retranscrit l'esprit de mon esprit !

 

Et, Lochois, n'oubliez pas ! 2112 La vengeance du cochon d'Inde se passe à Cormery, près de chez vous et de chez la Maria Bodin... (En vente à la Maison de la Presse de Cormery)

 

 

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mar.

05

mars

2013

C'est bientôt le 8 mars, journée internationale des femmes !

Je serai au Centre de vie du Sanitas (face au Palais des Sports) 10 place neuve à Tours, à l'occasion du 8 mars, journée internationale des femmes.

 

Le thème de cette journée : Ensemble, libérons-nous du sexisme, cassons les clichés !

 

Entrée libre à partie de 14 h. J'y serai avec mes livres ! Venez nombreuses et nombreux.

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ven.

01

févr.

2013

Mon dernier discours à Christian Briand

Christian est parti hier, dans le vent. Je crois qu'il n'était pas parti avant. Avant ces cendres répandues, qui marquent la fin du bal. Christian, tu restes sur le piano à nous regarder, je te vois !

 

 

À Christian, notre ami qui nous a fait la belle, comme ça, une pirouette dans l’au-delà, sans emporter l’indispensable… Nous l’avons aujourd’hui porté : un bon vin doublé d’un pâté, car un épicurien ne peut s’esbigner sans besace bien remplie.
N’oublions pas le fromage, morceau de roi s’il en est ! Car si l’homme, par nature, est volage, toujours il adorera le parfum de l’Époisses, le goûtu d’un Vieux Lille et le sauvage d’un Saint-Maure, oublié !
Christian, tu as en dette envers nous. À courir droit devant, on oublie ses arrières. Voici que tu nous laisses, là, comme de vieilles chaussettes ! Mais c’était oublier que tes amis, les vrais, ne te laisseraient pas éclipser la lumière de tes yeux, ni ton sourire joyeux. Nous en sommes dépositaires, et nous les garderons, là, bien au creux de nos cœurs.
Tu n’as pas eu vie facile. Les hérauts n’ont pas claironné de canton en canton d’illusoires sagas. Non. Tu as choisi la voie qui était tienne, loin des vanités, et proche de la vérité. Rares sont ceux qui savent toucher du doigt l’essence de ce qui est. Tu étais de ceux-là, et en ce sens, ton absence n’est pas vaine.
La richesse du cœur est un vaisseau qui traverse les temps. J’espère me retrouver un jour à son bord, pour qu’autour d’une table nous devisions gaiement, autour de bonne chère et d’un verre de bon vin.
Là, à l’irisé qui enfle sous le roulis cristallin, au travers du carmin qui fleure bon le tanin, nous partagerons le pain, mais délaisserons le Boursin !
Je ne sais pas quand la barque nous y mènera, mais au pays des fantastiques, des bourlingueurs de la vie, nous serons avec toi ! Garde un fauteuil pour Maryse, et pour ceux qui, déjà, te manquent. On arrive, Christian, on arrive !
Le temps, là-bas, a cessé de courir. Nous, petites fourmis, avons encore moult choses à bâtir… Alors, bon voyage, Christian, nous ne serons jamais loin.

 

Zibelyne le 29 janvier 2013

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mer.

30

janv.

2013

2 nouvelles publications chez BoD !

Je viens de mettre le dernier clic à deux nouveaux livres !

 

Les Recettes Culicoquinaires et Le complexe du Q seront disponibles dans les catalogues Amazon, Decitre et Chapitre.com, début février.

 

Enfin ! Pari tenu, j'ai fini dans les temps... Je voulais boucler avant la fin du mois, ouf, c'est fait !

 

Il reste à faire les contes du Chausson Meurtrier, et Monsougris pour le meilleur ! (et le plus long à corriger)

 

Je vais reprendre mon activité sur ipagination et sur Plume de poésies, tranquillou, car il reste beaucoup à faire, mais je suis contente ! Le complexe du K attendait depuis une année...

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mar.

29

janv.

2013

Pensée

Celle lune est bien mauvaise. Une pensée pour Renée qui vient de perdre son père. Je l'embrasse affectueusement.

Stop ! La boucle est bouclée. C'est, pour ma part, le troisième décès de janvier. Jean, Christian, et ton papa, Renée.

Janvier tire à se fin, certes, mais je décide d'autorité que la boucle vaut pour l'année !

Le printemps viendra laver les chagrins et le soleil brillera dans les coeurs ! J'ai dit !

Qu'il en soit ainsi.

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sam.

26

janv.

2013

Hommage

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lun.

21

janv.

2013

Dimanche blanc

Un réveil sous la neige, que demander de mieux ?

Mon doigt s'est enfoncé jusqu'à la garde dans la ouate. Cela m'a permis de savoir que mon index mesure sept cm...

Opération bambou ! Ils ployaient sous le poids de l'épaisse couche blanche accumulée par le vent. Un vif chatouillis leur a redonné vigueur et couleur. Le canisse a chu, brisé. Las, il faudra, cette fois, le remplacer.

Ce soir, il ne reste plus que quelques blancheurs éparses. La pluie a pris place, légère et fugitive, portée par les vents égarés de l'Atlantique. Le petit bonhommme a perdu sa tête.

Mais, rien n'est perdu ! La retrouvera-t-il jeudi, ou bien vendredi ?

Les flocons coquins repasseront orner la terre boueuse d'hermine délicate. Je regarde le ciel...

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jeu.

17

janv.

2013

Carine

C'est avec joie que j'ai passé la journée d'hier et celle d'aujourd'hui ! Carine, ma copine !

Notre copine emberlificotée de tuyaux, va bien. Le 14 au soir, j'avais une grosse boule d'angoisse et les joues mouillées au matin du 15. Nous sommes le 17, mon moisniversaire et ça roule !

La vie est belle, bonne nuit aux poulettes et à leurs fans !

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ven.

04

janv.

2013

Monsougris et les éditeurs, ah, ah !

C'est amusant ! Monsougris était hier devant ma porte et ma copine Lolo vient d'y faire un tour... Désolée, je vais commencer à travailler sur le manuscrit, j'en ai enlevé beaucoup.

Néanmoins, j'ai laissé le 46... Lolo me dit que je devrais le remanier pour que les éditeurs l'acceptent.

Elle me le conseille..., sachant que je ne le ferai pas.

Tu as raison ma belle, ah, ah !

Les éditeurs ? Je ne compte plus sur cette race étrange qui vit du fruit des éructations de son nombrilisme. Je n'irai pas taper aux portes de personnes qui se fichent des auteurs comme d'une guigne. Je l'ai fait une fois. Cela m'a suffi.

Oui, il y en a des bons, mais je ne les connais pas.

Monsougris ? Je vais le corriger, le bichonner et le publier chez Bod ou chez Lulu.com. Mais je ne courrai pas le monde en quête de reconnaissance illusoire et de censure, désolée ma copine...

Si les éditeurs s'intéressaient au fruit de notre travail, ça se saurait !

Merci à ceux qui passent de me donner un avis sur l'épisode 46, pour faire plaisir à Lolo !

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dim.

30

déc.

2012

Nouveau texte

C'est la Mère Michelle qui a perdu son chat... Une toute autre histoire, dans l'onglet "Textes prose et poésie" !

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lun.

17

déc.

2012

C'est mon anniversaire !

Merci à mes amis qui m'ont souhaité mon anniversaire sur FB, twitter, ou par mail !

 

Mon lutin préféré s'est bien occupé de moi et le soleil brille ! Je découvre que deux de mes livres sont en vente sur chapitre.com, surprise ! Le rosier devant la fenêtre me tend ses boutons dans le vent. La vie est belle, j'entame la journée !

Bisous, un éternuement de saison passe, mais je vais mieux, un autre bisou à tous et joyeuses fêtes !

 

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mar.

27

nov.

2012

Une pensée pour mes amies

Mes copines chéries qui traversent une période difficile, cette goutte d'eau est pour vous. Elle est encore fraîche, et symbolise tout le bonheur que je vous souhaite. Je vous donne un sourire et vous envoie une brassée de bisous.

 

Bois

 

Le bonheur est simple comme une goutte d’eau

Qui ruisselle sur ton front.

Elle hésite, s’arrête sur le bout de ton nez.

Ta langue, instinctive s’étire, se retire

Et happe l’aventureuse, la goûte, s’en repaît.

Elle glisse en toi et t’inonde de félicité,

Son parfum voluptueux scelle de son sceau

Tes papilles enivrées.

Goûte sans crainte la goutte,

Elle te donne vie.

Bois à la coupe du bonheur,

Car l’assoiffée erre sans fin.

Mon amie, bois. Au bonheur

Tu le dois.

 

Zibelyne le 26 novembre 2007

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lun.

19

nov.

2012

Le bal à la page Libertin

Le saviez-vous déjà ? Hi, hi...

 

J'avais été sélectionnée pour le concours du Livre en tête, nominée donc pour participer au Bal à la page Libertin du 17 novembre 2012.

Si je n'ai emporté ni le prix, ni le droit de monter sur le podium avec Katsuni et Monsieur Pivot, j'ai eu le plaisir d'échanger quelques mots avec eux, et de passer une excellente soirée !

J'ai découvert avec surprise et naïveté... que des auteurs se targuent de publier nombre de nouvelles en se contentant... d'en changer les données au gré des concours ! C'est comme la soupe de saison, les pommes de terre pour la base, et selon saison, on change le poireau par un poivron !

Mercantilisme désolant, tout ça pour gagner le droit de penser qu'on est reconnu ?

Comme dit Monsieur Pivot, « Vous prenez du plaisir à écrire ? » Moi, oui, même si je reste une illustre inconnue, na !

Dire que je n'avais pas sur moi les Contes de Pet Rot qui vient d'arriver, ce matin ! J'aurais eu matière à rire...

 

Super week-end !

 

 Je remercie Les Livreurs pour cette invitation, et pour leur prestation sur scène !

 

Les photos de cette soirée sont dans l'onglet "Mes photos".

 

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jeu.

08

nov.

2012

Sélection pour le concours du prix Livres en tête

Je suis invitée au Bal à la Page Libertin du festival Livres en tête le 17 novembre ou Bernard Pivot et Katsuni viendront remettre le prix au lauréat...

J'irai donc au réfectoire des cordeliers pour cette soirée, une grande première pour moi !

Je dois cette sélection à une amie que je dois citer, Euonimus, qui m'a suggéré de participer à ce concours.

Merci Euonimus !

Je n'ai qu'une place, je ne pourrai pas t'emmener, mais je penserai à toi en penêtrant dans l'antre des loups !

Paris me voit beaucoup, en ce moment...

 

Je suis encore étonnée... et je ne sais pas vraiment où je vais !

 

Une Zibelyne, ça se faufile partout, ou pas ?

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ven.

12

oct.

2012

Croisière Slurp !


Ce texte est en réponse au verdict de cette nuit sur les tournantes. 4 condamnations mineures et 10 acquittements. Autant dire, l’absolution.

 

 

Ils sont partis cent. Cent gamins des cités désargentées de Blue Sky, qui n’a de bleu, que le nom. Les services sociaux les ont soigneusement choisis, au grand dam des familles ulcérées. Les dés du grand jeu sont toujours pipés, mais là, ils avaient abusé. J’avais accompagné les gagnants de la loterie au point ZLOC, Zone de Localisation des Oubliés de la Cité. Ils avaient gagné un grand voyage. Le premier voyage interstellaire à bord de la fusée SLURP. Une petite merveille de technologie offerte par Mac Beurk en hommage à ces jeunes désœuvrés qui luttaient pour s’en sortir. Un vol initiatique avec un séjour à Blue Lagon, la base balnéaire sidérale de Mac Beurk.
Je savais bien, moi, qu’ils s’en fichaient bien de s’en sortir ! Des loups, des violeurs, des assassins de grand-mères qui vivaient impunément aux dépens de tous !
— Quoi ? Ils ont sélectionné la vermine, tous les loosers, tous les bandits du quartier ! Vitupérait la concierge du Z230, dépitée.
Les autres gosses, ceux qui restaient, ont serré les poings, mais ils n’ont pas bronché. Un mot de trop et la lame d’un rasoir leur trancherait la gorge. La municipalité, conciliante, leur a offert une semaine au bord de la mer, à Neuville les Flots, dans la Manche brumeuse. Piètre consolation…
Les cent voyous se sont chamaillés pour entrer dans la fusée. Le premier voyage interstellaire est pour eux ! À leur retour, le quartier sera à leurs pieds…
Ils se sont installés, bien rangés comme des sardines dans cette méga boîte de conserve. Les propulseurs enclenchés, ils se sont vomis dessus, enfin, les uns sur les autres, en bons dégueulasses.
La Terre s’est éloignée avant même qu’ils ne regardent par les hublots maculés de ketchup et de frites de chez Mac-Beurk. Le noir s’est installé dehors, dans cette nuit intersidérale. L’hôtesse du bord est arrivée, petite malingre sèche pas très jolie. Les quolibets ont fusé immédiatement.
— Ils ont embauché un squelette ! Eh ! squelette, dis nous qui t’a sucé le sang pour être si moche !
— T’as perdu la langue ?
— Eh ! T’ as perdu tes ch’veux ? Balayette d’escalier à ratiches ! Même pas la peine d’y toucher, la morue est desséchée…
La grossièreté des loosers n’a pas ému la demoiselle. Imperturbable, elle a distribué des linges humides, doux et chauds, pour nettoyer les vomissures abjectes des adolescents pubères. Ils l’ont prise en photo de leur portable, pour la montrer aux copains en rentrant. Ils ont accumulé grossièreté sur grossièreté salace avant de sombrer dans un profond sommeil.
La fusée intersidérale n’a pas pour autant arrêté sa course. Le voyage doit durer une semaine. Deux nuits avant atterrir sur Blue Lagon, deux pour revenir, ils ne passeraient que trois jours sur la petite planète balnéaire. La nuit a duré deux nuits. Les linges étaient imbibés de somnorol, une drogue douce, habituellement… Leur sommeil a été entrecoupé de cauchemars étranges et de hurlements d’enfants égarés. La fusée n’a pas pour autant arrêté sa course. Le troisième jour s’est levé sur les écrans de leur vie.
Les cent se sont réveillés au matin du troisième jour, endoloris et courbaturés, pour certains, épuisés. Surpris et anxieux soudain, ils ont réalisé qu’ils n’étaient plus dans la même cabine. Ils ont été amenés dans un tube blanc, éblouissant. Sans doute, cette drôle de lumière phosphorée qui irradie sur les parois coniques ? Plus de sièges, mais des nids. Des nids en alvéoles, moulés dans la coque. Leurs vêtements ont été enlevés. Des pansements sont collés sur leur peau, ça colle un peu, sucré, mais ils ne portent pas de traces de blessures. On les a laissés nus dans la moiteur sans hublot de l’habitacle… fermé ? Pas de porte, nulle ouverture, ils sont prisonniers !
Les rêves nocturnes ont refait surface et les frimeurs ont peur. Une musique et une voix off ont tôt fait de les rasséréner.
— Nous atterrirons sur Blue Lagon dans deux heures. Vous avez dormi durant vingt et une heures. Le petit déjeuner vous sera apporté dans quelques minutes. Ensuite, vous revêtirez vos tenues neuves pour l’abordage.
Les gamins ont oublié leur affligeante nudité devant le pantagruélique petit déjeuner. Ils ont bu sans broncher le jus d’orange au goût métallique des gobelets. Ils ont avalé les pains au chocolat cartonnés et les fruits mous ; les Chamallows en plastique et les sandwichs gorgés de mayonnaise saumâtre. Ils ont fait leurs besoins dans l’unique cuvette commune, le derrière lavé par les jets à rouleaux.
La jeune fille sèche est venue leur apporter des chaussons de corde et leur paquetage. Ils ont bien ri quand ils ont enfilé leurs tenues moulantes et bigarrées. De drôles de tenues, pourvues de tuyaux en caoutchouc. Elle, elle a subi de nouvelles bordées d’injures avec un sourire figé. Ils ont enfilé leur appendice masculin dans le tuyau correspondant, sans se demander à quel usage seraient destinés les autres. Ils ont paradé, outranciers, dans cette parade nuptiale de l’oiseau en rut, orange et bleu, cancres rutilants.
La décélération brutale les a couchés dans leur nid, hébétés.
— Blue Lagon, Blue Lagon ! Vous avez atteint votre destination finale. Nous allons faire le plein de glucocon. Préparez-vous à l’abordage.
— L’abordage ? On ne dit pas atterrissage ? Questionne un des plus finauds.
Quatre-vingt-dix-neuf rires sarcastiques lui répondent. Surgies de nulle part, des mains les sanglent, sorties du néant. Blanches et plastiquées, moulées comme si elles appartenaient à la coque du vaisseau, elles se referment autour de leur taille, solidement imbriquées.
— Marrant ! Hé, les mecs ! Vous avez vu ça ?
— Ouais ! C’est louche quand même… La voix tremble un peu. Toujours le même qui se pose des questions.
La fusée se pose dans un vacarme assourdissant. Les cent n’ont rien vu, mais ils ont entendu les rétrofusées latérales freiner la course de la fusée. Les vérins chassent l’air pour ouvrir les portes. La capsule ovoïdoconique se détache, propulsée au sol. Elle roule sur elle-même et se stabilise sur son lest. Les garçons ont été protégés par d’autres mains, plus chatouilleuses, venues leur arrimer la tête.
La jeune fille sèche s’est détachée dans l’ouverture du tube, avec son sourire énigmatique figé. La voix off diffuse encore des informations.
— Blue Lagon, Blue Lagon ! Préparez-vous à l’abordage…
— Cause toujours ! Et si on nous laissait descendre ? Quand je vais t’aborder, tu vas comprendre ce que ça veut dire !
Les rires se sont faits pâles. Les mains blanches n’ont pas desserré leur pression, soudées autour de leur corps. Les voyous de quartier n’en mènent pas large. Un crissement. La capsule s’est ouverte comme une boite de conserve. Le couvercle s’enroule en frisant comme une anglaise.
Ravis, les hâbleurs ont poussé force cris et onomatopées censés exprimer leur satisfaction. La morue sèche sourit toujours, fermement campée sur ses jambes grêles.
Blue Lagon, Blue Lagon ! Préparez-vous à l’abordage…
Des cris ! Les mains ont enserré les membres des cent de Blue Sky. Ficelés, saucissonnés, ils ont crié, de rage et d’impuissance.
Une volée de cordages s’est abattue sur eux, leur cinglant la peau.
— À l’abordage !
Les hurlements des filles plates ont stridulé l’espace. Comme des hyènes, elles se sont jetées sur les nids garnis de jeunes hommes vêtus d’orange et bleu. Les blanches mains moulées se sont agitées, fébriles. Elles se sont saisies des tuyaux jugés inutiles par les gamins insoucieux.  Elles les ont connectés à tous leurs orifices disponibles. Oreilles, nez, bouche ont été ventousés impitoyablement. Les yeux désespérés n'ont pu que rouler et saisir l’horreur. Ils n’ont rien pu dire, leurs mots étaient avalés dans l’insondable espace coloré qui les envahissait, sirupeux.
Sirop ? C’est le mot qui leur est venu à l’esprit. Un sirop qui a englué leurs neurones, qui a dissout leur essence vitale. Ils ont perçu la mort dans cette déroute collante, mais leur corps ne disait pas de souffrance ?
Les plus proches de l’entrée ont vu arriver ce camion chargé de bonbonnes de mayonnaise Mac-Beurk. Ils ont cru à une blague. Enfin, ils l’espéraient…
Les filles plates ont attrapé le tuyau de leur zigouigoui. Elles ont déroulé au-dessus de leurs têtes des turbines munies de multiples flexibles à ventouses. Elles les ont connectées à leur sexe, slurp !
— Abordage réussi. Le plein de glucocon peut commencer !
La voix off est onctueuse, onctueuse comme le fluide qui s’écoule dans la trayeuse reliée aux bidons de mayonnaise Mac Beurk. Le fluide vital des cent a été homogénéisé, hydrogéné par les orifices supérieurs, et enfin, extirpé par le corps pénien. Les frimeurs sont fripés comme des loques. Vivants et plats, secs et ridés.
Le plein est terminé. Les mains ont relâché leur prise sur des corps en apparence exsangues. Les ventouses ont fait pscht avant de se désolidariser des orifices vitaux. L’opération n’a duré que quelques minutes.
— Eh, squelette, dis-nous qui t’a sucé le sang pour être si moche ! L’hôtesse sèche les nargue. Elle a attrapé un gobelet Mac-Beurk qu’elle pompe consciencieusement. Les harpies qui les ont abordées ont fait de même. Toutes sucent leur paille avec avidité. Les cent ont eu le temps de voir leur morne chair se densifier, leurs lèvres se pulper, leurs formes devenir harmonieuses. Ils ont exhalé leur dernier soupir devant des Bimbo de rêve. J’ai tout suivi, du micro transmetteur intersidéral que l’un d’eux m’avait dérobé. Il se l’était injecté dans les orbites. 
Le micro nasille un peu, la distance… Blue Lagon, Blue Lagon ! Votre croisière SLURP peut commencer !

 

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jeu.

06

sept.

2012

Contre-jour

Contre-jour

 

La vague ourle sans cesse
La plage et défait son ouvrage.
Stoïque, sur son rocher promontoire,
La mouette joue le garde-pêche.
Le soleil diffus fait mousser les crabes
Échoués sur la grève. Vert d’ombre
De l’océan panaché de blanc. Infatigable,
La mouette attend son heure sous l’écume.
La ligne d’horizon a avalé la baie, brume bleue
Striée de liserés rosés. Saint-Nazaire est noyée,
Par ses miasmes, aspirée. La marée se fait belle.
De sa puissance, elle lave le granit noir. La roche
Se laisse lécher par cette langue vorace qui claque
Du fond de la gorge du géant. Une nuée de culbutos
Flottante navigue en piquant du bec. C’est l’heure
De la curée ! Seule, la mouette sur son rocher,
Immobile, affronte les paquets de mer qui lessivent
La roche. Attend-elle le retour de son bien aimé ?
À contre-jour elle se dessine, proue de navire
En partance sur l’océan brillant. Elle se tourne parfois
Et regarde vers la terre, avant de reprendre sa veille,
Vigie d’écume écharpée. La vague arrache au sable
Les goémons desséchés et recrache une bouteille écrasée.
Je saisis le crachat et le porte en poubelle. La mouette
Se fait baigner. C’est une thalasso mouette ! Ou bien,
Croit-elle devenir sirène en l’attente de la vague suprême
Qui l’emportera vers les hauts fonds ? Mystère. Je ne saurai.
L’astre s’est enfui. Le vert d’ombre bruit. La brume levée,
Saint-Nazaire renaît au loin. La plage se vide. Bel ensemble.
Spectaculaire du mouton docile qui va vers l’heure définie.
Les mouettes crieuses s’abattent. Elles prennent possession
Des lieux, sans égard pour les égarés délaissés par le troupeau.
Elles planent et rasent le sable chaud en quête de reliefs oubliés.
Le ciel s’habille de ventres blancs. Les culbutos font la poule
Hochant du bec à l’unisson. La mer est haute. La mouette,
Toujours…

 

Zibelyne le 3 septembre 2012

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jeu.

06

sept.

2012

Le lézard au Muscadet

Le lézard au Muscadet

La plage blonde est large. Vidée de ses estivants bruyants.
Les pêcheurs à pied cueillent au loin leurs brassées coquillées. La mer luit par mares étales. Le lézard cuit. C’est marée basse.

 

Copa Nema. Musique et douce solitude de la rentrée des classes. Le monde est à nous ! 
Un crapaud-buffle botté d’orange cahote, bourriche à la main. La brume sur l’océan se décille. Le soleil cuit mes épaules dénudées.

 

Des pas de géant tressent le sable. Le ciel blanchit. La mer bleuit. De vieux culs bottés arpentent la plage. Tous marchent vers l’horizon, placides, égrillards parfois.
À Copa Nema, une queue de cheval se déroule et lape le temps entre ses doigts ocre.

Pleurent les moules sous la lame. Le ciel veloute l’horizon, caresse cotonneuse.


Un « deux de trop » affabule au comptoir. Joies du breuvage divin, où que l’on soit…
Le monde a relancé la machine sans nous. De rares jeunes désœuvrés, des vieux… Privilège immense de « l’after » ! J’aime à vieillir comme un bon vin, faire miroiter le cristallin aux couleurs du serein.

Une poupée de vieux survient, d’un boubou, affublée. Le charme est brisé. Les paroles feutrées laissent place au caquetage haut perché.


Un autre monde s’immisce, coloré et chantant. L’Afrique s’installe en terrasse à Copa Nema. Le monde reprend ses droits. Adieu méditation, place à l’agitation…

Le muscadet redouble, fin et frais au brûlant de midi. Les odeurs de friture chatouillent les papilles. Le parfum des melons sur tranche rivalise avec le fumet de tabac. Le vin monte en douce euphorie. Il est temps de rejoindre l’antre frais pour distiller le breuvage délicieux.
Les lézards s’étirent les pattes avant de reprendre le chemin sableux.

 

Qu’il fait bon devenir vieux !

 

Zibelyne le 4 septembre 2012

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dim.

02

sept.

2012

Menu à 18,90 euros

Les dix huitres quatre-vingt-dix
De l’Esperanza raidissent
De fraîcheur.
Le petit blanc me chatouille
Le fond du gosier.
Éclatée de bubons du samedi soir !
Les goémons exultent dans l’assiette
Sous l’iode ruisselant des huitres fines,
Vertement déculottées.
Je me régale, je déguste, je m’affute
Les dents ! Glapissements silencieux,
Gloups !
Le saumon fondant ne se fait pas prier.
Il nage à contresauce, remontant
Le citron et les baies roses vers son riz.
Le petit blanc frisquet est flapi de regrets
Au chaud de ma gorge émoustillée.
Velouté du choc, sur mes papilles exaltées.
Esperanza ! Jamais tu ne nous déçois !
Pêche Melba brûle la crème, les desserts
Sont annoncés ! La crème déjà boulottée,
La pêche en est raide, en sa gangue chantillée.
Fichtre ! Avec diligence, tout est gargantué…
Le Spéculos fait saigner le café, hum !
Esperanza reste, imperturbable. Sa cuisine
Divine, ses parfums limpides, iode pizzaïolée
Au ciel rouge laqué. Nous la quittons, ventre
Replet et pourboire bien léché, abandonnant
Les ventres mous attablés à côté, à parler
Gros sous avant d’avoir consommé.
ANCV… le Dieu malin régale ! À chacun
Sa pitance, pizza – moules frites annoncées !
La poufiasserie rivalise et parade, Cadhoc
Ad hoc, économies superlatives, étalage
Dans l’assiette, ambiance frelatée. Diable !
Rien ne sert de s’étaler, il faut savoir goûter
Et la cuisine, respecter...

Zibelyne le 1er septembre 2012

 

 

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dim.

22

juil.

2012

L'été est arrivé !

Un vrai week-end, enfin ! Soleil à gogo pour profiter de la chaleur, ouiiii ! Samedi c'était confitures de bananes et d'oranges, miam, miam... Elles sont délicieuses.

Aujourd'hui dimanche, journée détente près de la piscine. Déjeuner sous le cerisier en amoureux, sieste pour Monsieur, séance d'écriture pour moi. Monsougris m'attendait !

Piscine en fin d'après midi avec une eau à 27° ! Je peux penser sereinement à une nouvelle semaine de travail, les batteries sont rechargées.

Bises à toutes et tous, c'est l'heure de filer sous la couette !

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lun.

14

nov.

2011

Anniversaire

C'est l'anniversaire de notre animateur préféré!

 

Bon anniversaire Patrick Sébastien!

 

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dim.

13

nov.

2011

Question aux "pro"

Je reçois en page d'accueil des messages en Allemand et en Anglais, auxquels je ne comprends pas grand chose.

Ces messages concernent-ils le fonctionnement du site et proviennent-ils de Jimdo ? Si quelqu'un en a une idée, merci de me le dire, en Français....

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lun.

24

oct.

2011

Contes et contines

 

 

Après les contes pour ados, une nouvelle série est en route : les contes de grand-mère. Je n'en dis pas plus pour le moment...

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sam.

22

oct.

2011

Fricot de greluche et de lièvre

Pour les coquins, passez faire un tour au chapitre "Culicoquineries" voir la recette !

 

Donnez votre avis !

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jeu.

20

oct.

2011

Cavalcade au salon

Première gelée matinale. Je me suis levée ce matin il faisait pourtant doux dans la maison. Mon pare-brise frisottait dur, il a fallu gratter, déjà !

Hier matin je m’étais interrogée en pointant mon nez à la fenêtre. C’était mercredi, mon jour de congé. Oh jour béni !

Ce mercredi a été épique. Lili avait ramené deux souris la veille, et elle les avait lâchées dans la maison. Il fallait les dénicher à tout prix. Et puis, j’avais ramené un petit buffet, une bonne occasion de bouger les meubles.

La bagarre a duré toute la journée. Les fumistes nous galopaient entre les pieds, sous l’œil curieux des chattes qui ne manifestaient aucune envie d’entrer dans la chasse.

La première n’a du son salut qu’au choix de sa cachette. Elle s’était réfugiée dans une caisse à vin. Jack a rapidement posé la caisse dehors avant qu’elle n’en sorte. La maligne a pu ainsi s’échapper et retourner à son nid.

Mais il en restait une, déjà bien énervée par la traque. Nous l’avons pourchassée de cache en cache, de meuble en meuble. Elle est passée sous l’escalier, a traversé jusqu’à la bibliothèque.

Qu’importe ! La bibliothèque a été vidée et déplacée. La souris a filé sous le meuble billot de la cuisine. C’est en fait un ancien meuble d’imprimerie, relooké en billot. Peint en rouge, il est monté sur roulettes. Le balai a eu beau frapper, remuer, le meuble a eu beau rouler, la souris s’accrochait à l’envers, cramponnée au dessous du meuble.

Elle a profité d’un instant de découragement pour se glisser sous le gros réfrigérateur qui a roulé lui aussi, puis sous l’autre réfrigérateur qui est sorti de son coin.

Chaque nouvelle cache, était l’occasion de faire le ménage en grand. C’est épuisant de tout vider…

Enfin, en poussant la bibliothèque, et tandis que la coquine frissonnait maintenant sous le piano, une surprise ! Une autre souris résidait dans le creux sous la bibliothèque ! Une grosse, bien dodue et habituée des lieux.

L’instant était grave et angoissant. Allions nous parvenir à nous en défaire ? Depuis quand cette souris était-elle à la maison ?

Le pire, c’est qu’elles ne viennent pas d’elles mêmes. Nous avons quatre chattes ! Des chasseuses. Des tueuses ! Mais elles adorent, surtout Lili, nous apporter leurs proies en offrande. Elles les mangent le plus souvent, abandonnant le fiel et l’estomac, ou bien la tête quand ce n’est pas l’arrière train. Je ne connais pas le goût des souris, mais il est certain que les chattes font le tri. Si elles ont goûté du poison, elles ne les croquent pas, et les abandonnent sur le carrelage. Gare à qui se lève pieds nus la nuit, c’est d’une totale imprudence chez nous !

Pour le moment, nous restons avec nos deux friponnes que nous devons assassiner. C’est triste car c’est si joli une petite souris. Mais c’est si sale. Ça sème des petites crottes partout et leur pipi ne sent pas bon. Et puis, elles se fourrent dans les paquets de gâteaux, ah non ! Sacrilège !

Le piano déménage. Tout est en chantier. Nous avons déjeuné au milieu de tout ce bazar hétéroclite et les souris se sont reposées.

Mamie a bien tenté de faire sa sieste dans ce remue-ménage, peine perdue.

La chasse commençait à s’organiser. Des barrages de planches pour la montée d’escalier, des obstacles infranchissables entre les meubles, et on parvint, enfin, à isoler une des coupables.

Coincée sous l’armoire, la souris n’a pu échapper au chausson de Jack. Un bon chausson, pas une charentaise. Non, une bonne semelle épaisse qui lui a fait gicler les tripes en lui éclatant le ventre. La pauvre n’a pas eu le temps de comprendre ce qui lui tombait dessus qu’elle était partie au paradis des souris. C’est la pelle qui l’y a conduite, d’un vigoureux lancer dans la friche à côté de la maison.

Restait la résidente, l’habituée, depuis quand, aux cachettes du salon. Elle nous a bien trimballés. Sa première erreur fut néanmoins fatale. Elle a choisi d’aller sous l’escalier. L’aspirateur, de sortie pour le grand nettoyage fut d’un grand secours. Jack dans sa tentative de l’écraser avec le balai la fit jaillir contre la porte d’entrée où je l’attendais de pied ferme, aspirateur en marche. Slurp, le tuyau métallique n’en a fait qu’une bouchée. Aspirée par la queue, la souris disparut dans l’aspirateur.

Dans sa grande mansuétude, Jack sortit le sac sur la pelouse, au cas où elle ait survécu.

Hélas, cette attention fut vaine, comme je le pressentais. Je retrouvai le petit corps intact englué dans la poussière et les poils de chat. La puissance de l’aspiration avait du la tuer avant l’étouffement.

Les souris disparues, le bazar restait. Le petit buffet prit la place de la bibliothèque, et de grain en grain de poussière, le ménage fut terminé à 18 h 30.

J’étais encore en pyjama, et jamais bon bain ne me parût aussi doux. La maison elle aussi était toute propre. Tout était calme et en ordre, en attendant la prochaine chasse de Lili.

 

Le 20 octobre 2011

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mar.

18

oct.

2011

L'automne arrive

La grisaille pointe le bout de son nez, mais la pluie tarde à venir humidifier la terre. Les coccinelles se sont réfugiées dans les feuillages bas, elles se préparent à hiverner.

Je leur ai préparé une belle couche pour se protéger de la froidure.

J'ai confectionné des tas de paillage avec les immenses tiges de marguerites jaunes défraîchies, en divers endroits proches des apports printaniers en nourriture, comme la tanaisie. Les petites rouges et noires sont bien à l'abri.

Jack a préparé une mini tonnelle de chèvrefeuille le long du canisse de clôture, au Sud-ouest pour un abri au chaud des petits rayons de soleil de l'hiver.

Tout est prêt pour l'hivernage de nos auxilliaires de jardin, coccinelles, mantes religieuses, pince-oreilles seront protégés.

Des petites zones de friches abritent les dernières sauterelles.

Au jardin, la nudité est laide et destructrice.

Il reste à bêcher après la pluie qui se fait attendre, et à semer la moutarde pour ne pas laisser la terre à nu.

Les fèves sont en terre. Au printemps, une bonne soupe de fève au lard nous régalera.

L'automne peut arriver. 

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dim.

16

oct.

2011

Les galères du jour

Qu'il est difficile pour ma cervelle évaporée de se pencher sur la technique... J'ai créé mon profil Face Book, enfin.

Mais il est plus simple d'écrire que de gérer la diffusion de ses écrits, ah ah, tant pis pour moi !

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mer.

24

août

2011

Bonjour aux poètes qui passeront ici

La Zibeline est un animal à poil doux, la Zibelyne est d'une race plus féroce, quoi que douce à ses heures !

 

Je vous présente ici INSOLITUDE, mon premier opus, mais il me reste une masse de textes fins prêts pour une deuxième édition, un roman en cours et les Culicoquineries à illustrer.

Un travail d'envergure donc, car si écrire coule tout seul, la publication est plus fastidieuse et je traîne la patte à m'y mettre.

Il faut dire que je vis également... Un travail alimentaire, le jardinage, le bricolage et autres broutilles qui m'occupent bien.

 

Commencez par lire les quelques extraits publiés sur ce site et si vous aimez,achetez moi !

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jeu.

01

mai

2014

Nouvelle publication chez Monty-Petons Publications

"Folies" sort en ce début mai dans la Collection Petits Formats de Monty-Petons Publications.

 

Un 62 pages, du cousu main ! Ce premier ouvrage chez MPP sera numéroté et dédicacé de mon empreinte.

 

Appelez-moi Cousette, il sera entièrement réalisé à la main. Tiens, si j'y glissais une goutte de sang frais pour coller au sujet, pff...

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jeu.

20

févr.

2014

Nouvelle parution !

Le Chausson Meurtrier est paru aux Editions Le Huchet d'or.

 

Un livre pour frémir et rire, de 8 à 77 ans ! Des dessins en noir et blanc, ceux de Zib, cinq histoires savoureuses à distiller le soir...

 

.2.45 de frais de port et 13 euros le bouquin pour une dédicace, sinon, passez à la maison !

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ven.

07

févr.

2014

Café de la ville à Montrésor

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ven.

07

févr.

2014

Après-midi littéraire à Montrésor

Eve Zibelyne est au Café de la ville de Montrésor à 15 h aujourd'hui. Jocelyne vous accueille pour des après-midi littéraires très appréciés dans la convivialité de ce joli petit coin qui est répertorié au nombre des plus beaux villages de France !

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mer.

15

janv.

2014

Semaine des peaux de banane !

Nous sommes gâtés ! Les avatars sexuels de la présidence passant avant tout, on nous fait avaler des couleuvres en douceur. Bon début d'année politique pourrie, rien ne change ! L'un remplace l'autre et ne vaut pas mieux. Lisez l'onglet "Coups de gueule" pour voir la vie en noir !

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jeu.

19

déc.

2013

Trois nouvelles "Folies" en ligne

Cliquez sur l'onglet Folies pour découvrir l'horreur ordinaire...

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jeu.

12

déc.

2013

Nouvelle parution, nouvelle revue !

Bientôt sur http://www.absinthemag.com/

Un nouveau texte de la Zib sur "Enchantement 4" chez Absinthe, littérature de l'imaginaire. Sortie ce mois-ci !

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lun.

07

oct.

2013

COHUES

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ven.

20

sept.

2013

Gag

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ven.

20

sept.

2013

Dimanche, salon du livre à Veigné

Dimanche 22 septembre, le soleil nous attend au Moulin de Veigné dès 9 heures pour un salon du livre dans un décor magnifique.

J'y serai sous la bannière de Signature-Touraine avec mes sept livres, des bonbons et de la bonne humeur !

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mer.

05

juin

2013

Petite Moule

J'ai signé et envoyé le contrat de Petite Moule, un livre illustré pour les 3-5 ans à plus, en version bilingue français-anglais chez Angel Publications !

Ecriture et dessins de la Zib, et derrière, Angel qui met tout ça bien à sa place, ça bosse dur ! 

 

Il y en aura d'autres, encore des surprises à venir !

 

C'est tout nouveau pour moi de passer de l'auto publication au contrat d'éditeur, mais j'étais bien joyeuse de poster l'enveloppe !

 

Je vous promets de rester chez les petits, mais de ne pas oublier les grands et de ranger ma tête sur la table de nuit chaque soir pour ne pas la perdre le matin !

 

Pour l'heure, derniers rayons du soleil, j'arrive !

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dim.

28

avril

2013

Journée rencontres et dédicaces à Loches

Expérience intéressante hier, 27 avril 2013. Journée dédicace au Super U de Loches, dans la valse des caddys emplis de victuailles ou de plants de fleurs, de tomates, de sacs de terreau…


Un public certes, peu réceptif, préoccupé par bien d’autres choses, intrigué parfois par cette étrange troupe hétéroclite d’une vingtaine d’auteurs alignés face aux caisses.
Le supermarché n’est pas l’endroit rêvé pour faire des ventes, mais cette relative quiétude dans l’attente laisse toute latitude pour échanger entre nous.

 

Les expériences partagées offrent une grande richesse de par la diversité des parcours et des connaissances. J’ai apprécié cette communication avec les auteurs présents à ma table. C’est réconfortant. Ce contact physique permet un véritable échange. Échanger sans même, pour ma part, s’être lus, dégagés de toute contingence d’inféodation les uns aux autres, c’est un véritable plaisir que je renouvellerai de bon cœur !

 

Merci à Odile et Hugues, qui organisent ces manifestations sous la bannière de Signature Touraine !

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ven.

19

avril

2013

Dédicace avec Signature Touraine

Communiqué de presse/18/4/2013

 

Signature Touraine dans la galerie de Super U à Loches

 

Samedi 27 avril, toute la journée, Signature Touraine et Super U afficheront une ambition commune : faire mieux connaître les écrivains de Touraine.

 

Une première ! Samedi 27 avril, une vingtaine d’auteurs de romans, de nouvelles, de policiers
ou d’ouvrages historiques s’installeront tout au long de la galerie du centre commercial Super
U. L’espace culturel de l’enseigne les invite, et signe ainsi une animation tout à fait innovante.
Pour sa part, en allant à la rencontre du public - et à quelques semaines de la Fête des mères…
- l’association Signature Touraine n’en est pas à son coup d’essai : Marché de Noël du livre à
Loches, présence dans de nombreux points de vente, librairies et manifestations de la région.
Son site internet (www.signature-touraine.fr) affiche la centaine d’auteurs adhérents et leurs
ouvrages. Signature Touraine, née dans le Lochois en 2009, accueille tous les auteurs et
éditeurs qui ont un lien avec la Touraine. Objectif : mener des actions de promotion sous la
fière identité « Touraine ».

 

100 titres à feuilleter

 

Non loin du rayon librairie de Super U, et carrément sur le chemin des caddies, les échanges
iront sans doute bon train avec les incontournables auteurs lochois Bernard Briais et Pascal
Dubrisay, spécialistes de l’histoire et du patrimoine, aux côtés de l’auteur d’un thriller Bruno
Mastin, de Ciran, d’Olivier D’Orsay, de Perrusson. Viendront en voisins le romancier Yanick
Antigny, de Descartes, la passionnée d’histoire locale Josiane Mellier-Bruneau, de Genillé,
l’ancien prof de lettres devenu romancier Georges Cuvier ainsi qu’Eve Zibelyne, poète,
romancière, essayiste, tous deux de Cormery. Irène Turbeaux arrivera de St-Martin-le-Beau
pour raconter une belle histoire d’amour et sans doute ses voyages, Pascal Jubin, de Limeray,
présentera ses « marraines de guerre » et la vie de ses voisins d’enfance. Carène Wood,
l’Amboisienne qui vit la moitié de l’année en Nouvelle-Zélande, alignera ses nombreux
ouvrages, cuisine, poésie, essais. Une brochette de Tourangeaux s’est annoncée : Geneviève
Breuil et ses Mémoires, romans et poésies, Christian Thevenot et l’Histoire dont un « Foulque
Nerra », Françoise Ribera, peintre et poète, aura tout juste reçu les premiers exemplaires de sa
drôle de publication « Les perles de l’Hôtesse ». Jean-Pierre Barré, né à Neuvy-le-Roi,
débarquera d’Onzain où il réside et écrit. Venu de Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré,
président de Signature Touraine, sera entouré de ses vice-présidents, les chambourgeois Odile
Ménard et Patrick Binet. Sur les tables, après avoir sacrifié à l’approvisionnement des
nourritures terrestres pour le week-end, les consommateurs pourront se nourrir l’esprit d’une
centaine de titres que les auteurs auront grand plaisir à dédicacer.

 

Samedi 27 avril, 10/18h, Galerie commerciale de Super U, les Bournais, Loches

 

Contact :

contact@signature-touraine.fr

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jeu.

07

mars

2013

Challenge Stephen King 2013

Cliquez sur ce lien http://bouquinovore.blogspot.fr/p/challenge-stephen-king-2013.html et participez chez Le Bouquinovore !

 

Le dernier Stephen King est en jeu...

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jeu.

07

mars

2013

L'actu de la semaine

Eve Zibelyne dans La Renaissance Lochoise
Un bon article de Jean-Philippe Quinnery !
RL 6 mars 2013.pdf
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mar.

05

mars

2013

La Renaissance Lochoise. Article

Demain 6 mars, achetez La Renaissance Lochoise !

 

Vous m'y verrez en page 6 au-dessus de Raymonde, la centenaire de Reignac qui Puygibaute, et du label charcutier de Stéphane de Chambourg qui rillonne.

La vallée de l'Indre à l'honneur sur trois générations. Souhaitons que j'atteigne un jour l'âge de Raymonde !

 

Comme je prends un bon quart de page, vous ne pouvez pas me rater. Je remercie mon interlocuteur pour cette interview, il a fidèlement retranscrit l'esprit de mon esprit !

 

Et, Lochois, n'oubliez pas ! 2112 La vengeance du cochon d'Inde se passe à Cormery, près de chez vous et de chez la Maria Bodin... (En vente à la Maison de la Presse de Cormery)

 

 

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mar.

05

mars

2013

C'est bientôt le 8 mars, journée internationale des femmes !

Je serai au Centre de vie du Sanitas (face au Palais des Sports) 10 place neuve à Tours, à l'occasion du 8 mars, journée internationale des femmes.

 

Le thème de cette journée : Ensemble, libérons-nous du sexisme, cassons les clichés !

 

Entrée libre à partie de 14 h. J'y serai avec mes livres ! Venez nombreuses et nombreux.

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ven.

01

févr.

2013

Mon dernier discours à Christian Briand

Christian est parti hier, dans le vent. Je crois qu'il n'était pas parti avant. Avant ces cendres répandues, qui marquent la fin du bal. Christian, tu restes sur le piano à nous regarder, je te vois !

 

 

À Christian, notre ami qui nous a fait la belle, comme ça, une pirouette dans l’au-delà, sans emporter l’indispensable… Nous l’avons aujourd’hui porté : un bon vin doublé d’un pâté, car un épicurien ne peut s’esbigner sans besace bien remplie.
N’oublions pas le fromage, morceau de roi s’il en est ! Car si l’homme, par nature, est volage, toujours il adorera le parfum de l’Époisses, le goûtu d’un Vieux Lille et le sauvage d’un Saint-Maure, oublié !
Christian, tu as en dette envers nous. À courir droit devant, on oublie ses arrières. Voici que tu nous laisses, là, comme de vieilles chaussettes ! Mais c’était oublier que tes amis, les vrais, ne te laisseraient pas éclipser la lumière de tes yeux, ni ton sourire joyeux. Nous en sommes dépositaires, et nous les garderons, là, bien au creux de nos cœurs.
Tu n’as pas eu vie facile. Les hérauts n’ont pas claironné de canton en canton d’illusoires sagas. Non. Tu as choisi la voie qui était tienne, loin des vanités, et proche de la vérité. Rares sont ceux qui savent toucher du doigt l’essence de ce qui est. Tu étais de ceux-là, et en ce sens, ton absence n’est pas vaine.
La richesse du cœur est un vaisseau qui traverse les temps. J’espère me retrouver un jour à son bord, pour qu’autour d’une table nous devisions gaiement, autour de bonne chère et d’un verre de bon vin.
Là, à l’irisé qui enfle sous le roulis cristallin, au travers du carmin qui fleure bon le tanin, nous partagerons le pain, mais délaisserons le Boursin !
Je ne sais pas quand la barque nous y mènera, mais au pays des fantastiques, des bourlingueurs de la vie, nous serons avec toi ! Garde un fauteuil pour Maryse, et pour ceux qui, déjà, te manquent. On arrive, Christian, on arrive !
Le temps, là-bas, a cessé de courir. Nous, petites fourmis, avons encore moult choses à bâtir… Alors, bon voyage, Christian, nous ne serons jamais loin.

 

Zibelyne le 29 janvier 2013

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mer.

30

janv.

2013

2 nouvelles publications chez BoD !

Je viens de mettre le dernier clic à deux nouveaux livres !

 

Les Recettes Culicoquinaires et Le complexe du Q seront disponibles dans les catalogues Amazon, Decitre et Chapitre.com, début février.

 

Enfin ! Pari tenu, j'ai fini dans les temps... Je voulais boucler avant la fin du mois, ouf, c'est fait !

 

Il reste à faire les contes du Chausson Meurtrier, et Monsougris pour le meilleur ! (et le plus long à corriger)

 

Je vais reprendre mon activité sur ipagination et sur Plume de poésies, tranquillou, car il reste beaucoup à faire, mais je suis contente ! Le complexe du K attendait depuis une année...

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mar.

29

janv.

2013

Pensée

Celle lune est bien mauvaise. Une pensée pour Renée qui vient de perdre son père. Je l'embrasse affectueusement.

Stop ! La boucle est bouclée. C'est, pour ma part, le troisième décès de janvier. Jean, Christian, et ton papa, Renée.

Janvier tire à se fin, certes, mais je décide d'autorité que la boucle vaut pour l'année !

Le printemps viendra laver les chagrins et le soleil brillera dans les coeurs ! J'ai dit !

Qu'il en soit ainsi.

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sam.

26

janv.

2013

Hommage

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lun.

21

janv.

2013

Dimanche blanc

Un réveil sous la neige, que demander de mieux ?

Mon doigt s'est enfoncé jusqu'à la garde dans la ouate. Cela m'a permis de savoir que mon index mesure sept cm...

Opération bambou ! Ils ployaient sous le poids de l'épaisse couche blanche accumulée par le vent. Un vif chatouillis leur a redonné vigueur et couleur. Le canisse a chu, brisé. Las, il faudra, cette fois, le remplacer.

Ce soir, il ne reste plus que quelques blancheurs éparses. La pluie a pris place, légère et fugitive, portée par les vents égarés de l'Atlantique. Le petit bonhommme a perdu sa tête.

Mais, rien n'est perdu ! La retrouvera-t-il jeudi, ou bien vendredi ?

Les flocons coquins repasseront orner la terre boueuse d'hermine délicate. Je regarde le ciel...

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jeu.

17

janv.

2013

Carine

C'est avec joie que j'ai passé la journée d'hier et celle d'aujourd'hui ! Carine, ma copine !

Notre copine emberlificotée de tuyaux, va bien. Le 14 au soir, j'avais une grosse boule d'angoisse et les joues mouillées au matin du 15. Nous sommes le 17, mon moisniversaire et ça roule !

La vie est belle, bonne nuit aux poulettes et à leurs fans !

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ven.

04

janv.

2013

Monsougris et les éditeurs, ah, ah !

C'est amusant ! Monsougris était hier devant ma porte et ma copine Lolo vient d'y faire un tour... Désolée, je vais commencer à travailler sur le manuscrit, j'en ai enlevé beaucoup.

Néanmoins, j'ai laissé le 46... Lolo me dit que je devrais le remanier pour que les éditeurs l'acceptent.

Elle me le conseille..., sachant que je ne le ferai pas.

Tu as raison ma belle, ah, ah !

Les éditeurs ? Je ne compte plus sur cette race étrange qui vit du fruit des éructations de son nombrilisme. Je n'irai pas taper aux portes de personnes qui se fichent des auteurs comme d'une guigne. Je l'ai fait une fois. Cela m'a suffi.

Oui, il y en a des bons, mais je ne les connais pas.

Monsougris ? Je vais le corriger, le bichonner et le publier chez Bod ou chez Lulu.com. Mais je ne courrai pas le monde en quête de reconnaissance illusoire et de censure, désolée ma copine...

Si les éditeurs s'intéressaient au fruit de notre travail, ça se saurait !

Merci à ceux qui passent de me donner un avis sur l'épisode 46, pour faire plaisir à Lolo !

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dim.

30

déc.

2012

Nouveau texte

C'est la Mère Michelle qui a perdu son chat... Une toute autre histoire, dans l'onglet "Textes prose et poésie" !

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lun.

17

déc.

2012

C'est mon anniversaire !

Merci à mes amis qui m'ont souhaité mon anniversaire sur FB, twitter, ou par mail !

 

Mon lutin préféré s'est bien occupé de moi et le soleil brille ! Je découvre que deux de mes livres sont en vente sur chapitre.com, surprise ! Le rosier devant la fenêtre me tend ses boutons dans le vent. La vie est belle, j'entame la journée !

Bisous, un éternuement de saison passe, mais je vais mieux, un autre bisou à tous et joyeuses fêtes !

 

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mar.

27

nov.

2012

Une pensée pour mes amies

Mes copines chéries qui traversent une période difficile, cette goutte d'eau est pour vous. Elle est encore fraîche, et symbolise tout le bonheur que je vous souhaite. Je vous donne un sourire et vous envoie une brassée de bisous.

 

Bois

 

Le bonheur est simple comme une goutte d’eau

Qui ruisselle sur ton front.

Elle hésite, s’arrête sur le bout de ton nez.

Ta langue, instinctive s’étire, se retire

Et happe l’aventureuse, la goûte, s’en repaît.

Elle glisse en toi et t’inonde de félicité,

Son parfum voluptueux scelle de son sceau

Tes papilles enivrées.

Goûte sans crainte la goutte,

Elle te donne vie.

Bois à la coupe du bonheur,

Car l’assoiffée erre sans fin.

Mon amie, bois. Au bonheur

Tu le dois.

 

Zibelyne le 26 novembre 2007

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lun.

19

nov.

2012

Le bal à la page Libertin

Le saviez-vous déjà ? Hi, hi...

 

J'avais été sélectionnée pour le concours du Livre en tête, nominée donc pour participer au Bal à la page Libertin du 17 novembre 2012.

Si je n'ai emporté ni le prix, ni le droit de monter sur le podium avec Katsuni et Monsieur Pivot, j'ai eu le plaisir d'échanger quelques mots avec eux, et de passer une excellente soirée !

J'ai découvert avec surprise et naïveté... que des auteurs se targuent de publier nombre de nouvelles en se contentant... d'en changer les données au gré des concours ! C'est comme la soupe de saison, les pommes de terre pour la base, et selon saison, on change le poireau par un poivron !

Mercantilisme désolant, tout ça pour gagner le droit de penser qu'on est reconnu ?

Comme dit Monsieur Pivot, « Vous prenez du plaisir à écrire ? » Moi, oui, même si je reste une illustre inconnue, na !

Dire que je n'avais pas sur moi les Contes de Pet Rot qui vient d'arriver, ce matin ! J'aurais eu matière à rire...

 

Super week-end !

 

 Je remercie Les Livreurs pour cette invitation, et pour leur prestation sur scène !

 

Les photos de cette soirée sont dans l'onglet "Mes photos".

 

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jeu.

08

nov.

2012

Sélection pour le concours du prix Livres en tête

Je suis invitée au Bal à la Page Libertin du festival Livres en tête le 17 novembre ou Bernard Pivot et Katsuni viendront remettre le prix au lauréat...

J'irai donc au réfectoire des cordeliers pour cette soirée, une grande première pour moi !

Je dois cette sélection à une amie que je dois citer, Euonimus, qui m'a suggéré de participer à ce concours.

Merci Euonimus !

Je n'ai qu'une place, je ne pourrai pas t'emmener, mais je penserai à toi en penêtrant dans l'antre des loups !

Paris me voit beaucoup, en ce moment...

 

Je suis encore étonnée... et je ne sais pas vraiment où je vais !

 

Une Zibelyne, ça se faufile partout, ou pas ?

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ven.

12

oct.

2012

Croisière Slurp !


Ce texte est en réponse au verdict de cette nuit sur les tournantes. 4 condamnations mineures et 10 acquittements. Autant dire, l’absolution.

 

 

Ils sont partis cent. Cent gamins des cités désargentées de Blue Sky, qui n’a de bleu, que le nom. Les services sociaux les ont soigneusement choisis, au grand dam des familles ulcérées. Les dés du grand jeu sont toujours pipés, mais là, ils avaient abusé. J’avais accompagné les gagnants de la loterie au point ZLOC, Zone de Localisation des Oubliés de la Cité. Ils avaient gagné un grand voyage. Le premier voyage interstellaire à bord de la fusée SLURP. Une petite merveille de technologie offerte par Mac Beurk en hommage à ces jeunes désœuvrés qui luttaient pour s’en sortir. Un vol initiatique avec un séjour à Blue Lagon, la base balnéaire sidérale de Mac Beurk.
Je savais bien, moi, qu’ils s’en fichaient bien de s’en sortir ! Des loups, des violeurs, des assassins de grand-mères qui vivaient impunément aux dépens de tous !
— Quoi ? Ils ont sélectionné la vermine, tous les loosers, tous les bandits du quartier ! Vitupérait la concierge du Z230, dépitée.
Les autres gosses, ceux qui restaient, ont serré les poings, mais ils n’ont pas bronché. Un mot de trop et la lame d’un rasoir leur trancherait la gorge. La municipalité, conciliante, leur a offert une semaine au bord de la mer, à Neuville les Flots, dans la Manche brumeuse. Piètre consolation…
Les cent voyous se sont chamaillés pour entrer dans la fusée. Le premier voyage interstellaire est pour eux ! À leur retour, le quartier sera à leurs pieds…
Ils se sont installés, bien rangés comme des sardines dans cette méga boîte de conserve. Les propulseurs enclenchés, ils se sont vomis dessus, enfin, les uns sur les autres, en bons dégueulasses.
La Terre s’est éloignée avant même qu’ils ne regardent par les hublots maculés de ketchup et de frites de chez Mac-Beurk. Le noir s’est installé dehors, dans cette nuit intersidérale. L’hôtesse du bord est arrivée, petite malingre sèche pas très jolie. Les quolibets ont fusé immédiatement.
— Ils ont embauché un squelette ! Eh ! squelette, dis nous qui t’a sucé le sang pour être si moche !
— T’as perdu la langue ?
— Eh ! T’ as perdu tes ch’veux ? Balayette d’escalier à ratiches ! Même pas la peine d’y toucher, la morue est desséchée…
La grossièreté des loosers n’a pas ému la demoiselle. Imperturbable, elle a distribué des linges humides, doux et chauds, pour nettoyer les vomissures abjectes des adolescents pubères. Ils l’ont prise en photo de leur portable, pour la montrer aux copains en rentrant. Ils ont accumulé grossièreté sur grossièreté salace avant de sombrer dans un profond sommeil.
La fusée intersidérale n’a pas pour autant arrêté sa course. Le voyage doit durer une semaine. Deux nuits avant atterrir sur Blue Lagon, deux pour revenir, ils ne passeraient que trois jours sur la petite planète balnéaire. La nuit a duré deux nuits. Les linges étaient imbibés de somnorol, une drogue douce, habituellement… Leur sommeil a été entrecoupé de cauchemars étranges et de hurlements d’enfants égarés. La fusée n’a pas pour autant arrêté sa course. Le troisième jour s’est levé sur les écrans de leur vie.
Les cent se sont réveillés au matin du troisième jour, endoloris et courbaturés, pour certains, épuisés. Surpris et anxieux soudain, ils ont réalisé qu’ils n’étaient plus dans la même cabine. Ils ont été amenés dans un tube blanc, éblouissant. Sans doute, cette drôle de lumière phosphorée qui irradie sur les parois coniques ? Plus de sièges, mais des nids. Des nids en alvéoles, moulés dans la coque. Leurs vêtements ont été enlevés. Des pansements sont collés sur leur peau, ça colle un peu, sucré, mais ils ne portent pas de traces de blessures. On les a laissés nus dans la moiteur sans hublot de l’habitacle… fermé ? Pas de porte, nulle ouverture, ils sont prisonniers !
Les rêves nocturnes ont refait surface et les frimeurs ont peur. Une musique et une voix off ont tôt fait de les rasséréner.
— Nous atterrirons sur Blue Lagon dans deux heures. Vous avez dormi durant vingt et une heures. Le petit déjeuner vous sera apporté dans quelques minutes. Ensuite, vous revêtirez vos tenues neuves pour l’abordage.
Les gamins ont oublié leur affligeante nudité devant le pantagruélique petit déjeuner. Ils ont bu sans broncher le jus d’orange au goût métallique des gobelets. Ils ont avalé les pains au chocolat cartonnés et les fruits mous ; les Chamallows en plastique et les sandwichs gorgés de mayonnaise saumâtre. Ils ont fait leurs besoins dans l’unique cuvette commune, le derrière lavé par les jets à rouleaux.
La jeune fille sèche est venue leur apporter des chaussons de corde et leur paquetage. Ils ont bien ri quand ils ont enfilé leurs tenues moulantes et bigarrées. De drôles de tenues, pourvues de tuyaux en caoutchouc. Elle, elle a subi de nouvelles bordées d’injures avec un sourire figé. Ils ont enfilé leur appendice masculin dans le tuyau correspondant, sans se demander à quel usage seraient destinés les autres. Ils ont paradé, outranciers, dans cette parade nuptiale de l’oiseau en rut, orange et bleu, cancres rutilants.
La décélération brutale les a couchés dans leur nid, hébétés.
— Blue Lagon, Blue Lagon ! Vous avez atteint votre destination finale. Nous allons faire le plein de glucocon. Préparez-vous à l’abordage.
— L’abordage ? On ne dit pas atterrissage ? Questionne un des plus finauds.
Quatre-vingt-dix-neuf rires sarcastiques lui répondent. Surgies de nulle part, des mains les sanglent, sorties du néant. Blanches et plastiquées, moulées comme si elles appartenaient à la coque du vaisseau, elles se referment autour de leur taille, solidement imbriquées.
— Marrant ! Hé, les mecs ! Vous avez vu ça ?
— Ouais ! C’est louche quand même… La voix tremble un peu. Toujours le même qui se pose des questions.
La fusée se pose dans un vacarme assourdissant. Les cent n’ont rien vu, mais ils ont entendu les rétrofusées latérales freiner la course de la fusée. Les vérins chassent l’air pour ouvrir les portes. La capsule ovoïdoconique se détache, propulsée au sol. Elle roule sur elle-même et se stabilise sur son lest. Les garçons ont été protégés par d’autres mains, plus chatouilleuses, venues leur arrimer la tête.
La jeune fille sèche s’est détachée dans l’ouverture du tube, avec son sourire énigmatique figé. La voix off diffuse encore des informations.
— Blue Lagon, Blue Lagon ! Préparez-vous à l’abordage…
— Cause toujours ! Et si on nous laissait descendre ? Quand je vais t’aborder, tu vas comprendre ce que ça veut dire !
Les rires se sont faits pâles. Les mains blanches n’ont pas desserré leur pression, soudées autour de leur corps. Les voyous de quartier n’en mènent pas large. Un crissement. La capsule s’est ouverte comme une boite de conserve. Le couvercle s’enroule en frisant comme une anglaise.
Ravis, les hâbleurs ont poussé force cris et onomatopées censés exprimer leur satisfaction. La morue sèche sourit toujours, fermement campée sur ses jambes grêles.
Blue Lagon, Blue Lagon ! Préparez-vous à l’abordage…
Des cris ! Les mains ont enserré les membres des cent de Blue Sky. Ficelés, saucissonnés, ils ont crié, de rage et d’impuissance.
Une volée de cordages s’est abattue sur eux, leur cinglant la peau.
— À l’abordage !
Les hurlements des filles plates ont stridulé l’espace. Comme des hyènes, elles se sont jetées sur les nids garnis de jeunes hommes vêtus d’orange et bleu. Les blanches mains moulées se sont agitées, fébriles. Elles se sont saisies des tuyaux jugés inutiles par les gamins insoucieux.  Elles les ont connectés à tous leurs orifices disponibles. Oreilles, nez, bouche ont été ventousés impitoyablement. Les yeux désespérés n'ont pu que rouler et saisir l’horreur. Ils n’ont rien pu dire, leurs mots étaient avalés dans l’insondable espace coloré qui les envahissait, sirupeux.
Sirop ? C’est le mot qui leur est venu à l’esprit. Un sirop qui a englué leurs neurones, qui a dissout leur essence vitale. Ils ont perçu la mort dans cette déroute collante, mais leur corps ne disait pas de souffrance ?
Les plus proches de l’entrée ont vu arriver ce camion chargé de bonbonnes de mayonnaise Mac-Beurk. Ils ont cru à une blague. Enfin, ils l’espéraient…
Les filles plates ont attrapé le tuyau de leur zigouigoui. Elles ont déroulé au-dessus de leurs têtes des turbines munies de multiples flexibles à ventouses. Elles les ont connectées à leur sexe, slurp !
— Abordage réussi. Le plein de glucocon peut commencer !
La voix off est onctueuse, onctueuse comme le fluide qui s’écoule dans la trayeuse reliée aux bidons de mayonnaise Mac Beurk. Le fluide vital des cent a été homogénéisé, hydrogéné par les orifices supérieurs, et enfin, extirpé par le corps pénien. Les frimeurs sont fripés comme des loques. Vivants et plats, secs et ridés.
Le plein est terminé. Les mains ont relâché leur prise sur des corps en apparence exsangues. Les ventouses ont fait pscht avant de se désolidariser des orifices vitaux. L’opération n’a duré que quelques minutes.
— Eh, squelette, dis-nous qui t’a sucé le sang pour être si moche ! L’hôtesse sèche les nargue. Elle a attrapé un gobelet Mac-Beurk qu’elle pompe consciencieusement. Les harpies qui les ont abordées ont fait de même. Toutes sucent leur paille avec avidité. Les cent ont eu le temps de voir leur morne chair se densifier, leurs lèvres se pulper, leurs formes devenir harmonieuses. Ils ont exhalé leur dernier soupir devant des Bimbo de rêve. J’ai tout suivi, du micro transmetteur intersidéral que l’un d’eux m’avait dérobé. Il se l’était injecté dans les orbites. 
Le micro nasille un peu, la distance… Blue Lagon, Blue Lagon ! Votre croisière SLURP peut commencer !

 

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jeu.

06

sept.

2012

Contre-jour

Contre-jour

 

La vague ourle sans cesse
La plage et défait son ouvrage.
Stoïque, sur son rocher promontoire,
La mouette joue le garde-pêche.
Le soleil diffus fait mousser les crabes
Échoués sur la grève. Vert d’ombre
De l’océan panaché de blanc. Infatigable,
La mouette attend son heure sous l’écume.
La ligne d’horizon a avalé la baie, brume bleue
Striée de liserés rosés. Saint-Nazaire est noyée,
Par ses miasmes, aspirée. La marée se fait belle.
De sa puissance, elle lave le granit noir. La roche
Se laisse lécher par cette langue vorace qui claque
Du fond de la gorge du géant. Une nuée de culbutos
Flottante navigue en piquant du bec. C’est l’heure
De la curée ! Seule, la mouette sur son rocher,
Immobile, affronte les paquets de mer qui lessivent
La roche. Attend-elle le retour de son bien aimé ?
À contre-jour elle se dessine, proue de navire
En partance sur l’océan brillant. Elle se tourne parfois
Et regarde vers la terre, avant de reprendre sa veille,
Vigie d’écume écharpée. La vague arrache au sable
Les goémons desséchés et recrache une bouteille écrasée.
Je saisis le crachat et le porte en poubelle. La mouette
Se fait baigner. C’est une thalasso mouette ! Ou bien,
Croit-elle devenir sirène en l’attente de la vague suprême
Qui l’emportera vers les hauts fonds ? Mystère. Je ne saurai.
L’astre s’est enfui. Le vert d’ombre bruit. La brume levée,
Saint-Nazaire renaît au loin. La plage se vide. Bel ensemble.
Spectaculaire du mouton docile qui va vers l’heure définie.
Les mouettes crieuses s’abattent. Elles prennent possession
Des lieux, sans égard pour les égarés délaissés par le troupeau.
Elles planent et rasent le sable chaud en quête de reliefs oubliés.
Le ciel s’habille de ventres blancs. Les culbutos font la poule
Hochant du bec à l’unisson. La mer est haute. La mouette,
Toujours…

 

Zibelyne le 3 septembre 2012

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jeu.

06

sept.

2012

Le lézard au Muscadet

Le lézard au Muscadet

La plage blonde est large. Vidée de ses estivants bruyants.
Les pêcheurs à pied cueillent au loin leurs brassées coquillées. La mer luit par mares étales. Le lézard cuit. C’est marée basse.

 

Copa Nema. Musique et douce solitude de la rentrée des classes. Le monde est à nous ! 
Un crapaud-buffle botté d’orange cahote, bourriche à la main. La brume sur l’océan se décille. Le soleil cuit mes épaules dénudées.

 

Des pas de géant tressent le sable. Le ciel blanchit. La mer bleuit. De vieux culs bottés arpentent la plage. Tous marchent vers l’horizon, placides, égrillards parfois.
À Copa Nema, une queue de cheval se déroule et lape le temps entre ses doigts ocre.

Pleurent les moules sous la lame. Le ciel veloute l’horizon, caresse cotonneuse.


Un « deux de trop » affabule au comptoir. Joies du breuvage divin, où que l’on soit…
Le monde a relancé la machine sans nous. De rares jeunes désœuvrés, des vieux… Privilège immense de « l’after » ! J’aime à vieillir comme un bon vin, faire miroiter le cristallin aux couleurs du serein.

Une poupée de vieux survient, d’un boubou, affublée. Le charme est brisé. Les paroles feutrées laissent place au caquetage haut perché.


Un autre monde s’immisce, coloré et chantant. L’Afrique s’installe en terrasse à Copa Nema. Le monde reprend ses droits. Adieu méditation, place à l’agitation…

Le muscadet redouble, fin et frais au brûlant de midi. Les odeurs de friture chatouillent les papilles. Le parfum des melons sur tranche rivalise avec le fumet de tabac. Le vin monte en douce euphorie. Il est temps de rejoindre l’antre frais pour distiller le breuvage délicieux.
Les lézards s’étirent les pattes avant de reprendre le chemin sableux.

 

Qu’il fait bon devenir vieux !

 

Zibelyne le 4 septembre 2012

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dim.

02

sept.

2012

Menu à 18,90 euros

Les dix huitres quatre-vingt-dix
De l’Esperanza raidissent
De fraîcheur.
Le petit blanc me chatouille
Le fond du gosier.
Éclatée de bubons du samedi soir !
Les goémons exultent dans l’assiette
Sous l’iode ruisselant des huitres fines,
Vertement déculottées.
Je me régale, je déguste, je m’affute
Les dents ! Glapissements silencieux,
Gloups !
Le saumon fondant ne se fait pas prier.
Il nage à contresauce, remontant
Le citron et les baies roses vers son riz.
Le petit blanc frisquet est flapi de regrets
Au chaud de ma gorge émoustillée.
Velouté du choc, sur mes papilles exaltées.
Esperanza ! Jamais tu ne nous déçois !
Pêche Melba brûle la crème, les desserts
Sont annoncés ! La crème déjà boulottée,
La pêche en est raide, en sa gangue chantillée.
Fichtre ! Avec diligence, tout est gargantué…
Le Spéculos fait saigner le café, hum !
Esperanza reste, imperturbable. Sa cuisine
Divine, ses parfums limpides, iode pizzaïolée
Au ciel rouge laqué. Nous la quittons, ventre
Replet et pourboire bien léché, abandonnant
Les ventres mous attablés à côté, à parler
Gros sous avant d’avoir consommé.
ANCV… le Dieu malin régale ! À chacun
Sa pitance, pizza – moules frites annoncées !
La poufiasserie rivalise et parade, Cadhoc
Ad hoc, économies superlatives, étalage
Dans l’assiette, ambiance frelatée. Diable !
Rien ne sert de s’étaler, il faut savoir goûter
Et la cuisine, respecter...

Zibelyne le 1er septembre 2012

 

 

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dim.

22

juil.

2012

L'été est arrivé !

Un vrai week-end, enfin ! Soleil à gogo pour profiter de la chaleur, ouiiii ! Samedi c'était confitures de bananes et d'oranges, miam, miam... Elles sont délicieuses.

Aujourd'hui dimanche, journée détente près de la piscine. Déjeuner sous le cerisier en amoureux, sieste pour Monsieur, séance d'écriture pour moi. Monsougris m'attendait !

Piscine en fin d'après midi avec une eau à 27° ! Je peux penser sereinement à une nouvelle semaine de travail, les batteries sont rechargées.

Bises à toutes et tous, c'est l'heure de filer sous la couette !

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lun.

14

nov.

2011

Anniversaire

C'est l'anniversaire de notre animateur préféré!

 

Bon anniversaire Patrick Sébastien!

 

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dim.

13

nov.

2011

Question aux "pro"

Je reçois en page d'accueil des messages en Allemand et en Anglais, auxquels je ne comprends pas grand chose.

Ces messages concernent-ils le fonctionnement du site et proviennent-ils de Jimdo ? Si quelqu'un en a une idée, merci de me le dire, en Français....

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lun.

24

oct.

2011

Contes et contines

 

 

Après les contes pour ados, une nouvelle série est en route : les contes de grand-mère. Je n'en dis pas plus pour le moment...

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sam.

22

oct.

2011

Fricot de greluche et de lièvre

Pour les coquins, passez faire un tour au chapitre "Culicoquineries" voir la recette !

 

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jeu.

20

oct.

2011

Cavalcade au salon

Première gelée matinale. Je me suis levée ce matin il faisait pourtant doux dans la maison. Mon pare-brise frisottait dur, il a fallu gratter, déjà !

Hier matin je m’étais interrogée en pointant mon nez à la fenêtre. C’était mercredi, mon jour de congé. Oh jour béni !

Ce mercredi a été épique. Lili avait ramené deux souris la veille, et elle les avait lâchées dans la maison. Il fallait les dénicher à tout prix. Et puis, j’avais ramené un petit buffet, une bonne occasion de bouger les meubles.

La bagarre a duré toute la journée. Les fumistes nous galopaient entre les pieds, sous l’œil curieux des chattes qui ne manifestaient aucune envie d’entrer dans la chasse.

La première n’a du son salut qu’au choix de sa cachette. Elle s’était réfugiée dans une caisse à vin. Jack a rapidement posé la caisse dehors avant qu’elle n’en sorte. La maligne a pu ainsi s’échapper et retourner à son nid.

Mais il en restait une, déjà bien énervée par la traque. Nous l’avons pourchassée de cache en cache, de meuble en meuble. Elle est passée sous l’escalier, a traversé jusqu’à la bibliothèque.

Qu’importe ! La bibliothèque a été vidée et déplacée. La souris a filé sous le meuble billot de la cuisine. C’est en fait un ancien meuble d’imprimerie, relooké en billot. Peint en rouge, il est monté sur roulettes. Le balai a eu beau frapper, remuer, le meuble a eu beau rouler, la souris s’accrochait à l’envers, cramponnée au dessous du meuble.

Elle a profité d’un instant de découragement pour se glisser sous le gros réfrigérateur qui a roulé lui aussi, puis sous l’autre réfrigérateur qui est sorti de son coin.

Chaque nouvelle cache, était l’occasion de faire le ménage en grand. C’est épuisant de tout vider…

Enfin, en poussant la bibliothèque, et tandis que la coquine frissonnait maintenant sous le piano, une surprise ! Une autre souris résidait dans le creux sous la bibliothèque ! Une grosse, bien dodue et habituée des lieux.

L’instant était grave et angoissant. Allions nous parvenir à nous en défaire ? Depuis quand cette souris était-elle à la maison ?

Le pire, c’est qu’elles ne viennent pas d’elles mêmes. Nous avons quatre chattes ! Des chasseuses. Des tueuses ! Mais elles adorent, surtout Lili, nous apporter leurs proies en offrande. Elles les mangent le plus souvent, abandonnant le fiel et l’estomac, ou bien la tête quand ce n’est pas l’arrière train. Je ne connais pas le goût des souris, mais il est certain que les chattes font le tri. Si elles ont goûté du poison, elles ne les croquent pas, et les abandonnent sur le carrelage. Gare à qui se lève pieds nus la nuit, c’est d’une totale imprudence chez nous !

Pour le moment, nous restons avec nos deux friponnes que nous devons assassiner. C’est triste car c’est si joli une petite souris. Mais c’est si sale. Ça sème des petites crottes partout et leur pipi ne sent pas bon. Et puis, elles se fourrent dans les paquets de gâteaux, ah non ! Sacrilège !

Le piano déménage. Tout est en chantier. Nous avons déjeuné au milieu de tout ce bazar hétéroclite et les souris se sont reposées.

Mamie a bien tenté de faire sa sieste dans ce remue-ménage, peine perdue.

La chasse commençait à s’organiser. Des barrages de planches pour la montée d’escalier, des obstacles infranchissables entre les meubles, et on parvint, enfin, à isoler une des coupables.

Coincée sous l’armoire, la souris n’a pu échapper au chausson de Jack. Un bon chausson, pas une charentaise. Non, une bonne semelle épaisse qui lui a fait gicler les tripes en lui éclatant le ventre. La pauvre n’a pas eu le temps de comprendre ce qui lui tombait dessus qu’elle était partie au paradis des souris. C’est la pelle qui l’y a conduite, d’un vigoureux lancer dans la friche à côté de la maison.

Restait la résidente, l’habituée, depuis quand, aux cachettes du salon. Elle nous a bien trimballés. Sa première erreur fut néanmoins fatale. Elle a choisi d’aller sous l’escalier. L’aspirateur, de sortie pour le grand nettoyage fut d’un grand secours. Jack dans sa tentative de l’écraser avec le balai la fit jaillir contre la porte d’entrée où je l’attendais de pied ferme, aspirateur en marche. Slurp, le tuyau métallique n’en a fait qu’une bouchée. Aspirée par la queue, la souris disparut dans l’aspirateur.

Dans sa grande mansuétude, Jack sortit le sac sur la pelouse, au cas où elle ait survécu.

Hélas, cette attention fut vaine, comme je le pressentais. Je retrouvai le petit corps intact englué dans la poussière et les poils de chat. La puissance de l’aspiration avait du la tuer avant l’étouffement.

Les souris disparues, le bazar restait. Le petit buffet prit la place de la bibliothèque, et de grain en grain de poussière, le ménage fut terminé à 18 h 30.

J’étais encore en pyjama, et jamais bon bain ne me parût aussi doux. La maison elle aussi était toute propre. Tout était calme et en ordre, en attendant la prochaine chasse de Lili.

 

Le 20 octobre 2011

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mar.

18

oct.

2011

L'automne arrive

La grisaille pointe le bout de son nez, mais la pluie tarde à venir humidifier la terre. Les coccinelles se sont réfugiées dans les feuillages bas, elles se préparent à hiverner.

Je leur ai préparé une belle couche pour se protéger de la froidure.

J'ai confectionné des tas de paillage avec les immenses tiges de marguerites jaunes défraîchies, en divers endroits proches des apports printaniers en nourriture, comme la tanaisie. Les petites rouges et noires sont bien à l'abri.

Jack a préparé une mini tonnelle de chèvrefeuille le long du canisse de clôture, au Sud-ouest pour un abri au chaud des petits rayons de soleil de l'hiver.

Tout est prêt pour l'hivernage de nos auxilliaires de jardin, coccinelles, mantes religieuses, pince-oreilles seront protégés.

Des petites zones de friches abritent les dernières sauterelles.

Au jardin, la nudité est laide et destructrice.

Il reste à bêcher après la pluie qui se fait attendre, et à semer la moutarde pour ne pas laisser la terre à nu.

Les fèves sont en terre. Au printemps, une bonne soupe de fève au lard nous régalera.

L'automne peut arriver. 

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dim.

16

oct.

2011

Les galères du jour

Qu'il est difficile pour ma cervelle évaporée de se pencher sur la technique... J'ai créé mon profil Face Book, enfin.

Mais il est plus simple d'écrire que de gérer la diffusion de ses écrits, ah ah, tant pis pour moi !

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mer.

24

août

2011

Bonjour aux poètes qui passeront ici

La Zibeline est un animal à poil doux, la Zibelyne est d'une race plus féroce, quoi que douce à ses heures !

 

Je vous présente ici INSOLITUDE, mon premier opus, mais il me reste une masse de textes fins prêts pour une deuxième édition, un roman en cours et les Culicoquineries à illustrer.

Un travail d'envergure donc, car si écrire coule tout seul, la publication est plus fastidieuse et je traîne la patte à m'y mettre.

Il faut dire que je vis également... Un travail alimentaire, le jardinage, le bricolage et autres broutilles qui m'occupent bien.

 

Commencez par lire les quelques extraits publiés sur ce site et si vous aimez,achetez moi !

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En réponse à l'article"Quelqu'un veut-il rechristianiser la France"

La sacralisation d’Etat participe aux principes de rigidité, rigueur et privations chers aux intégristes cathos, qui sont les conditions de mise en place de la peur qui finit par s’incruster durablement dans les cerveaux.
Apprendre à se taire, apprendre à supporter pour laisser faire les roitelets.
Pour nous, pauvres gens à qui on a supprimé le lundi de Pentecôte, il suffit de sentir le poids du... pouvoir religieux pour être rassuré ?

Pas pour moi, mais pour toute une catégorie de population, oui ! C’est le retour aux sources de générations tournées vers le passé et le fait que les autres religions n’en soient pas, est l’affirmation de l’identité nationale chère à ces personnes qui ont vieilli dans l’ignorance de l’autre.

L’ignorance. Maître mot de notre époque. La crainte de l’inconnu fait plus de mal que ces inconnus ne pourraient imaginer.
Oui, l’ignorance est voulue par la droite qui, elle même, nous en donne de fréquents exemples. Il est plus facile de manipuler des ignorants.
Tout comme la marginalisation des immigrés qui a conduit à une réelle délinquance comme mode de survie.
Il est ensuite facile de dresser les gens les uns contre les autres.

Mais je ne considère pas que la France soit l’expression de nos imbéciles de gouvernants.
La France, ce n’est pas eux !

La France, c’est vous, c’est moi, c’est ceux qui y vivent, c’est la volonté de dire NON, et de croire à autre chose qu’à la perversité d’Etat. Je ne ferai pas de nombrilisme sur être Française car ça ne me fait ni chaud ni froid. Etre soi est bien plus important que revendiquer une nationalité donnée par la naissance. On ne choisit pas où on naît et on aime l’endroit où on vit. C’est ainsi de par les liens qui se tissent, où qu’ils soient.

Alors je n’ai plus honte, car j’ai eu honte d’être Française.
Je suis moi, et j’ai aussi choisi de me dresser contre la bêtise, contre le profit fait sur notre dos à tous, contre les ignorants qui nous gouvernent et s’arrogent le droit de nous imposer la dictature du serré de ceinture pour mieux pouvoir dépenser, eux.

Je revendique le droit de parler de tout, de critiquer, de déconner, de me moquer des cons, de parler de cul, de pratiquer l’incivilité civique, d’écrire ce que je pense sur qui je veux, de dire merde quand ça me chante, de refuser de baisser la tête, je revendique ce qu’ils nous prennent, la LIBERTE d’exister !

Faut-il prendre des résolutions de début d’année ?

 

Pourquoi changerions-nous de peau tous les premiers de l’an ?

Pour constater à chaque fois que l’on n’a pas su, l’an passé, respecter nos engagements ?

C’est un constat d’échec.

 

Les bonnes résolutions sont pernicieuses et vicieuses comme des punaises.

Du style d’enfoncer le dard là où ça fait mal.

 

Je n’ai pas arrêté de fumer.

Je n’ai pas arrêté de boire

Je n’ai pas arrêté de manger…

 

Ca donne ça :

 

J’achète des patchs et des gommes : je vais engraisser les laboratoires

Je me mets au Schweppes : flûte, c’est l’Etat que j’engraisse avec la taxe sur les sodas

Je suis trop grosse : je vais engraisser les marchands de soupe chimiques light

 

Et flop, j’aurai craqué du fric pour me ruer ensuite sur tout ce dont je me serais privée.

 

Alors vraiment, je vais rester avec mes petites rondeurs, et je picolerai en toute sérénité mon petit verre de rosé. La cigarette ? Je l’ai abandonnée sans trucs bidules il y a quelques années et les mégots se sont tous collés sur mes hanches. Comme ça pue du bec quand on fume, je parfumerai mon haleine d’épices et de bons vins, comme à l’habitude.

 

Je n’engraisserai que moi, avec du gewurztraminer, des jambonneaux farcis de foie gras, les œufs frais de mes poules et les légumes de mon jardin.

 

Je ferai ce que j’ai envie de faire, quand j’en ai envie.

J’écrirai sur tout et sur rien, car le rien est immense.

J’observerai l’activité sismique de nos politiques.

J’ironiserai sur leurs tares nombreuses si ça me chante.

 

Mais si j’avais un seul vœu à faire, à défaut de résolution, et ce vœu je le fais chaque jour avec ferveur, c’est que le troll, le nabot, le bouffon ridicule quitte la scène pour toujours.

 

Son départ serait à la fois un cadeau de fête des mères ; cadeau d’anniversaire, cadeau de Noël. Une chance, car en matière de cadeaux ça devient difficile. Allez, je conserve celui de la Saint Valentin.

 

Alors faisons le vœu ensemble d’un même élan, fermons les yeux et pensons très fort ce mot : DEHORS !

Et sourions à la vie dont nous faisons partie pour construire un an neuf sans échecs inutiles, avec à l’esprit la clairvoyance pour ne plus laisser faire ce qui nous a été fait.

 

Zibelyne le 3 janvier 2012

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L'actu : Je m'initie aux Haïku et aux Tanka. Je tweete et j'apprends... entre autres choses, à changer mes mots de passe plus souvent!

Les torpilleurs vous craquent en un rien de temps. Mais on ne leur a pas dit que je n'ai rien à cacher et que j'assume mes paroles ? Ils n'ont qu'à lire comme tout le monde, c'est si simple!  Trop simple ? Ah, il fallait le dire...

Non? Ah, ils ne savent pas lire ? Le mal ronge la France analphabète, bête, pète, récapépète ou pépettes, je ne sais plus moi, mais bref, je ne rouspète pas pour autant.

Que chacun s'exprime comme il le sent (pouah ?) et tout le monde sera content!

 

 

Dédicace
Dédicace
Gonzague Saint Bris
Gonzague Saint Bris

Les Soupers de la Perraudière du 26 novembre 2011

 

 

Les Soupers de la Perraudière nous accueillent autour de Gonzague Saint Bris.

Ambiance chic, tempérée par les inévitables rampes qui traversent laidement le plafond pour distribuer les éclairages. La technique et ses laiderons…

Les tables se remplissent dans un brouhaha scandé par l’enceinte qui diffuse une musique au-dessus de nos têtes. Nous, quatre filles, sommes à la table Lambda, près de l’un des salons disposés pour Gonzague.

Les salons de Blanchet-Dhuismes attendent l’auguste personnage.

Jean-Yves Couteau et son équipe sont sur le pont et officient s’occupant de chacun et de chacune. Une équipe efficace et soudée.

Les livres sont prêts pour la dédicace et déjà on se presse pour faire son choix.

 

Le maître arrive et de sa verve nous entraîne dans les méandres de son enfance. Il narre ses premiers déboires avec une pudeur teintée d’ironie et d’humour.

Mais si l’évocation de son arrivée à cinq ans dans un asile de vieillards « aux couilles bringuebalantes » fait rire l’assistance, l’effroi contenu derrière ces mots provocateurs se dévoile lorsqu’il dit que pour survivre, il comprend qu’il lui faut être comme ces vieillards.

 

Se glisser à cinq ans dans la peau vidée de sa substance de ces êtres en passe de n’être plus.

Contempler tous les désastres de l’âge, comme cette vieille femme qui, face à lui, raclait de sa cuillère son assiette vide.

Imaginez l’image.

Une vieille femme, penchée sur son assiette.

Elle porte avec avidité sa cuillère vide à la bouche. Le bruit de la cuillère qui racle l’assiette. Le bruit de la bouche édentée qui aspire le vide. La scène abracadabrante de la raison enfuie.

 

Gonzague Saint Bris n’a dit que quelques mots mais la scène est tellement présente.

Nous rions tous, mais j’ai envie de prendre ce petit garçon sur mes genoux et de passer ma main dans ses cheveux, de lui faire un gros câlin.

Mais l’artiste ne se laisse pas aller. Il est en représentation. Cette représentation qui nous fait tenir. La vie est aussi un jeu de rôles. Le masque de la dérision protège notre fragilité naturelle.

 

La soirée est bien partie, le Vouvray pétille dans les yeux et la convivialité est au rendez-vous La conversation s’étale autour de la table ronde. Les gens sont charmants et mon voisin de gauche de bonne compagnie. Nous échangeons. Il a été libraire, un sujet de conversation d’excellence pour un auteur.

 

Gonzague anime la soirée. L’auditoire est subjugué. Léonard, bien sur, est avec nous… Il bipe dans la poche de Gonzague qui fort à propos l’interpelle. J’adore son lyrisme, sa façon de conter l’histoire, ses envolées de manches que l’on aurait fort bien vues à la barre.

 

Il défend l’aristocratie, artisan de la révolution Française. « L’aristocratie, ce ne sont pas des gens qui pourrissent dans des manoirs humides ».

 

Gonzague évolue du Figaro à la Nouvelle République où il entre à vingt ans en tant que stagiaire, puis à Monsieur de Choiseul en passant par la Pompadour et la Du Barry. Ces figures de notre histoire de France prennent un tout autre relief dans sa bouche. La Fontaine passe. Le corps pourrissant de Louis XV trépasse dans la puanteur de la variole.

Louis XVI et la révolution content aux détours de l’histoire, celle de la pagode de Chanteloup, édifiée par Choiseul en remerciement aux amis qui l’ont soutenu dans sa disgrâce lors de l’avènement de Louis le seizième.

 

Nous voguons à présent vers une époque plus récente.

Après sa prime enfance à Londres, Gonzague enfant résidait au 12 bis rue de l’Elysée avec ses six frères, sa sœur et Nana, la nurse Suisse. Leur balcon donnait sur le parc du palais présidentiel.

Les enfants au balcon, c’est comme au théâtre… Ils voient René Coty à qui le jardinier tend chaque matin une rose. Gonzague précise (rires dans la salle) qu’il n’y avait là aucune signification politique. René Coty leur fait signe, c’est tout naturel.

De Gaulle fait de même, quoi de plus normal ? Pour l’anecdote, toujours savoureuse « De Gaulle trouvait que c’était une maison de cocotte », ceci à cause de l’image de la Pompadour.

Casimir Perrier ne fait que passer, Félix Faure laisse une empreinte emplie de stupre. Mourir avec en main les cheveux de sa maîtresse que l’on doit amputer de la mèche.

Parfum de scandale comme on les aime ?

L’ombre de DSK passe.

Mais serait-il mort s’il avait consommé son « souper » sur le champ ? La pilule aphrodisiaque prise trop tôt ? L’acte fatal retardé par des inconséquents venus le consulter, reportant ses fringants appétits, a-t-il eu pour conséquence terrible cette coupe macabre sur le vif ?

 

L’aumônier questionnant « Le Président a-t-il sa connaissance ? » se verra répondre… « Elle est sortie par l’escalier ».

Les bons mots de l’histoire ont cet atout qu’ils nous en font souvenir.

 

Et il y a Balzac, qu’il découvre à vingt ans, et cette citation qui reste d’actualité « J’appartiens à ce parti d’opposition qui s’appelle la vie ».

 

Il y a Europe 1 et « La ligne ouverte » entre minuit et une heure du matin. « La messe » dure cinq ans mais Jean-Luc Lagardère met fin à l’aventure sans plus d’explications.

Gonzague crée « Radio Mégalo, parce que nous sommes les plus beaux ! » alors que les radios libres sont interdites. C’est le début d’un combat pour le « Quatrième pouvoir ».

Lorsqu’en compagnie de François Mitterrand il visite la Silicon Valley, il en profite pour décrocher l’autorisation d’émettre pour les radios libres.

Nul doute que l’empreinte laissée dans le salon vert de Nancy et Ronald Reagan, tandis que la délégation présidentielle attendait à côté en a imposé.

 

Le dîner se poursuit. Après le saumon fumé, le confit de canard fondant en bouche, arrive le fondant au chocolat. « Le Gué de Louis XI » nous a soignés, vivement merci à leur sympathique équipe ! Le Saint Nicolas gouleyeux de chez M. Mabileau est parfait.

 

Mais il ne faut pas oublier la recette de Balzac !

 

Le Beurre de goret !

 

Vous jetez dans une poêle un lit de confiture brune (des rillettes), vous ajoutez du céleri et du persil hachés, et vous cassez deux œufs dessus.

Cette recette est, selon Gonzague, « le cachet anti cholestérol offert par la maison ! »

 

Il en a d’autres, des citations :

 

« Où vous avez une existence, où vous avez une Vie ».

L’existence, contingentée par boire, manger, dormir ; et la Vie qui grandit avec la culture, indissociable, essence de la nourriture de l’esprit.

« Se cultiver, grandir en admirant  (…) Si on est une fille, on lit Du Guesclin et on sait ce qu’est un homme (…) oublier l’idée de possession et passer à une société de désir (…) Faites de vos enfants des milliardaires en Vie ».

 

Oui Monsieur Gonzague, cette philosophie est louable et belle. A chacun de grandir en admirant la vie, à chacun de s’enrichir de ce qui la rend belle. Bien sur, le marasme ambiant nous touche tous plus nombreux chaque jour.

 

Mais nous devons chaque jour résister aux gorgones du misérabilisme pour céder aux sirènes du chant des oiseaux, des roses délicates qui parfument encore ce mois de novembre, à la nature violée qui nous sourit encore, aux joies et aux pleurs des enfants, à la sensibilité de cet enfant de cinq ans que vous étiez, Gonzague. Ne l’êtes vous pas toujours ?

 

Oui, Monsieur Gonzague, notre chantre de la beauté de l’histoire, je vous admire. Je penserai à votre main en lisant votre Balzac. Je penserai à celui qui aime la vie, qui a choisi de vivre plutôt que d’exister.

Monsieur Gonzague Saint Bris, infiniment, Merci.

 

Zibelyne le 27 novembre 2011

Copie de ma réponse à un article sur twitter

Bonjour Monsieur Moscovici,

 

Sensible aux efforts d'accord avec les écologistes, nous sommes nombreux à déplorer l'ampleur des désaccords. Pour ce qui est de Flamanville, je considère que c'est pure hérésie que de continuer. L'argent dépensé est conséquent mais loin de ce qui reste à verser, et les conditions de sécurité ne sont vraiment pas à la hauteur. Je suis fille de maçon, et je connais le risque de ces "trous" dans le radier. Rebouchés ? Pour toute réalisation, une rustine reste une rustine et n'est pas solidaire de l'ensemble. Ce chantier comme beaucoup d'autres est tiré vers le bas à moindre coût et le cautionner est mettre en péril la vie de tout ce qui vit. Il est incroyable que des soucis d'indépendance énergétique, de profits puissent passer avant la VIE de chacun.
Les ingénieurs seraient au chômage ? Il y a d'autres énergies à développer et du travail à faire. Et puis, quand on a cassé notre système industriel pour tout faire faire ailleurs, qui s'est soucié du sort des plus pauvres d'entre nous, de ces gens peu formés qui sont eux, restés sur le carreau pour enrichir les plus riches?
Ces 50 dernières années ont mis à mal notre système d'existence et il est temps de faire machine arrière. On devra se priver ? Mais n'est-ce pas ce qui est déjà d'actualité, quoi qu'il arrive ?

Les magasins illuminés en permanence, INUTILE, les parkings flamboyants la nuit, INUTILE, les enseignes lumineuses violentes et de fort mauvais goût sur les toits de Paris, INUTILE. Toutes ces pollutions lunineuses coûteuses pourraient enfin être supprimées pour qu'enfin, la nuit ressemble à la nuit !

J'ai également adressé il y a queques mois un courrier rue de Solférino comme aux responsables locaux du PS sur la situation des femmes, gravement lésées dans la réforme des retraites. Je n'ai pas eu l'honneur de recevoir une réponse. Dommage.

Mais les femmes qui ont porté les enfants, celles de mon âge (1956)qui se sont arrêtées pour s'en occuper en congé parental, ces femmes, même si elles ont trop de trimestres ne partiront pas à 60 ans comme d'autres, car leurs trimestres, bien que pris en charge par la CAF, ne sont pas comptabilisés en "cotisés".
SCANDALEUX ! Faites des gosses et restez au boulot!!!
On attend de vous à ce sujet. Les femmes au travail sont nombreuses, et cette partie de l'électorat, qui influe pourtant sur le vote masculin, car nous sommes des coquines, vous ne vous en occupez pas.
Il n'y a pas que le nucléaire et ce n'est pas principalement là dessus que vous étiez attendus.
Hors, le débat tourne essentiellement sur ce sujet à cause des alliances, ouvrez d'autres portes ?

Beaucoup sont prêts à voter F. Hollande pour ne plus voir Sarkozy ni subir des réformes dénuées de sens. Le fait, argué par le même, qu'il ne soit pas un "homme politique" est plus un atout car les roublards, les profiteurs, on en a soupé.
Par contre, les volte face et les arrangements ne donneront pas de crédit au PS.
L'ensemble des Français, même de droite, n'attend qu'une chose.
Un parti responsable, un représentant qui change les choses dans le bon sens et, si je puis me permettre, cibler la communication sur ce qui est essentiel et éviter les discussions de boutiquiers, car ça, on n'en veut plus et ce sera certainement décisif.
Je suis attérée d'entendre tous les jours des gens de gauche dirent "Il" va repasser. Vous ne réveillez pas la combativité. Vous n'attirez pas l'envie de voter pour vous. Mince, réveillez vous!
Ce n'est pas sur les marchés qu'on sait comment pensent les gens. INUTILE ça aussi, et franchement rétrograde. Le net décrype assez bien les courants de pensée. Et si vous rencontriez ces personnes qui vous répondent? Loin de votre cercle fermé vous verriez ce que vous ne pouvez voir.
Je suis syndicaliste. Je sais comment on peut s'éloigner de la réalité et se couper du monde qui nous entoure, j'en vois régulièrement l'exemple

J'espère que vous sortirez de l'ornière politicienne pour être vraiment à l'écoute des gens. Je dis bien des "gens", pas des "Français", c'est populiste et gonflant d'entendre ça en boucle. Nous sommes humains avant tout, on l'a trop oublié.

 

Eve Zibelyne

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jeu.

01

mai

2014

Nouvelle publication chez Monty-Petons Publications

"Folies" sort en ce début mai dans la Collection Petits Formats de Monty-Petons Publications.

 

Un 62 pages, du cousu main ! Ce premier ouvrage chez MPP sera numéroté et dédicacé de mon empreinte.

 

Appelez-moi Cousette, il sera entièrement réalisé à la main. Tiens, si j'y glissais une goutte de sang frais pour coller au sujet, pff...

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jeu.

20

févr.

2014

Nouvelle parution !

Le Chausson Meurtrier est paru aux Editions Le Huchet d'or.

 

Un livre pour frémir et rire, de 8 à 77 ans ! Des dessins en noir et blanc, ceux de Zib, cinq histoires savoureuses à distiller le soir...

 

.2.45 de frais de port et 13 euros le bouquin pour une dédicace, sinon, passez à la maison !

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ven.

07

févr.

2014

Café de la ville à Montrésor

Il manque du monde sur la photo, mais cette discussion bien agréable est un moment privilégié.

 

Lecture de poèmes et présentation de mes livres, une expérience enrichissante, bien plus communicative qu'un salon. Le côté intimiste et la chaleur du lieu donnent envie d'y revenir !

 

Merci, Jocelyne, et merci mesdames !

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ven.

07

févr.

2014

Après-midi littéraire à Montrésor

Eve Zibelyne est au Café de la ville de Montrésor à 15 h aujourd'hui. Jocelyne vous accueille pour des après-midi littéraires très appréciés dans la convivialité de ce joli petit coin qui est répertorié au nombre des plus beaux villages de France !

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mer.

15

janv.

2014

Semaine des peaux de banane !

Nous sommes gâtés ! Les avatars sexuels de la présidence passant avant tout, on nous fait avaler des couleuvres en douceur. Bon début d'année politique pourrie, rien ne change ! L'un remplace l'autre et ne vaut pas mieux. Lisez l'onglet "Coups de gueule" pour voir la vie en noir !

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jeu.

19

déc.

2013

Trois nouvelles "Folies" en ligne

Cliquez sur l'onglet Folies pour découvrir l'horreur ordinaire...

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jeu.

12

déc.

2013

Nouvelle parution, nouvelle revue !

Bientôt sur http://www.absinthemag.com/

Un nouveau texte de la Zib sur "Enchantement 4" chez Absinthe, littérature de l'imaginaire. Sortie ce mois-ci !

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lun.

07

oct.

2013

COHUES

COHUES, littérature alternative, est une revue numérique disponible gratuitement sur le net. Le numéro 12 est sorti en une version papier éblouissante !

Au sommaire, Néon, Christophe Siébert, Eve Zibelyne, Langda, Jean-Louis Michel, Andy Vérol, Gilles Latour, Geneviève Almeras, Lux Lisbon, Mu, Cédric Blanchon, Heptanes Fraxion, Vincent, Jean-Basile Boutak, Jacques Cauda, Yentel Sanstitre, Mike Kasprzak.

 

Des oeuvres artistiques en Galerie, des poèmes et des nouvelles, une interview de Yentel Sanstitre (auteure de la page de couverture) par Leonel Houssam, retrouvez COHUES sur http://www.cohues.fr et sur Face Book !

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ven.

20

sept.

2013

Gag

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ven.

20

sept.

2013

Dimanche, salon du livre à Veigné

Dimanche 22 septembre, le soleil nous attend au Moulin de Veigné dès 9 heures pour un salon du livre dans un décor magnifique.

J'y serai sous la bannière de Signature-Touraine avec mes sept livres, des bonbons et de la bonne humeur !

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mer.

05

juin

2013

Petite Moule

J'ai signé et envoyé le contrat de Petite Moule, un livre illustré pour les 3-5 ans à plus, en version bilingue français-anglais chez Angel Publications !

Ecriture et dessins de la Zib, et derrière, Angel qui met tout ça bien à sa place, ça bosse dur ! 

 

Il y en aura d'autres, encore des surprises à venir !

 

C'est tout nouveau pour moi de passer de l'auto publication au contrat d'éditeur, mais j'étais bien joyeuse de poster l'enveloppe !

 

Je vous promets de rester chez les petits, mais de ne pas oublier les grands et de ranger ma tête sur la table de nuit chaque soir pour ne pas la perdre le matin !

 

Pour l'heure, derniers rayons du soleil, j'arrive !

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dim.

28

avril

2013

Journée rencontres et dédicaces à Loches

Expérience intéressante hier, 27 avril 2013. Journée dédicace au Super U de Loches, dans la valse des caddys emplis de victuailles ou de plants de fleurs, de tomates, de sacs de terreau…


Un public certes, peu réceptif, préoccupé par bien d’autres choses, intrigué parfois par cette étrange troupe hétéroclite d’une vingtaine d’auteurs alignés face aux caisses.
Le supermarché n’est pas l’endroit rêvé pour faire des ventes, mais cette relative quiétude dans l’attente laisse toute latitude pour échanger entre nous.

 

Les expériences partagées offrent une grande richesse de par la diversité des parcours et des connaissances. J’ai apprécié cette communication avec les auteurs présents à ma table. C’est réconfortant. Ce contact physique permet un véritable échange. Échanger sans même, pour ma part, s’être lus, dégagés de toute contingence d’inféodation les uns aux autres, c’est un véritable plaisir que je renouvellerai de bon cœur !

 

Merci à Odile et Hugues, qui organisent ces manifestations sous la bannière de Signature Touraine !

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ven.

19

avril

2013

Dédicace avec Signature Touraine

Communiqué de presse/18/4/2013

 

Signature Touraine dans la galerie de Super U à Loches

 

Samedi 27 avril, toute la journée, Signature Touraine et Super U afficheront une ambition commune : faire mieux connaître les écrivains de Touraine.

 

Une première ! Samedi 27 avril, une vingtaine d’auteurs de romans, de nouvelles, de policiers
ou d’ouvrages historiques s’installeront tout au long de la galerie du centre commercial Super
U. L’espace culturel de l’enseigne les invite, et signe ainsi une animation tout à fait innovante.
Pour sa part, en allant à la rencontre du public - et à quelques semaines de la Fête des mères…
- l’association Signature Touraine n’en est pas à son coup d’essai : Marché de Noël du livre à
Loches, présence dans de nombreux points de vente, librairies et manifestations de la région.
Son site internet (www.signature-touraine.fr) affiche la centaine d’auteurs adhérents et leurs
ouvrages. Signature Touraine, née dans le Lochois en 2009, accueille tous les auteurs et
éditeurs qui ont un lien avec la Touraine. Objectif : mener des actions de promotion sous la
fière identité « Touraine ».

 

100 titres à feuilleter

 

Non loin du rayon librairie de Super U, et carrément sur le chemin des caddies, les échanges
iront sans doute bon train avec les incontournables auteurs lochois Bernard Briais et Pascal
Dubrisay, spécialistes de l’histoire et du patrimoine, aux côtés de l’auteur d’un thriller Bruno
Mastin, de Ciran, d’Olivier D’Orsay, de Perrusson. Viendront en voisins le romancier Yanick
Antigny, de Descartes, la passionnée d’histoire locale Josiane Mellier-Bruneau, de Genillé,
l’ancien prof de lettres devenu romancier Georges Cuvier ainsi qu’Eve Zibelyne, poète,
romancière, essayiste, tous deux de Cormery. Irène Turbeaux arrivera de St-Martin-le-Beau
pour raconter une belle histoire d’amour et sans doute ses voyages, Pascal Jubin, de Limeray,
présentera ses « marraines de guerre » et la vie de ses voisins d’enfance. Carène Wood,
l’Amboisienne qui vit la moitié de l’année en Nouvelle-Zélande, alignera ses nombreux
ouvrages, cuisine, poésie, essais. Une brochette de Tourangeaux s’est annoncée : Geneviève
Breuil et ses Mémoires, romans et poésies, Christian Thevenot et l’Histoire dont un « Foulque
Nerra », Françoise Ribera, peintre et poète, aura tout juste reçu les premiers exemplaires de sa
drôle de publication « Les perles de l’Hôtesse ». Jean-Pierre Barré, né à Neuvy-le-Roi,
débarquera d’Onzain où il réside et écrit. Venu de Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré,
président de Signature Touraine, sera entouré de ses vice-présidents, les chambourgeois Odile
Ménard et Patrick Binet. Sur les tables, après avoir sacrifié à l’approvisionnement des
nourritures terrestres pour le week-end, les consommateurs pourront se nourrir l’esprit d’une
centaine de titres que les auteurs auront grand plaisir à dédicacer.

 

Samedi 27 avril, 10/18h, Galerie commerciale de Super U, les Bournais, Loches

 

Contact :

contact@signature-touraine.fr

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jeu.

07

mars

2013

Challenge Stephen King 2013

Cliquez sur ce lien http://bouquinovore.blogspot.fr/p/challenge-stephen-king-2013.html et participez chez Le Bouquinovore !

 

Le dernier Stephen King est en jeu...

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jeu.

07

mars

2013

L'actu de la semaine

Eve Zibelyne dans La Renaissance Lochoise
Un bon article de Jean-Philippe Quinnery !
RL 6 mars 2013.pdf
Document Adobe Acrobat 3.7 MB

Demain 8 mars après-midi, je serai au Centre de vie du Sanitas à Tours pour la journée internationale des femmes !

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mar.

05

mars

2013

La Renaissance Lochoise. Article

Demain 6 mars, achetez La Renaissance Lochoise !

 

Vous m'y verrez en page 6 au-dessus de Raymonde, la centenaire de Reignac qui Puygibaute, et du label charcutier de Stéphane de Chambourg qui rillonne.

La vallée de l'Indre à l'honneur sur trois générations. Souhaitons que j'atteigne un jour l'âge de Raymonde !

 

Comme je prends un bon quart de page, vous ne pouvez pas me rater. Je remercie mon interlocuteur pour cette interview, il a fidèlement retranscrit l'esprit de mon esprit !

 

Et, Lochois, n'oubliez pas ! 2112 La vengeance du cochon d'Inde se passe à Cormery, près de chez vous et de chez la Maria Bodin... (En vente à la Maison de la Presse de Cormery)

 

 

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mar.

05

mars

2013

C'est bientôt le 8 mars, journée internationale des femmes !

Je serai au Centre de vie du Sanitas (face au Palais des Sports) 10 place neuve à Tours, à l'occasion du 8 mars, journée internationale des femmes.

 

Le thème de cette journée : Ensemble, libérons-nous du sexisme, cassons les clichés !

 

Entrée libre à partie de 14 h. J'y serai avec mes livres ! Venez nombreuses et nombreux.

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ven.

01

févr.

2013

Mon dernier discours à Christian Briand

Christian est parti hier, dans le vent. Je crois qu'il n'était pas parti avant. Avant ces cendres répandues, qui marquent la fin du bal. Christian, tu restes sur le piano à nous regarder, je te vois !

 

 

À Christian, notre ami qui nous a fait la belle, comme ça, une pirouette dans l’au-delà, sans emporter l’indispensable… Nous l’avons aujourd’hui porté : un bon vin doublé d’un pâté, car un épicurien ne peut s’esbigner sans besace bien remplie.
N’oublions pas le fromage, morceau de roi s’il en est ! Car si l’homme, par nature, est volage, toujours il adorera le parfum de l’Époisses, le goûtu d’un Vieux Lille et le sauvage d’un Saint-Maure, oublié !
Christian, tu as en dette envers nous. À courir droit devant, on oublie ses arrières. Voici que tu nous laisses, là, comme de vieilles chaussettes ! Mais c’était oublier que tes amis, les vrais, ne te laisseraient pas éclipser la lumière de tes yeux, ni ton sourire joyeux. Nous en sommes dépositaires, et nous les garderons, là, bien au creux de nos cœurs.
Tu n’as pas eu vie facile. Les hérauts n’ont pas claironné de canton en canton d’illusoires sagas. Non. Tu as choisi la voie qui était tienne, loin des vanités, et proche de la vérité. Rares sont ceux qui savent toucher du doigt l’essence de ce qui est. Tu étais de ceux-là, et en ce sens, ton absence n’est pas vaine.
La richesse du cœur est un vaisseau qui traverse les temps. J’espère me retrouver un jour à son bord, pour qu’autour d’une table nous devisions gaiement, autour de bonne chère et d’un verre de bon vin.
Là, à l’irisé qui enfle sous le roulis cristallin, au travers du carmin qui fleure bon le tanin, nous partagerons le pain, mais délaisserons le Boursin !
Je ne sais pas quand la barque nous y mènera, mais au pays des fantastiques, des bourlingueurs de la vie, nous serons avec toi ! Garde un fauteuil pour Maryse, et pour ceux qui, déjà, te manquent. On arrive, Christian, on arrive !
Le temps, là-bas, a cessé de courir. Nous, petites fourmis, avons encore moult choses à bâtir… Alors, bon voyage, Christian, nous ne serons jamais loin.

 

Zibelyne le 29 janvier 2013

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mer.

30

janv.

2013

2 nouvelles publications chez BoD !

Je viens de mettre le dernier clic à deux nouveaux livres !

 

Les Recettes Culicoquinaires et Le complexe du Q seront disponibles dans les catalogues Amazon, Decitre et Chapitre.com, début février.

 

Enfin ! Pari tenu, j'ai fini dans les temps... Je voulais boucler avant la fin du mois, ouf, c'est fait !

 

Il reste à faire les contes du Chausson Meurtrier, et Monsougris pour le meilleur ! (et le plus long à corriger)

 

Je vais reprendre mon activité sur ipagination et sur Plume de poésies, tranquillou, car il reste beaucoup à faire, mais je suis contente ! Le complexe du K attendait depuis une année...

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mar.

29

janv.

2013

Pensée

Celle lune est bien mauvaise. Une pensée pour Renée qui vient de perdre son père. Je l'embrasse affectueusement.

Stop ! La boucle est bouclée. C'est, pour ma part, le troisième décès de janvier. Jean, Christian, et ton papa, Renée.

Janvier tire à se fin, certes, mais je décide d'autorité que la boucle vaut pour l'année !

Le printemps viendra laver les chagrins et le soleil brillera dans les coeurs ! J'ai dit !

Qu'il en soit ainsi.

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sam.

26

janv.

2013

Hommage

L'homme safran est mort,

 

Hier. Son cœur ne tinte plus.

 

Ma sœur pleure son absence.

 

S'il m'entend, s'il me voit,

 

Qu'il s'arrête, pour me parler.

 

Il est parti si vite, sans même

 

Débarrasser. Christian, tu erres

 

Aux stèles funéraires. Viens,

 

Tu devais me faire lire tes écrits.

 

Ta tâche n'est pas finie. Viens !

 

La tombe n'est pas prête

 

Et demain, la chorale chantera,

 

Pour toi. Ton chagrin est le nôtre

 

Et la vie sera autre. J'écoute le chant

 

Du vent, et cherche ta guitare. Chante,

 

Demain, derrière l'épaule en pleurs

 

De celle qui tient debout, chancelante

 

Sans toi. D’une pincée de safran, colorie

 

Sa douleur, et poudre d’or ses yeux

 

Pour que la paix règne en son cœur.

 

 

Eve Zibelyne

 

26 janvier 2013

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lun.

21

janv.

2013

Dimanche blanc

Un réveil sous la neige, que demander de mieux ?

Mon doigt s'est enfoncé jusqu'à la garde dans la ouate. Cela m'a permis de savoir que mon index mesure sept cm...

Opération bambou ! Ils ployaient sous le poids de l'épaisse couche blanche accumulée par le vent. Un vif chatouillis leur a redonné vigueur et couleur. Le canisse a chu, brisé. Las, il faudra, cette fois, le remplacer.

Ce soir, il ne reste plus que quelques blancheurs éparses. La pluie a pris place, légère et fugitive, portée par les vents égarés de l'Atlantique. Le petit bonhommme a perdu sa tête.

Mais, rien n'est perdu ! La retrouvera-t-il jeudi, ou bien vendredi ?

Les flocons coquins repasseront orner la terre boueuse d'hermine délicate. Je regarde le ciel...

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jeu.

17

janv.

2013

Carine

C'est avec joie que j'ai passé la journée d'hier et celle d'aujourd'hui ! Carine, ma copine !

Notre copine emberlificotée de tuyaux, va bien. Le 14 au soir, j'avais une grosse boule d'angoisse et les joues mouillées au matin du 15. Nous sommes le 17, mon moisniversaire et ça roule !

La vie est belle, bonne nuit aux poulettes et à leurs fans !

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ven.

04

janv.

2013

Monsougris et les éditeurs, ah, ah !

C'est amusant ! Monsougris était hier devant ma porte et ma copine Lolo vient d'y faire un tour... Désolée, je vais commencer à travailler sur le manuscrit, j'en ai enlevé beaucoup.

Néanmoins, j'ai laissé le 46... Lolo me dit que je devrais le remanier pour que les éditeurs l'acceptent.

Elle me le conseille..., sachant que je ne le ferai pas.

Tu as raison ma belle, ah, ah !

Les éditeurs ? Je ne compte plus sur cette race étrange qui vit du fruit des éructations de son nombrilisme. Je n'irai pas taper aux portes de personnes qui se fichent des auteurs comme d'une guigne. Je l'ai fait une fois. Cela m'a suffi.

Oui, il y en a des bons, mais je ne les connais pas.

Monsougris ? Je vais le corriger, le bichonner et le publier chez Bod ou chez Lulu.com. Mais je ne courrai pas le monde en quête de reconnaissance illusoire et de censure, désolée ma copine...

Si les éditeurs s'intéressaient au fruit de notre travail, ça se saurait !

Merci à ceux qui passent de me donner un avis sur l'épisode 46, pour faire plaisir à Lolo !

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dim.

30

déc.

2012

Nouveau texte

C'est la Mère Michelle qui a perdu son chat... Une toute autre histoire, dans l'onglet "Textes prose et poésie" !

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lun.

17

déc.

2012

C'est mon anniversaire !

Merci à mes amis qui m'ont souhaité mon anniversaire sur FB, twitter, ou par mail !

 

Mon lutin préféré s'est bien occupé de moi et le soleil brille ! Je découvre que deux de mes livres sont en vente sur chapitre.com, surprise ! Le rosier devant la fenêtre me tend ses boutons dans le vent. La vie est belle, j'entame la journée !

Bisous, un éternuement de saison passe, mais je vais mieux, un autre bisou à tous et joyeuses fêtes !

 

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mar.

27

nov.

2012

Une pensée pour mes amies

Mes copines chéries qui traversent une période difficile, cette goutte d'eau est pour vous. Elle est encore fraîche, et symbolise tout le bonheur que je vous souhaite. Je vous donne un sourire et vous envoie une brassée de bisous.

 

Bois

 

Le bonheur est simple comme une goutte d’eau

Qui ruisselle sur ton front.

Elle hésite, s’arrête sur le bout de ton nez.

Ta langue, instinctive s’étire, se retire

Et happe l’aventureuse, la goûte, s’en repaît.

Elle glisse en toi et t’inonde de félicité,

Son parfum voluptueux scelle de son sceau

Tes papilles enivrées.

Goûte sans crainte la goutte,

Elle te donne vie.

Bois à la coupe du bonheur,

Car l’assoiffée erre sans fin.

Mon amie, bois. Au bonheur

Tu le dois.

 

Zibelyne le 26 novembre 2007

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lun.

19

nov.

2012

Le bal à la page Libertin

Le saviez-vous déjà ? Hi, hi...

 

J'avais été sélectionnée pour le concours du Livre en tête, nominée donc pour participer au Bal à la page Libertin du 17 novembre 2012.

Si je n'ai emporté ni le prix, ni le droit de monter sur le podium avec Katsuni et Monsieur Pivot, j'ai eu le plaisir d'échanger quelques mots avec eux, et de passer une excellente soirée !

J'ai découvert avec surprise et naïveté... que des auteurs se targuent de publier nombre de nouvelles en se contentant... d'en changer les données au gré des concours ! C'est comme la soupe de saison, les pommes de terre pour la base, et selon saison, on change le poireau par un poivron !

Mercantilisme désolant, tout ça pour gagner le droit de penser qu'on est reconnu ?

Comme dit Monsieur Pivot, « Vous prenez du plaisir à écrire ? » Moi, oui, même si je reste une illustre inconnue, na !

Dire que je n'avais pas sur moi les Contes de Pet Rot qui vient d'arriver, ce matin ! J'aurais eu matière à rire...

 

Super week-end !

 

 Je remercie Les Livreurs pour cette invitation, et pour leur prestation sur scène !

 

Les photos de cette soirée sont dans l'onglet "Mes photos".

 

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jeu.

08

nov.

2012

Sélection pour le concours du prix Livres en tête

Je suis invitée au Bal à la Page Libertin du festival Livres en tête le 17 novembre ou Bernard Pivot et Katsuni viendront remettre le prix au lauréat...

J'irai donc au réfectoire des cordeliers pour cette soirée, une grande première pour moi !

Je dois cette sélection à une amie que je dois citer, Euonimus, qui m'a suggéré de participer à ce concours.

Merci Euonimus !

Je n'ai qu'une place, je ne pourrai pas t'emmener, mais je penserai à toi en penêtrant dans l'antre des loups !

Paris me voit beaucoup, en ce moment...

 

Je suis encore étonnée... et je ne sais pas vraiment où je vais !

 

Une Zibelyne, ça se faufile partout, ou pas ?

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ven.

12

oct.

2012

Croisière Slurp !


Ce texte est en réponse au verdict de cette nuit sur les tournantes. 4 condamnations mineures et 10 acquittements. Autant dire, l’absolution.

 

 

Ils sont partis cent. Cent gamins des cités désargentées de Blue Sky, qui n’a de bleu, que le nom. Les services sociaux les ont soigneusement choisis, au grand dam des familles ulcérées. Les dés du grand jeu sont toujours pipés, mais là, ils avaient abusé. J’avais accompagné les gagnants de la loterie au point ZLOC, Zone de Localisation des Oubliés de la Cité. Ils avaient gagné un grand voyage. Le premier voyage interstellaire à bord de la fusée SLURP. Une petite merveille de technologie offerte par Mac Beurk en hommage à ces jeunes désœuvrés qui luttaient pour s’en sortir. Un vol initiatique avec un séjour à Blue Lagon, la base balnéaire sidérale de Mac Beurk.
Je savais bien, moi, qu’ils s’en fichaient bien de s’en sortir ! Des loups, des violeurs, des assassins de grand-mères qui vivaient impunément aux dépens de tous !
— Quoi ? Ils ont sélectionné la vermine, tous les loosers, tous les bandits du quartier ! Vitupérait la concierge du Z230, dépitée.
Les autres gosses, ceux qui restaient, ont serré les poings, mais ils n’ont pas bronché. Un mot de trop et la lame d’un rasoir leur trancherait la gorge. La municipalité, conciliante, leur a offert une semaine au bord de la mer, à Neuville les Flots, dans la Manche brumeuse. Piètre consolation…
Les cent voyous se sont chamaillés pour entrer dans la fusée. Le premier voyage interstellaire est pour eux ! À leur retour, le quartier sera à leurs pieds…
Ils se sont installés, bien rangés comme des sardines dans cette méga boîte de conserve. Les propulseurs enclenchés, ils se sont vomis dessus, enfin, les uns sur les autres, en bons dégueulasses.
La Terre s’est éloignée avant même qu’ils ne regardent par les hublots maculés de ketchup et de frites de chez Mac-Beurk. Le noir s’est installé dehors, dans cette nuit intersidérale. L’hôtesse du bord est arrivée, petite malingre sèche pas très jolie. Les quolibets ont fusé immédiatement.
— Ils ont embauché un squelette ! Eh ! squelette, dis nous qui t’a sucé le sang pour être si moche !
— T’as perdu la langue ?
— Eh ! T’ as perdu tes ch’veux ? Balayette d’escalier à ratiches ! Même pas la peine d’y toucher, la morue est desséchée…
La grossièreté des loosers n’a pas ému la demoiselle. Imperturbable, elle a distribué des linges humides, doux et chauds, pour nettoyer les vomissures abjectes des adolescents pubères. Ils l’ont prise en photo de leur portable, pour la montrer aux copains en rentrant. Ils ont accumulé grossièreté sur grossièreté salace avant de sombrer dans un profond sommeil.
La fusée intersidérale n’a pas pour autant arrêté sa course. Le voyage doit durer une semaine. Deux nuits avant atterrir sur Blue Lagon, deux pour revenir, ils ne passeraient que trois jours sur la petite planète balnéaire. La nuit a duré deux nuits. Les linges étaient imbibés de somnorol, une drogue douce, habituellement… Leur sommeil a été entrecoupé de cauchemars étranges et de hurlements d’enfants égarés. La fusée n’a pas pour autant arrêté sa course. Le troisième jour s’est levé sur les écrans de leur vie.
Les cent se sont réveillés au matin du troisième jour, endoloris et courbaturés, pour certains, épuisés. Surpris et anxieux soudain, ils ont réalisé qu’ils n’étaient plus dans la même cabine. Ils ont été amenés dans un tube blanc, éblouissant. Sans doute, cette drôle de lumière phosphorée qui irradie sur les parois coniques ? Plus de sièges, mais des nids. Des nids en alvéoles, moulés dans la coque. Leurs vêtements ont été enlevés. Des pansements sont collés sur leur peau, ça colle un peu, sucré, mais ils ne portent pas de traces de blessures. On les a laissés nus dans la moiteur sans hublot de l’habitacle… fermé ? Pas de porte, nulle ouverture, ils sont prisonniers !
Les rêves nocturnes ont refait surface et les frimeurs ont peur. Une musique et une voix off ont tôt fait de les rasséréner.
— Nous atterrirons sur Blue Lagon dans deux heures. Vous avez dormi durant vingt et une heures. Le petit déjeuner vous sera apporté dans quelques minutes. Ensuite, vous revêtirez vos tenues neuves pour l’abordage.
Les gamins ont oublié leur affligeante nudité devant le pantagruélique petit déjeuner. Ils ont bu sans broncher le jus d’orange au goût métallique des gobelets. Ils ont avalé les pains au chocolat cartonnés et les fruits mous ; les Chamallows en plastique et les sandwichs gorgés de mayonnaise saumâtre. Ils ont fait leurs besoins dans l’unique cuvette commune, le derrière lavé par les jets à rouleaux.
La jeune fille sèche est venue leur apporter des chaussons de corde et leur paquetage. Ils ont bien ri quand ils ont enfilé leurs tenues moulantes et bigarrées. De drôles de tenues, pourvues de tuyaux en caoutchouc. Elle, elle a subi de nouvelles bordées d’injures avec un sourire figé. Ils ont enfilé leur appendice masculin dans le tuyau correspondant, sans se demander à quel usage seraient destinés les autres. Ils ont paradé, outranciers, dans cette parade nuptiale de l’oiseau en rut, orange et bleu, cancres rutilants.
La décélération brutale les a couchés dans leur nid, hébétés.
— Blue Lagon, Blue Lagon ! Vous avez atteint votre destination finale. Nous allons faire le plein de glucocon. Préparez-vous à l’abordage.
— L’abordage ? On ne dit pas atterrissage ? Questionne un des plus finauds.
Quatre-vingt-dix-neuf rires sarcastiques lui répondent. Surgies de nulle part, des mains les sanglent, sorties du néant. Blanches et plastiquées, moulées comme si elles appartenaient à la coque du vaisseau, elles se referment autour de leur taille, solidement imbriquées.
— Marrant ! Hé, les mecs ! Vous avez vu ça ?
— Ouais ! C’est louche quand même… La voix tremble un peu. Toujours le même qui se pose des questions.
La fusée se pose dans un vacarme assourdissant. Les cent n’ont rien vu, mais ils ont entendu les rétrofusées latérales freiner la course de la fusée. Les vérins chassent l’air pour ouvrir les portes. La capsule ovoïdoconique se détache, propulsée au sol. Elle roule sur elle-même et se stabilise sur son lest. Les garçons ont été protégés par d’autres mains, plus chatouilleuses, venues leur arrimer la tête.
La jeune fille sèche s’est détachée dans l’ouverture du tube, avec son sourire énigmatique figé. La voix off diffuse encore des informations.
— Blue Lagon, Blue Lagon ! Préparez-vous à l’abordage…
— Cause toujours ! Et si on nous laissait descendre ? Quand je vais t’aborder, tu vas comprendre ce que ça veut dire !
Les rires se sont faits pâles. Les mains blanches n’ont pas desserré leur pression, soudées autour de leur corps. Les voyous de quartier n’en mènent pas large. Un crissement. La capsule s’est ouverte comme une boite de conserve. Le couvercle s’enroule en frisant comme une anglaise.
Ravis, les hâbleurs ont poussé force cris et onomatopées censés exprimer leur satisfaction. La morue sèche sourit toujours, fermement campée sur ses jambes grêles.
Blue Lagon, Blue Lagon ! Préparez-vous à l’abordage…
Des cris ! Les mains ont enserré les membres des cent de Blue Sky. Ficelés, saucissonnés, ils ont crié, de rage et d’impuissance.
Une volée de cordages s’est abattue sur eux, leur cinglant la peau.
— À l’abordage !
Les hurlements des filles plates ont stridulé l’espace. Comme des hyènes, elles se sont jetées sur les nids garnis de jeunes hommes vêtus d’orange et bleu. Les blanches mains moulées se sont agitées, fébriles. Elles se sont saisies des tuyaux jugés inutiles par les gamins insoucieux.  Elles les ont connectés à tous leurs orifices disponibles. Oreilles, nez, bouche ont été ventousés impitoyablement. Les yeux désespérés n'ont pu que rouler et saisir l’horreur. Ils n’ont rien pu dire, leurs mots étaient avalés dans l’insondable espace coloré qui les envahissait, sirupeux.
Sirop ? C’est le mot qui leur est venu à l’esprit. Un sirop qui a englué leurs neurones, qui a dissout leur essence vitale. Ils ont perçu la mort dans cette déroute collante, mais leur corps ne disait pas de souffrance ?
Les plus proches de l’entrée ont vu arriver ce camion chargé de bonbonnes de mayonnaise Mac-Beurk. Ils ont cru à une blague. Enfin, ils l’espéraient…
Les filles plates ont attrapé le tuyau de leur zigouigoui. Elles ont déroulé au-dessus de leurs têtes des turbines munies de multiples flexibles à ventouses. Elles les ont connectées à leur sexe, slurp !
— Abordage réussi. Le plein de glucocon peut commencer !
La voix off est onctueuse, onctueuse comme le fluide qui s’écoule dans la trayeuse reliée aux bidons de mayonnaise Mac Beurk. Le fluide vital des cent a été homogénéisé, hydrogéné par les orifices supérieurs, et enfin, extirpé par le corps pénien. Les frimeurs sont fripés comme des loques. Vivants et plats, secs et ridés.
Le plein est terminé. Les mains ont relâché leur prise sur des corps en apparence exsangues. Les ventouses ont fait pscht avant de se désolidariser des orifices vitaux. L’opération n’a duré que quelques minutes.
— Eh, squelette, dis-nous qui t’a sucé le sang pour être si moche ! L’hôtesse sèche les nargue. Elle a attrapé un gobelet Mac-Beurk qu’elle pompe consciencieusement. Les harpies qui les ont abordées ont fait de même. Toutes sucent leur paille avec avidité. Les cent ont eu le temps de voir leur morne chair se densifier, leurs lèvres se pulper, leurs formes devenir harmonieuses. Ils ont exhalé leur dernier soupir devant des Bimbo de rêve. J’ai tout suivi, du micro transmetteur intersidéral que l’un d’eux m’avait dérobé. Il se l’était injecté dans les orbites. 
Le micro nasille un peu, la distance… Blue Lagon, Blue Lagon ! Votre croisière SLURP peut commencer !

 

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jeu.

06

sept.

2012

Contre-jour

Contre-jour

 

La vague ourle sans cesse
La plage et défait son ouvrage.
Stoïque, sur son rocher promontoire,
La mouette joue le garde-pêche.
Le soleil diffus fait mousser les crabes
Échoués sur la grève. Vert d’ombre
De l’océan panaché de blanc. Infatigable,
La mouette attend son heure sous l’écume.
La ligne d’horizon a avalé la baie, brume bleue
Striée de liserés rosés. Saint-Nazaire est noyée,
Par ses miasmes, aspirée. La marée se fait belle.
De sa puissance, elle lave le granit noir. La roche
Se laisse lécher par cette langue vorace qui claque
Du fond de la gorge du géant. Une nuée de culbutos
Flottante navigue en piquant du bec. C’est l’heure
De la curée ! Seule, la mouette sur son rocher,
Immobile, affronte les paquets de mer qui lessivent
La roche. Attend-elle le retour de son bien aimé ?
À contre-jour elle se dessine, proue de navire
En partance sur l’océan brillant. Elle se tourne parfois
Et regarde vers la terre, avant de reprendre sa veille,
Vigie d’écume écharpée. La vague arrache au sable
Les goémons desséchés et recrache une bouteille écrasée.
Je saisis le crachat et le porte en poubelle. La mouette
Se fait baigner. C’est une thalasso mouette ! Ou bien,
Croit-elle devenir sirène en l’attente de la vague suprême
Qui l’emportera vers les hauts fonds ? Mystère. Je ne saurai.
L’astre s’est enfui. Le vert d’ombre bruit. La brume levée,
Saint-Nazaire renaît au loin. La plage se vide. Bel ensemble.
Spectaculaire du mouton docile qui va vers l’heure définie.
Les mouettes crieuses s’abattent. Elles prennent possession
Des lieux, sans égard pour les égarés délaissés par le troupeau.
Elles planent et rasent le sable chaud en quête de reliefs oubliés.
Le ciel s’habille de ventres blancs. Les culbutos font la poule
Hochant du bec à l’unisson. La mer est haute. La mouette,
Toujours…

 

Zibelyne le 3 septembre 2012

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jeu.

06

sept.

2012

Le lézard au Muscadet

Le lézard au Muscadet

La plage blonde est large. Vidée de ses estivants bruyants.
Les pêcheurs à pied cueillent au loin leurs brassées coquillées. La mer luit par mares étales. Le lézard cuit. C’est marée basse.

 

Copa Nema. Musique et douce solitude de la rentrée des classes. Le monde est à nous ! 
Un crapaud-buffle botté d’orange cahote, bourriche à la main. La brume sur l’océan se décille. Le soleil cuit mes épaules dénudées.

 

Des pas de géant tressent le sable. Le ciel blanchit. La mer bleuit. De vieux culs bottés arpentent la plage. Tous marchent vers l’horizon, placides, égrillards parfois.
À Copa Nema, une queue de cheval se déroule et lape le temps entre ses doigts ocre.

Pleurent les moules sous la lame. Le ciel veloute l’horizon, caresse cotonneuse.


Un « deux de trop » affabule au comptoir. Joies du breuvage divin, où que l’on soit…
Le monde a relancé la machine sans nous. De rares jeunes désœuvrés, des vieux… Privilège immense de « l’after » ! J’aime à vieillir comme un bon vin, faire miroiter le cristallin aux couleurs du serein.

Une poupée de vieux survient, d’un boubou, affublée. Le charme est brisé. Les paroles feutrées laissent place au caquetage haut perché.


Un autre monde s’immisce, coloré et chantant. L’Afrique s’installe en terrasse à Copa Nema. Le monde reprend ses droits. Adieu méditation, place à l’agitation…

Le muscadet redouble, fin et frais au brûlant de midi. Les odeurs de friture chatouillent les papilles. Le parfum des melons sur tranche rivalise avec le fumet de tabac. Le vin monte en douce euphorie. Il est temps de rejoindre l’antre frais pour distiller le breuvage délicieux.
Les lézards s’étirent les pattes avant de reprendre le chemin sableux.

 

Qu’il fait bon devenir vieux !

 

Zibelyne le 4 septembre 2012

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dim.

02

sept.

2012

Menu à 18,90 euros

Les dix huitres quatre-vingt-dix
De l’Esperanza raidissent
De fraîcheur.
Le petit blanc me chatouille
Le fond du gosier.
Éclatée de bubons du samedi soir !
Les goémons exultent dans l’assiette
Sous l’iode ruisselant des huitres fines,
Vertement déculottées.
Je me régale, je déguste, je m’affute
Les dents ! Glapissements silencieux,
Gloups !
Le saumon fondant ne se fait pas prier.
Il nage à contresauce, remontant
Le citron et les baies roses vers son riz.
Le petit blanc frisquet est flapi de regrets
Au chaud de ma gorge émoustillée.
Velouté du choc, sur mes papilles exaltées.
Esperanza ! Jamais tu ne nous déçois !
Pêche Melba brûle la crème, les desserts
Sont annoncés ! La crème déjà boulottée,
La pêche en est raide, en sa gangue chantillée.
Fichtre ! Avec diligence, tout est gargantué…
Le Spéculos fait saigner le café, hum !
Esperanza reste, imperturbable. Sa cuisine
Divine, ses parfums limpides, iode pizzaïolée
Au ciel rouge laqué. Nous la quittons, ventre
Replet et pourboire bien léché, abandonnant
Les ventres mous attablés à côté, à parler
Gros sous avant d’avoir consommé.
ANCV… le Dieu malin régale ! À chacun
Sa pitance, pizza – moules frites annoncées !
La poufiasserie rivalise et parade, Cadhoc
Ad hoc, économies superlatives, étalage
Dans l’assiette, ambiance frelatée. Diable !
Rien ne sert de s’étaler, il faut savoir goûter
Et la cuisine, respecter...

Zibelyne le 1er septembre 2012

 

 

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dim.

22

juil.

2012

L'été est arrivé !

Un vrai week-end, enfin ! Soleil à gogo pour profiter de la chaleur, ouiiii ! Samedi c'était confitures de bananes et d'oranges, miam, miam... Elles sont délicieuses.

Aujourd'hui dimanche, journée détente près de la piscine. Déjeuner sous le cerisier en amoureux, sieste pour Monsieur, séance d'écriture pour moi. Monsougris m'attendait !

Piscine en fin d'après midi avec une eau à 27° ! Je peux penser sereinement à une nouvelle semaine de travail, les batteries sont rechargées.

Bises à toutes et tous, c'est l'heure de filer sous la couette !

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lun.

14

nov.

2011

Anniversaire

C'est l'anniversaire de notre animateur préféré!

 

Bon anniversaire Patrick Sébastien!

 

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dim.

13

nov.

2011

Question aux "pro"

Je reçois en page d'accueil des messages en Allemand et en Anglais, auxquels je ne comprends pas grand chose.

Ces messages concernent-ils le fonctionnement du site et proviennent-ils de Jimdo ? Si quelqu'un en a une idée, merci de me le dire, en Français....

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lun.

24

oct.

2011

Contes et contines

 

 

Après les contes pour ados, une nouvelle série est en route : les contes de grand-mère. Je n'en dis pas plus pour le moment...

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sam.

22

oct.

2011

Fricot de greluche et de lièvre

Pour les coquins, passez faire un tour au chapitre "Culicoquineries" voir la recette !

 

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jeu.

20

oct.

2011

Cavalcade au salon

Première gelée matinale. Je me suis levée ce matin il faisait pourtant doux dans la maison. Mon pare-brise frisottait dur, il a fallu gratter, déjà !

Hier matin je m’étais interrogée en pointant mon nez à la fenêtre. C’était mercredi, mon jour de congé. Oh jour béni !

Ce mercredi a été épique. Lili avait ramené deux souris la veille, et elle les avait lâchées dans la maison. Il fallait les dénicher à tout prix. Et puis, j’avais ramené un petit buffet, une bonne occasion de bouger les meubles.

La bagarre a duré toute la journée. Les fumistes nous galopaient entre les pieds, sous l’œil curieux des chattes qui ne manifestaient aucune envie d’entrer dans la chasse.

La première n’a du son salut qu’au choix de sa cachette. Elle s’était réfugiée dans une caisse à vin. Jack a rapidement posé la caisse dehors avant qu’elle n’en sorte. La maligne a pu ainsi s’échapper et retourner à son nid.

Mais il en restait une, déjà bien énervée par la traque. Nous l’avons pourchassée de cache en cache, de meuble en meuble. Elle est passée sous l’escalier, a traversé jusqu’à la bibliothèque.

Qu’importe ! La bibliothèque a été vidée et déplacée. La souris a filé sous le meuble billot de la cuisine. C’est en fait un ancien meuble d’imprimerie, relooké en billot. Peint en rouge, il est monté sur roulettes. Le balai a eu beau frapper, remuer, le meuble a eu beau rouler, la souris s’accrochait à l’envers, cramponnée au dessous du meuble.

Elle a profité d’un instant de découragement pour se glisser sous le gros réfrigérateur qui a roulé lui aussi, puis sous l’autre réfrigérateur qui est sorti de son coin.

Chaque nouvelle cache, était l’occasion de faire le ménage en grand. C’est épuisant de tout vider…

Enfin, en poussant la bibliothèque, et tandis que la coquine frissonnait maintenant sous le piano, une surprise ! Une autre souris résidait dans le creux sous la bibliothèque ! Une grosse, bien dodue et habituée des lieux.

L’instant était grave et angoissant. Allions nous parvenir à nous en défaire ? Depuis quand cette souris était-elle à la maison ?

Le pire, c’est qu’elles ne viennent pas d’elles mêmes. Nous avons quatre chattes ! Des chasseuses. Des tueuses ! Mais elles adorent, surtout Lili, nous apporter leurs proies en offrande. Elles les mangent le plus souvent, abandonnant le fiel et l’estomac, ou bien la tête quand ce n’est pas l’arrière train. Je ne connais pas le goût des souris, mais il est certain que les chattes font le tri. Si elles ont goûté du poison, elles ne les croquent pas, et les abandonnent sur le carrelage. Gare à qui se lève pieds nus la nuit, c’est d’une totale imprudence chez nous !

Pour le moment, nous restons avec nos deux friponnes que nous devons assassiner. C’est triste car c’est si joli une petite souris. Mais c’est si sale. Ça sème des petites crottes partout et leur pipi ne sent pas bon. Et puis, elles se fourrent dans les paquets de gâteaux, ah non ! Sacrilège !

Le piano déménage. Tout est en chantier. Nous avons déjeuné au milieu de tout ce bazar hétéroclite et les souris se sont reposées.

Mamie a bien tenté de faire sa sieste dans ce remue-ménage, peine perdue.

La chasse commençait à s’organiser. Des barrages de planches pour la montée d’escalier, des obstacles infranchissables entre les meubles, et on parvint, enfin, à isoler une des coupables.

Coincée sous l’armoire, la souris n’a pu échapper au chausson de Jack. Un bon chausson, pas une charentaise. Non, une bonne semelle épaisse qui lui a fait gicler les tripes en lui éclatant le ventre. La pauvre n’a pas eu le temps de comprendre ce qui lui tombait dessus qu’elle était partie au paradis des souris. C’est la pelle qui l’y a conduite, d’un vigoureux lancer dans la friche à côté de la maison.

Restait la résidente, l’habituée, depuis quand, aux cachettes du salon. Elle nous a bien trimballés. Sa première erreur fut néanmoins fatale. Elle a choisi d’aller sous l’escalier. L’aspirateur, de sortie pour le grand nettoyage fut d’un grand secours. Jack dans sa tentative de l’écraser avec le balai la fit jaillir contre la porte d’entrée où je l’attendais de pied ferme, aspirateur en marche. Slurp, le tuyau métallique n’en a fait qu’une bouchée. Aspirée par la queue, la souris disparut dans l’aspirateur.

Dans sa grande mansuétude, Jack sortit le sac sur la pelouse, au cas où elle ait survécu.

Hélas, cette attention fut vaine, comme je le pressentais. Je retrouvai le petit corps intact englué dans la poussière et les poils de chat. La puissance de l’aspiration avait du la tuer avant l’étouffement.

Les souris disparues, le bazar restait. Le petit buffet prit la place de la bibliothèque, et de grain en grain de poussière, le ménage fut terminé à 18 h 30.

J’étais encore en pyjama, et jamais bon bain ne me parût aussi doux. La maison elle aussi était toute propre. Tout était calme et en ordre, en attendant la prochaine chasse de Lili.

 

Le 20 octobre 2011

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mar.

18

oct.

2011

L'automne arrive

La grisaille pointe le bout de son nez, mais la pluie tarde à venir humidifier la terre. Les coccinelles se sont réfugiées dans les feuillages bas, elles se préparent à hiverner.

Je leur ai préparé une belle couche pour se protéger de la froidure.

J'ai confectionné des tas de paillage avec les immenses tiges de marguerites jaunes défraîchies, en divers endroits proches des apports printaniers en nourriture, comme la tanaisie. Les petites rouges et noires sont bien à l'abri.

Jack a préparé une mini tonnelle de chèvrefeuille le long du canisse de clôture, au Sud-ouest pour un abri au chaud des petits rayons de soleil de l'hiver.

Tout est prêt pour l'hivernage de nos auxilliaires de jardin, coccinelles, mantes religieuses, pince-oreilles seront protégés.

Des petites zones de friches abritent les dernières sauterelles.

Au jardin, la nudité est laide et destructrice.

Il reste à bêcher après la pluie qui se fait attendre, et à semer la moutarde pour ne pas laisser la terre à nu.

Les fèves sont en terre. Au printemps, une bonne soupe de fève au lard nous régalera.

L'automne peut arriver. 

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dim.

16

oct.

2011

Les galères du jour

Qu'il est difficile pour ma cervelle évaporée de se pencher sur la technique... J'ai créé mon profil Face Book, enfin.

Mais il est plus simple d'écrire que de gérer la diffusion de ses écrits, ah ah, tant pis pour moi !

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mer.

24

août

2011

Bonjour aux poètes qui passeront ici

La Zibeline est un animal à poil doux, la Zibelyne est d'une race plus féroce, quoi que douce à ses heures !

 

Je vous présente ici INSOLITUDE, mon premier opus, mais il me reste une masse de textes fins prêts pour une deuxième édition, un roman en cours et les Culicoquineries à illustrer.

Un travail d'envergure donc, car si écrire coule tout seul, la publication est plus fastidieuse et je traîne la patte à m'y mettre.

Il faut dire que je vis également... Un travail alimentaire, le jardinage, le bricolage et autres broutilles qui m'occupent bien.

 

Commencez par lire les quelques extraits publiés sur ce site et si vous aimez,achetez moi !

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